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Archives mensuelles : février 2014

Ce soir j’ai une mission en l’air

Te prendre en missionnaire

Pour une si belle conquête

Nous jouirons en levrette

 

Une nuit de passion

De jolis papillons

Ton corps je dévoile

En une belle étoile

 

Ton parfum m’enivre

En union de Tigre

Quel beau manège

En union de singe

 

Nous jouirons ce soir

En une balançoire

Ton corps isiaque

Chevauchée d’Andromaque

 

Je dresse ma plume

Pour une belle enclume

Tu es une merveille

En alliance d’Abeille

 

J’aime celle du roseau

Et celle des ciseaux

Je te déguste d’un bout

En fente du bambou

 

Tel le sirop d’érable

Délicieuse en union de crabe

Nos corps fondus

En une suspendue

 

Ces moments nous en font

Même la posture d’Eléphant

Quelle délicatesse

En position de déesse

 

Viens là ma puce

Pour une ardente Lotus

Mots d’amour en langue romane

Une exquise courtisane

 

Toi ma romancière

Qui aimes celle des cuillères

Notre passion accoucha

Une belle union de chat

 

Tu me reviendras

En position d’Indra

Assis debout …

En mobile de la roue

 

Vapeur sur la vitre

Voile notre union de l’huître

Tout a commencé apparemment

En union des amants !

-auteur inconnu-

Ce qui m’amène à cette citation du Kama Sutra

Pour le dico-citation

Sur l’annuaire pour les Nuls

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« Quelque chose que l’un des amants fasse à l’autre,

Celui-ci doit lui rendre la pareille:

Baiser pour baiser,

Caresse pour caresse,

Coup pour coup. »

 

 

Elles étaient trois

 Se promenant au bois

 Toutes les trois aimaient se retrouver

 Pour se raconter de petites histoires

 Parfois du matin au soir

 Tantôt qui les faisaient éclater de rire

 Tantôt faisant éclater leur ire

 Elles avaient du caractère

 Aucune ne se laissait faire

 Mais une fois les choses dites

 Elles revenaient à leurs rites

 Jusqu’au jour, un renard

 Apparut sans crier gare

 Il n’était pas méchant en apparence

 Il fit quelques pas de danse.

 Et les trois amies furent aussitôt séduites

 Oubliant de prendre la fuite

 Faut dire qu’il avait un beau langage

 Et savait y faire pour complimenter son entourage.

 Il avait bien une tanière

 Mais chaque fois qu’on trouvait son repère

 Il faisait en sorte

 Que close soit sa porte.

 Jusqu’au jour l’une d’elle

 Et se fut sans appel

 Comprit son jeu

 Ce qui le rendit quelque peu furieux

 Il fit tant et si bien de semer la zizanie

 Que se séparèrent les trois amies .

 L’une tenta bien de justifier

 Son attitude face à ce renard futé

 Mais les deux autres ne voulurent rien entendre.

 Elles laissèrent partir leur amie sans mots dire

 Oubliant tout qui jusqu’ici les avait fait tant rire!!!

 Celle-ci, partit non sans se retourner

 Avec le coeur profondément blessé

 Laissant entendre

 Que plus jamais elle ne se laisserait prendre .

 -dimdamdom-

Ce qui m’amène à la citation suivante 

Pour le dico-citations

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 « Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain,

Les routes de la terre seraient tellement plus agréables ! »

 

David_N._Sephiha_Esther_Eskenazi_mai_19142

 Les 14 mots imposés pour le jeu de la saint Valentin

 Sur l’annuaire pour les Nuls

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 Etaient les suivants :

 illusions-escroquerie-conférence

 vie-utilisateur-téléphone

 glace-point-hasarda-cambrure

 soleil-réfléchir-parsemée-année

 &&&&&

 Te souviens-tu c’était en quatorze

 Un quatorze exactement

 En ce temps là point de téléphone

 Et encore moins de smartphone

 Pas de nom d’utilisateur ou de mot de passe

 Pour s’écrire des mots d’amour

 Je me souviens cette année

 Nos regards qui n’étaient pas de glace

 Se sont croisés lors d’une conférence internationale

 Dont le thème était “Paix dans le monde”

 Tu parles d’une escroquerie, un déballage d’illusions.

 On ne nous a pas laissé réfléchir longtemps

 Puisqu’une semaine après tu partais pour le front.

 Pendant ces quatre années nous nous écrivions

 Et chaque jour notre amour se renforçait

 Tu n’avais pas encore découvert ma jolie cambrure

 Mais tu es resté patient jusqu’à ton retour,

 Où tu te hasardas à demander ma main à mon père

 Te souviens-tu c’était en quatorze

 Un quatorze exactement

 Il faisait soleil, le parvis de l’église était parsemé

 De roses rouges emblème de toute une vie d’amour.

 -dimdamdom-

Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé

Ne serait que pure coincidence

 

Ayant pris le pli

De faire du deux en un

Voir même du trois en un

J’ai décidé d’utiliser cette lettre

Que vous avez déjà lu ailleurs 😉

Pour répondre à la proposition honnête de

Claramicalement

 En 1914, débutait une guerre mondiale terrible

qui allait durer quatre longues années.

  Certains d’entre nous ont même connu un grand-père,

une grand-mère, ou quelqu’un d’autre qui l’a vécue.

 Pour honorer ces personnes, et savoir comment

on vivait il y a cent ans exactement, et ce qui s’est passé,

 je vous propose une nouvelle chronique à laquelle vous pourrez participer,

 sous quelque forme que ce soit 

 ( en commentant ou non, en prose, en vers…),

Pour en savoir plus c’est ICI

Aussi pour compléter ma prose ci-dessus

Sur le sujet du mariage en ces temps de guerre

J’ai trouvé ce petit témoignage

Qui je vous garantis n’est vraiment que pure coïncidence🙂

 1914-1918: le destin bouleversé des familles

Par Jean-Michel Ulmann le 14 novembre 2013

 

 • Mariage de guerre, mariage heureux

« Mon grand-père, Francisque, né à Lyon en 1888

était employé aux écritures comptables dans une société de sa ville natale

où son avenir semblait tout tracé: carrière à Lyon et mariage avec une Lyonnaise. 

La guerre en a décidé autrement en l’envoyant 
au front,

au sein du 3e R.I., où il sera blessé à plusieurs reprises,

ce qui lui vaudra de passer à l’arrière pour quelques semaines de convalescence.

Il se retrouvera ainsi à Agon-Coutainville, petite station balnéaire de la Manche

où des hôtels et des villas avaient été réquisitionnés

comme lieux de soins et de repos pour les combattants.

Dès le lendemain de son arrivée, il poussa la porte du bazar Percepied

– nom d’autant plus pittoresque qu’il était blessé au pied –

pour y acheter une carte postale, afin de donner des nouvelles à ses parents. 

La vendeuse se nommait Adrienne.

Elle avait 22 ans, lui 28. Ils ont longuement bavardé,

ont fait de longues promenades en bord de mer. 

Il lui promit que s’il échappait à cette boucherie, il reviendrait l’épouser. 

Il en réchappa et se hâta de tenir parole, 

l’épousant en 1919 à Agon et ouvrant rapidement un bazar,

où il vendait des articles de pêche,

des jouets de plage, des produits photographiques,

et Adrienne des étoffes, de la parfumerie,

des articles de ménage, sans oublier… des cartes postales! »

Témoignage de Xavier Guyot. 

 

asphodèle

Dans l’introduction de cette page

Je dis ceci…

« Est poète aussi celui qui vous donne l’envie

 D’aimer la poésie

 En partageant des mots jolis

 Empruntés à autrui »

C’est pourquoi j’ai décidé

De participer tous les jeudis

Au défi chez Asphodèle

« La poésie du jeudi »

Cette semaine j’ai choisi un grand de la poésie

Louis Aragon.

J’aime beaucoup sa … et particulièrement cette poésie

Que je vous ai retranscrite telle qu’on peut la trouver sur le net

Sans oser y changer le moindre interligne 😉

 

L’auteur élève la voix – Poéme

Poéme / Poémes d’Louis Aragon

 

Es sont partis
J’écoute mourir les pas sur la route je les suis

Je demeure arrêté comme un train dans un tunnel de suie

On dirait un signal interminablement dans la nuit qui sonne

Personne personne personne

Il me semble avoir entendu déjà quelque part cette chanson

Ancienne ancienne ancienne

Même quand on n’y voit goutte il faut prendre les choses comme elles sont

Et nous à vingt ans devant nous qu’est-ce qu’on voyait de la route
Nous qu’est-ce qu’on avait à dire somme toute

J’écoute les pas mourir j’écoute
Au loin mourir les jeunes gens

Hélas ce n’est pas là parler par métaphore

Ceux même qui ne meurent pas quelque chose en eux s’est éteint

Quelque chose qui meurt en eux sans même attendre le matin

Ô pâle cigarette des mots qu’étoile un dernier effort

Il n’y a pas que des feux d’artifice où se brûler les doigts

On se dit d’abord c’est du jeu rien n’est joli comme les flammes

Et comme les autres d’abord on croyait faire ce qu’on doit

Le diable ne rend pas leur jeunesse à ceux dont il a pris l’âme

Ceux qui s’en reviennent flétris et ceux qui n’en reviennent pas

Nous aussi nous avons appris à vingt ans à marquer le pas

Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir

Partir on se dit c’est partir et peu nous importe comment
Puisque aussi bien vivre ou mourir l’un comme l’autre n’a do sens
Il s’agit d’être ivre ou courir ce monde cruel et dément
Moi la démence dans les mots m’y paraissait une innocence
Et je comprends ceux qui se font une bouche d’obscurité
Ils sont à leur tour aujourd’hui ce qu’hier nous avons été

Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir

Une bonne fois éprouver comme à la nage sa folie
Aller jusqu’au bout de sa force aussi loin qu’on peut

dans la mer
Comme on découvre le plaisir comme on s’y plonge et s’y

oublie
Faire encore une fois l’amour quitte à mourir de le refaire
Honte à qui trouve sa limite à qui sa limite suffit
Prudemment qui reprend sa mise et qui décline le défi

Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir

Tout était pour vous un grand rire au seuil d’un pays inconnu

Vous portiez en vous ce pouvoir que les yeux ne peuvent pas voir

Vous aviez l’âge triomphant qui marque tout de son pied nu

Ce soleil du dedans de vous à vos gestes mettait sa gloire

Les murs sont faits pour les sauter
On ne court jamais assez loin

Quand on en brise les miroirs la belle couleur qu’ont les poings

Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir

Quand le soir vient sur vous avec la mémoire du jour qui fut

Que vous vous asseyez pesamment dans vos jambes sur la terre

Ce sable dans votre gorge est-ce bien l’orgueil de vos refus

Qu’est-ce qui vous fait le regard de ceux qui préfèrent se taire

Pouvez-vous parler d’autre chose avec ce fusil dans vos mains

Autour de vous la nuit mûrit profondément des mots humains

Il y a pour vous cependant toujours une guerre où partir

D’abord on se servait des mots comme des œufs font les jets d’eau

Et puis voilà qu’ils ont pris dans la paume une chaleur vivante

Nous aussi nous pensions qu’il fallait attendre courber le dos

Je me souviens d’une autre guerre et voilà la guerre suivante

Et bien sûr que cela fait mal ce qu’on y trouve ressemblant

Et qu’il y ait entre les choses et les mots ce lien sanglant

Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir

Le bien le mal qui ne sait plus les distinguer il s’étourdit

Si la guerre est l’honneur de l’homme ainsi qu’on le disait naguère

Pesez vos mots hommes qui naissez à l’homme
Je vous le dis

Eh bien faites-la mais qu’elle soit à votre honneur cette guerre

Que ce soit du moins une guerre à vous
Enfants de la
Patrie

Où l’on ne puisse entre la chose et le mot honneur faire son tri

Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir

Il y a un monde à conquérir autrement que par le canon
Un monde où jeter joyeusement votre gant dans la

balance
Un monde où l’on peut appeler toutes les choses par leur

nom
Il y a un monde à la taille de l’homme et de sa violence
Où tous les mots de l’homme entre la vie et la mort ont

choisi
Je réclame dans ce monde-là la place de la poésie

louis-aragon

le prédateur sur la plateforme apln-blog

Le prédateur

 N’a pas de coeur

 Ce n’est pas par hasard

 Qu’il entre chez vous sans crier gare

 Il parle de tout

 Parle de vous partout

 Il est beau parleur

Souvent enjôleur

Il dit de sa vie

Qu’elle n’est que mépris

Il fait en sorte

Que vous lui ouvriez votre porte

 Il vous amadoue pour ensuite

Prendre la fuite

Et ressort de chez vous sans égard

En vous laissant ballant sur le quai d’une gare

Avant que vous compreniez

 Qu’il a une vie dérangée,

 Peut-être une sexualité malheureuse,

Voir défectueuse

C’est trop tard il a ouvert votre coeur

Tel un prédateur.

-dimdamdom-

Un texte sur une image chez

Evy

Etrange présence

 

 

 

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Mon blog

Un peu loufoque

Parfois plein d’ émoi

C’est aussi moi

Quelques coups de gueule

Ce sont eux qui le veulent

De l’humour

J’en ai eu toujours

Mes amours

Ils sont dans le four

De l’amitié

Je distribue à volonté

De la poésie

C’est juste pour rimer avec zizi

Rien de pire

Que de ne pas sourire.

-dimdamdom-

Ce qui m’amène à cette citation

De Grégoire Lacroix

« Là où l’humour est partagé,

L’amitié n’est pas loin »

Je participe au dico-citations

Sur l’annuaire pour les Nuls

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 Nous n’étions pas différents

Juste pas les mêmes parents

Nous avons partagé le même nid

Croyant que ce serait pour la vie

Nous sommes retournés chez nos parents

Nous leurs manquions tellement

De force avons quitté le nid

Cela s’est fait sans bruit

Peut-on leur en vouloir

Même si bien souvent nous pleurions dans le noir

Tort ou raison?

A chacun sa raison

Avons fait notre chemin

Parfois caha, parfois cahin

Avons laissé s’écouler le temps

Tellement longtemps

Qu’aujourd’hui nous nous retrouvons

Et voilà que nous bredouillons

Tant de choses à dire

Tant de choses à se souvenir

-dimdamdom-

 

Pour le mois de février Evajoe nous invite

 à écrire sur un souvenir quel qu’il soit, au sens large du terme!

passeur de mots

Qui suis-je???

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J'en ai eu toujours
Mes amours
Ils sont dans le four
De l'amitié
Je distribue à volonté
De la poésie
C'est juste pour rimer avec zizi
Rien de pire
Que de ne pas sourire
Voilà un peu de moi
Pour toi!!!

-dimdamdom-

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