Ce matin en me levant
J’avais une folle envie
De m’envoyer en l’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois hôtesse de l’air
Comme le dit dans la chanson
Le léger Jacques Dutronc
Qui n’a rien d’une diva
Mais tout d’un Casanova
Ce matin il faisait beau temps
J’avais très envie
De rester dans mon rocking chair
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois voluptuaire
Comme l’était Emmanuelle
Aussi belle qu’une demoiselle
Qui les dimanches sur sa balançoire
Montrait ses jambes sous son jupon noir
Ce matin pas un souffle de vent
Pourtant j’avais bien envie
D’aller prendre un bol d’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois pompeuse d’air
Comme l’était Liz Taylor
Dont les disputes valaient de l’or
Avec son célèbre Richard Burton
Qu’elle rendait furibond
Ce matin derrière mon paravent
Je n’avais aucune envie
D’avoir les fesses à l’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
J’étais nonne au couvent
Comme l’était Soeur Sourire
Qui n’est pas morte de rire
Mais d’avoir tout quitté
Pour une femme qu’elle a aimée
Ce matin les cheveux au vent
Je n’avais qu’une envie
D’aller à la montagne prendre l’air
Ne croyez pas cependant
Que je n’aime pas les vacances balnéaires
Comme le disait Jean Ferrat
Qui n’habitait pas le Cap Ferrat
Que la montagne est belle
Tout en regardant voleter les hirondelles
Ce matin tempête et vent
J’avais très envie
De sortir de ma bulle d’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je manque d’air
Comme Mam’selle Bulle
Qui comme un funambule
Avait rêvé de s’envoler
De s’envoler pour tout quitter.
Ce matin malgré le vent
J’avais très envie
D’aller prendre l’air
J’ai entendu cependant
Que pour notre survie
Il fallait éviter la pollution de l’air
Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton
Je pense sincèrement que la pollution
Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…
C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.
Ca marche aussi pour la connerie
Ca c’est moi qui le dit
Pardonnez moi la médiocrité de cette tirade
Qui n’a vraiment rien d’une ballade.
-dimdamdom-
Voici ma participation pour le jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
que Fanfan voulait en chanson.
Voici donc un florilège que vous n’aurez pas de mal à reconnaître.
Je participe aussi au Jeudi Poésie
chez Asphodèle
Sur un air de tralalère.
Ceci est une réédition car voyez vous en ce moment
je manque d’air et aurais bien besoin d’aller prendre l’air 😉
C’est un tournesol
A la mine un peu folle
Partout dans le ciel
Il cherche le soleil
Pauvre tournesol
Il a perdu la boussole
Ou peut-être est-ce le ciel
Qui joue à cache-cache avec le soleil
Voilà que ce pauvre tournesol
Remonte le col
Tandis que le ciel
S’amuse avec le soleil.
Allons tournesol
Ne vois-tu pas qu’on rigole!
Regarde cet arc en ciel
C’est signe de soleil
Alors le tournesol
Se mit à faire une farandole
Quand ciel et soleil
Lui firent cadeau de leurs merveilles
Et c’est ravi que le tournesol
Reprit sa mine un peu folle…
-dimdamdom-
Voici ma participation pour les » jeudi poésie »
Chez les Croqueurs de Môts
Mais aussi chez Asphodèle
Si toutefois elle l’accepte
Vu mon retard considérable 🙂
Je ne me suis pas foulée sur ce coup là
Je suis allée fouiller dans mon grenier
Pour vous dénicher ce bon vieux tournesol.
Sur la photo c’est moi qui l’ai déguisé
Nous nous étions arrêtés pour pique niquer
Sur la route de nos vacances
Il avait l’air si dépité le pauvre petit 🙂
Ce matin un peu barbouillé
Direction les cabinets
Un peu patraque
Je quitte la baraque
Je me mets en piste
Direction le dentiste
Un peu mal au coeur
Direction le docteur
Un peu coincé
Direction le kiné
Un peu indécis
Direction le psy
Un peu ruiné
Direction le banquier
Le facteur m’accoste
Direction la poste
Ma voiture hors piste
Direction le garagiste
Mon chien me fout les nerfs
Direction le vétérinaire
J’aimerais demain au réveil
Pouvoir prendre la direction du soleil
Et prendre rendez-vous
Rien qu’avec vous!
-dimdamdom-
(Petit clic sur l’image)
Voici ma participation au jeudi poésie
Chez les Croqueurs de Môts
Mené par Jeanne Fadosi
Sur le thème « Rendez-vous »
(petit clic sur l’image)
Suivie de ma participation
Au jeudi poésie « vert » *
Sur le blog « Les Lectures d’Asphodèle »
* Ecriture personnelle d’un poème
Rire à gorge déployée,
Comme des oies écervelées,
Rire sous cape,
Ah ! Un éclat qui échappe.
Rire comme un bossu,
A s’en faire pipi dessus.
Rire nerveusement,
Tel un amant pris d’un délire flagrant.
Rire pour un oui, pour un non,
Parce que c’est le meilleur remède à tous les maux.
Inviter tous ses amis,
Parce que plus on est de fous, plus on rit !
Passer du rire aux larmes,
Et tant pis pour ceux qui ricanent,
Moi j’me bidonne,
Et eux, ils rient jaune !
Rira bien qui rira le dernier,
A la barbe ou au nez,
L’important c’est de s’éclater !
Pas besoin d’avoir fait l’école du rire,
Sans rire !
Pour attraper le fou rire.
-dimdamdom-
Voici ma participation au tout premier jeudi poésie de l’année
L’une pour les Croqueurs de Môts
Avec Martine85 à la barre
L’autre pour Asphodèle
A qui j’adresse toute mon amitié.
Le soleil
Avait quitté l’été tout rouge de colère.
Le soleil avait boudé l’hiver
Et ne revint pas au printemps.
Que fait-il ? On l’attend,
Se lamentaient les jeunes pousses.
Il nous faut sortir de la mousse.
Ne lui serait-il pas arrivé quelque chose,
Dirent les roses
Avec effroi.
Nos pétales vont prendre froid.
Est-ce que je rêve ?
Rageait la sève.
A quoi beau monter,
S’il ne monte pas de son côté !
Je sus le fin mot de l’histoire :
Le soleil n’aimait que sa gloire
Et voulait attendre l’été.
Je dus le ramener à plus de modestie
Si tu ne te sens pas bien ici
Il y a d’autres galaxies.
On n’avait jamais parlé au soleil sur ce ton
Mais j’eus raison
Car depuis ce temps, à chaque printemps
Il monte,
Rouge de honte.
(auteur : Michel Luneau)
Voici ma participation au jeudi poésie
Mené par Jeanne Fadosi
Chez les Croqueurs de Mots
Et ma participation au jeudi de la poésie
Chez Asphodèle
FABLE DU TEMPS
Les scarabées avec leurs mandibules
avec leurs roues dentées les pendules
dans leur barbe sans dents les vieillards
les souris les cirons dans les armoires
en tapinois grignotent le temps
le temps le temps le temps le temps
comme font dans la nuit majestueuse et noire
autour de leur soleil les planètes portant
la Géographie et l’Histoire
Les savants disent que le temps
des cirons et des planètes
n’est pas le même et qu’il est relatif
et que pareil aux costauds des fortifs
un temps trouve toujours un temps plus temps que lui.
Cependant le temps se déroule
qu’il soit petit ou qu’il soit grand
et c’est partout cette chose qui coule
avec les larmes avec le sang
-Jean Tardieu-
Monsieur Monsieur 1951, in, Quarto Gallimard, 2003, p. 357
(Cliquez sur l’image pour découvrir d’autres participations)
Je participe au premier jeudi poésie
Mené par Martine85 (Quai des rimes)
Sur la communauté des Croqueurs de Môts
Sur le thème de l’insolite
(pour découvrir d’autres participations cliquez sur l’image)
Je participe aussi à la poésie du jeudi
Chez mon amie Asphodèle
A qui je demande de me pardonner pour le retard évident
Mais voilà Asphodèle je crains hélas vivre en dehors du temps 🙁
Je passe mon temps à attendre
Attendre je ne sais qui, je ne sais quoi
Je sais qu’une chose c’est que lorsqu’on a besoin de moi
Ca ne peut pas attendre ….
Tu es venue vers moi
Toute vêtue de sombre
Ton pas clochait bien lourd
Ta morne silhouette
Sortait de nulle part
Et j’ai suivi ton ombre
Découpée sur le mur
Dans une allée muette
Et tu semblais alors
Tourner la manivelle
D’un vieil orgue barbare
Aux rêves perforés
Ainsi s’amoncelait
La triste ribambelle
De ton présent vaincu
Par de futurs regrets
Penser creuse parfois
La tombe à nos mesures
Sans doute a-t-on besoin
De ce chagrin promis
Pour absoudre le temps
De sa lente morsure
Paraphe de l’exil
Sur un serment maudit
Heureusement ce mur
Ne faisait pas son âge
Soudain l’ombre de neige
S’est endiablée de feu
Laissant courir les ans
Vers leurs cruels ravages
Et les promesses froides
Se divertir un peu.
–Aldo Campo –
Ce poème ne m’appartient pas
Je ne l’ai pas volé
Je l’ai juste emprunté
Pour vous le prouver
Voici le lien où je l’ai trouvé.
http://aldocampo.blogs.sudouest.fr/archive/2014/04/25/poeme-sur-l-allee-des-brouillards.html
Ceci est ma participation au jeudi poésie
Sur le thème « Vocalise »
Proposé cette quinzaine par notre amie Lilousoleil
Pour la communauté des Croqueurs de Môts
Je participe aussi au jeudi de la poésie chez Asphodèle
Voilà mes amis, je ne suis pas très drôle de ces jours-ci
J’ose espérer retrouver très vite ma sérénité ici et ailleurs
Dans cette attente, pardonnez-moi de ne plus vous suivre quotidiennement
Mais sachez que le coeur y est toujours.
Roméo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois
Juliette dans l’immeuble d’en face au dernier étage
Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient
Grandit dans leur regard une envie de partage
C’est au premier rendez-vous qu’ils franchissent le pas
Sous un triste ciel d’automne où il pleut sur leurs corps
Ils s’embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid
Car l’amour a ses saisons que la raison ignore
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo
Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo
Un amour dans l’orage, celui des dieux, celui des hommes
Un amour, du courage et deux enfants hors des normes
Juliette et Roméo se voient souvent en cachette
Ce n’est pas qu’autour d’eux les gens pourraient se moquer
C’est que le père de Juliette a une kippa sur la tête
Et celui de Roméo va tous les jours à la mosquée
Alors ils mentent à leurs familles, ils s’organisent comme des pros
S’il n’y a pas de lieux pour leur amour, ils se fabriquent un décor
Ils s’aiment au cinéma, chez des amis, dans le métro
Car l’amour a ses maisons que les darons ignorent
Le père de Roméo est vénèr, il a des soupçons
La famille de Juliette est juive, tu ne dois pas t’approcher d’elle
Mais Roméo argumente et résiste au coup de pression
On s’en fout papa qu’elle soit juive, regarde comme elle est belle
Alors l’amour reste clandé dès que son père tourne le dos
Il lui fait vivre la grande vie avec les moyens du bord
Pour elle c’est sandwich au grec et cheese au McDo
Car l’amour a ses liaisons que les biftons ignorent
Mais les choses se compliquent quand le père de Juliette
Tombe sur des messages qu’il n’aurait pas dû lire
Un texto sur l’i-phone et un chat Internet
La sanction est tombée, elle ne peut plus sortir
Roméo galère dans le hall du bâtiment trois
Malgré son pote Mercutio, sa joie s’évapore
Sa princesse est tout prêt mais retenue sous son toit
Car l’amour a ses prisons que la raison déshonore
Mais Juliette et Roméo changent l’histoire et se tirent
A croire qu’ils s’aiment plus à la vie qu’à la mort
Pas de fiole de cyanure, n’en déplaise à Shakespeare
Car l’amour a ses horizons que les poisons ignorent
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo
Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo
Un amour dans un orage réactionnaire et insultant
Un amour et deux enfants en avance sur leur temps.
-Grand Corps Malade-
Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, est un véritable
poète, un poète des temps modernes.
Voici ma participation pour les poésies du jeudi chez Asphodèle
Et pour compléter ce poème j’ajoute ma toute petite participation
Au jeudi poésie proposé par Enriqueta
Qui pour l’occasion nous demande
d’évoquer en poésie les médecines “parallèles”
(homéopathes, magnétiseurs, marabout, psy, coach, …).
Donc ma conclusion à ce superbe poème de GCM est la suivante :
« Quand Homéopathie Juliette pleure »
L’être que j’adore en ce monde,
Eût-il les pieds noirs et des poux,
C’est le mendiant, il m’inonde
Le cœur d’une extase profonde ;
Je lui baiserais les genoux.
D’abord il convient de vous dire
Que si je ne l’adorais pas,
Ça ferait peut-être sourire ;
On penserait : Hé ! le bon sire !
Il a le « trac » pour ses ducats.
Il a peur de faire l’aumône,
Ou qu’on le vole, il a raison
Dans la vie, ah ! tout n’est pas jaune,
Et mon ami le plus béjaune
Ne viendrait pas à la maison.
Ou, s’il venait, il voudrait faire,
Tout comme moi, les mêmes frais,
Nous compterions, quelle misère !
Et s’il me cassait, quoi ? son verre ?
Ah ! la tête que je ferais !
Je parlerais de ma famille
Tant, que c’en serait Han-Mer-Dent :
« J’ai ma femme, mon fils, ma fille ;
Oui, la petite est très gentille,
Mais ça coûte. — C’est évident ! »
Le mendiant, qu’est-ce qu’il coûte ?
Titus disait : un heureux jour.
Quand nous verrons plus d’une goutte,
Chacun trouvera sur sa route
Qu’avec cet homme, on fait l’amour.
Je l’aime, comme une parente,
Pauvre… mais ça… c’est un détail…,
D’une façon bien différente.
Si j’avais mille francs de rente.
Je lui donnerais… du travail.
Je lui dirais : Tu vas me faire
Un bonhomme sur ce papier.
— « Monsieur, je ne dessine guère, »
Alors… de me foutre en colère,
Trouves-tu cela trop… pompier ?
Il dessinerait son bonhomme
Bien ou mal, naturellement.
Je dirais : Combien ? — « Telle somme. »
Et je paierais ; c’est presque, en somme,
Ce que fait le Gouvernement.
Le mendiant, mais c’est mon frère !
Comment, mon frère ? Mais, c’est moi.
Je commence par me la faire,
La charité, la chose est claire.
Tu te la fais aussi, va, Toi.
Moi, souvent « je me le demande »
Et demande, quand ça me plaît.
Et bien ! pour ma langue gourmande,
Plus que la vôtre n’est normande,
Si saint Pierre ouvrait son volet
Seulement pour une seconde :
Si je suis là, si je le vois,
Bien que je doute qu’il réponde,
Je lui demande la plus ronde
Des lunes qui rient dans les bois.
Et si, — surprise ! et joie extrême ! —
J’entends : « tiens ! enfant, la voici ! »
Comme avec tes baisers que j’aime,
Je me barbouille tout de crème,
Sans seulement dire : merci.
-Germain Nouveau-
Poète français né le 31 juillet 1851
à Pourrières (Var) où il est décédé le 4 avril 1920.
Ceci est ma participation au double jeudi poésie
L’un pour Asphodèle sur son blog
« Les lectures d’Asphodèle »
L’autre pour les Croqueurs de Môts
Barre 140 menée par Jeanne Fadosi
Qui nous demande un défi sur l’ image
En haut de page!!!
Je résiste sur les montagnes hautes de Naplouse
Je résiste dans la mer encerclée de Gaza
Je résiste au pied de collines occupées de Ramallah
Je résiste sur la terre sacrée de Jérusalem
Je résiste sur la terre sainte de Bethlehem
Je résiste en Palestine et pour la Palestine.
Aux côtés des oliviers menacés de Jenin, je résiste !
Sur ma terre confisquée à Hébron, je résiste !
Près des rares orangeraies de Java, je résiste !
Prés des dattiers mûrs de Jéricho, je résiste !
Contre les colons illégaux, je résiste !
Contre les soldats agresseurs, je résiste !
Contre l’impunité des oppresseurs, je résiste !
Contre la terrible violence des occupants, je résiste !
Face à un usurpateur arrogant, je résiste !
Malgré le silence assourdissant
Et malgré l’hypocrisie latente, je résiste !
En dépit de l’injustice, je résiste !
Je résiste pour la paix et je résiste en paix !
Par ma lutte pacifique, je résiste !
Par ma présence riche en humanité, je résiste !
Par une poésie engagée qui creuse son sillon, je résiste !
Avec la force de mon droit, je résiste !
Avec ma plume et mes vers, je résiste !
Avec mon existence sur ma terre, je résiste !
Avec ma persévérance et ma foi, je résiste !
Avec ma glaise d’amour et de tolérance, je résiste !
Avec l’arme indestructible de mon espoir, je résiste !
Pour une graine d’espérance, je résiste !
Pour une nuit magique, toujours lumineuse, je résiste !
Pour le courage de la mère d’un martyr qui sait pardonner, je résiste!
Pour le retour d’un réfugié, je résiste !
Pour une cause juste et noble, je résiste !
Pour créer de nouveaux horizons d’espérance, je résiste !
Pour que nos arbres grandissent où vivent leurs racines, je résiste !
Pour en finir avec le nuage de l’horreur qui planait sur la Palestine, je résiste!
Puisque ma patience est un génie, je résiste !
Puisque je suis soutenu par la bravoure des solidaires, je résiste !
Puisque mon sourire est plus puissant que leurs armes, je résiste !
Puisque les épées de la victoire brillent dans mes yeux, je résiste !
Puisque je suis attaché à la vie, je résiste !
Pour arrêter la machine infernale de cette occupation
Qui continue de fustiger inlassablement, je résiste !
Pour allumer sans éclipse la lumière de notre avenir, je résiste !
Pour guérir les blessures et la douleur des années noires, je résiste !
Pour rendre leur sourire à nos enfants traumatisés, je résiste !
Pour effacer le désespoir de nos jeunes enfermés, je résiste !
Pour arrêter le génocide et les crimes arbitraires contre mon peuple, je résiste !
Pour la reconnaissance de nos droits légitimes, je résiste !
Pour que mon cri légitime contre l’injustice soit entendu, je résiste !
Pour un monde plus humain et plus humaniste, je résiste !
Dans la dignité, je résiste !
Loin de la haine, je résiste !
Pour l’humanité, je résiste !
Pour la vie et la paix, je résiste !
Ziad Medoukh est un professeur de français palestinien.
Responsable du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza,
Et coordinateur du Centre de la paix de cette université.
Il a terminé ses études de didactique du français à l’université de Paris VIII
Où il obtint en 2009 un doctorat en Sciences du Langage.
Il est l’auteur de nombreuses publications
Concernant l’enseignement du français en Palestine et aussi la non-violence.
Je remercie mon amie
Qui m’a fait connaître cet auteur
Un grand Monsieur qu’elle connait personnellement
Avec qui elle défend la cause de la Palestine.
Par ce poème je participe au double jeudi poésie
L’un chez les Croqueurs de Môts
Enriqueta à la barre, sur le thème « Résistance »
L’autre chez Asphodèle
Sur le blog « Les lectures d’Asphodèle »
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