D’un abîme à un autre
Je me promène souriant
A l’ironie de mon sort d’apôtre
Du bonheur recherché et toujours se dérobant.
On ne se méfie jamais assez
De ses moments éphémères
Où l’on se croyait arrivé
Dans ses ports espérés après tant de galères.
Triste sort n’est que recommencement
Ironique, illusoire et taquin
Qui nous ballotte au gré des vents
Pour mieux nous aplatir d’un revers de main.
-Max Bailleul-
Je viens de faire connaissance avec cet auteur sur Webnet
Qui est une rubrique qui rassemble des poèmes publiés par des internautes.
Ce monsieur ne figure pas dans les grands classiques de la poésie
Mais je pense qu’il a le mérite d’être connu
Par ce poème je participe au double jeudi poésie
L’un pour les Croqueurs de Mots
C’est Lilousoleil qui nous mène en bateau
Pour cette fois elle nous demandait d’interpréter en poésie
L’image en haut de la page.
L’autre est pour le jeudi poésie
Chez Asphodèle.
Toi le philosophe
Qui m’apostrophe
Chaque nuit tu vagabondes
Dans mon monde
Comme un fantôme diaphane
Dans une vielle cabane.
De derrière ta psyché
Bien caché
En toute transparence
Tu joues de mon innocence
Tu me demandes d’être honnête
Mais la vérité tu n’acceptes
J’aimais pourtant quand ta poésie
Rimait avec fantaisie
Mais tu viens de lever le voile
Sur ce que tu représentes sur la toile
Tes mots savants
Sont devenus pour moi insignifiants
Tu parles dans le brouillard
Tu joues à colin-maillard
Derrière un foulard de dentelle
Dans une lumière artificielle
Je te crains moins lorsque tu es visible
Que lorsque tu te fais invisible
Ta nouvelle politique
Prend des goûts de vomique
Tu cherches à briller
Mais le cristal est usé
Ton énigme est introuvable
Parce qu’elle est déplorable
Avec toi mon vin s’est transformé en eau
Il est devenu aussi insipide
Que toi tu es devenu schizoïde
Tu voulais voir ma nudité
La voici en toute virtualité
Ton lagon je n’ai fait que traverser
Je ne veux plus m’y arrêter
ADIEU
-dimdamdom-
Quand j’ai écrit ce poème
Je ne cherchais pas à faire du mal à qui que ce soit,
Même si mes mots étaient ciblés
Jamais je n’ai dit à qui ils s’adressaient
Mais aujourd’hui je les utilise comme riposte
Aux évènements tragiques qui ont secoué la France.
Souvent j’utilise ma poésie pour évacuer mes maux,
Tout en laissant à chacun la possibilité de les interpréter selon leur motivation
Mais en aucun cas je ne veux ouvrir un débat sur les miennes.
Je participe au jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots
Enriqueta nous demandant d’écrire sur le thème
« Belle ou beau tout nu »
Et je dédie ce poème à Asphodèle et sa communauté des Plumes.
Voici une raison de plus qui me donne l’envie de me taire!!!
Rien à dire
C’est bien ça le pire
Il faut que tu te taises
C’est ça qui me pèse
Il faut que tu t’inclines
C’est ça qui me chagrine
Il faut que tu mentes
C’est ça qui me tourmente
Il faut que tu te venges
C’est ça qui me dérange
Il faut que tu doutes
C’est ça qui me dégoute
Demande moi de rire
C’est tout ce que je peux faire de pire!!!
-dimdamdom-
Voici ma façon de rendre hommage
A Charlie Hebdo
Touché en plein coeur de la liberté d’expression Française!!!
LE CADEAU PARFAIT
Elle a parcouru plusieurs kilomètres
Pour trouver le cadeau parfait pour son enfant.
Un beau soir, après deux longues soirées, fatiguée,
Elle a pensé lui demander ce que lui voulait.
Et, voici l’étrange liste des cadeaux qu’il a suggérée:
J’aimerais, me dit-il, être Félix, notre petit chat,
Pour être pris dans vos bras moi aussi
Chaque fois que vous revenez à la maison…
J’aimerais être un baladeur,
Pour me sentir parfois écouté par vous deux,
Sans aucune distraction, pour que vous n’ayez, au bout de vos oreilles,
Que mes paroles fredonnant l’écho de ma solitude…
J’aimerais être un journal pour que vous preniez un peu de temps
Chaque jour pour me demander de mes nouvelles…
J’aimerais être une télévision pour que, avant de vous endormir le soir,
Vous preniez au moins une minute pour me regarder avec intérêt…
J’aimerais être une équipe de hockey pour toi, papa,
Afin de te voir t’exciter de joie après chacune de mes victoires.
Et pour toi, maman, je voudrais être un roman,
Afin que tu puisses lire mes émotions…
À bien y penser, je n’aimerais être qu’une chose:
Un cadeau inestimable pour vous deux…
Ne m’achetez rien:
Permettez-moi seulement de sentir que je suis votre enfant…
-auteur inconnu-
J’ai puisé ce texte sur le net
Pas facile de trouver un poème sur le thème de Noël
D’auteurs plus connus.
Je pense que les mots de cet enfant
Ont le mérite d’être lus
Même si l’auteur reste inconnu.
Aux jeudis poésie
L’une pour les Lectures d’Asphodèle
Vous accédez aux blogs organisateurs.
Voici venu le temps où les feuilles jaunies
Jonchent le sol boueux de leurs débris épars —
Dans le ciel alourdi de brumes infinies
Les lugubres corbeaux chantent de toutes parts.
C’est le temps où chacun rend un culte pieux
A ceux qu’il a connus quand ils étaient sur terre,
Où l’âme cherche une âme et scrute en vain les cieux…
Le temps qui voit fleurir le morne cimetière.
O Vivants d’autrefois, qui n’êtes que des ombres
En un monde inconnu jaloux de son secret,
Savez-vous que mon cœur empli de pensers sombres,
Garde de votre mort un éternel regret ?
O Morts, par qui nos jours s’écoulèrent si doux,
Nous vous gardons encor le meilleur de nous-même
Puisqu’aux heures de deuil qu’obscurcit un ciel blême
Nos souvenirs vous font vivants auprès de nous !…
-Alfred de Musset-
Nous voici à la veille de la Toussaint
Hommage que je préfère à la fête d’Halloween
Peut-être parce que je suis née le jour des morts
Voilà pourquoi je partage ce poème aujourd’hui
Pour la poésie du jeudi
Chez Asphodèle
En cliquant sur l’image
Vous accédez au blog
« Les lectures d’Asphodèle »
Je dépose ce poème chez toi Evajoe
Tout en te demandant de m’excuser
Pour mon manque de partage en ce moment
J’espère pouvoir bientôt ressurgir 😉
Aujourd’hui deux participations
Pour le prix d’une.
L’une pour le jeudi de la poésie chez Asphodèle
En cliquant sur l’image
Vous accédez au blog « Les lectures d’Asphodèle »
L’autre pour les Croqueurs de Mots
En cliquant sur l’image
Vous accédez au blog
De la communauté des Croqueurs de Mots
Où je demande (c’est moi qui suis à la barre)
De mettre en avant une expression connue.
Ici j’ai choisi « Mort aux vaches »
Utilisée par Georges Brassens
Dans une chanson dont le titre est « Hécatombe »
Issu de son album « La mauvaise réputation »
« Mort aux vaches, Mort aux lois, vive l’anarchie! »
A chaque fois qu’il chantait L’hécatombe à Bobino en ’72,
Le public s’enthousiasmait systématiquement en applaudissant
Le mot « anarchie ».
Systématiquement, Brassens allait prendre un verre d’eau
Après la chanson et disait: » Ils ne comprennent rien à l’anarchie « .
Avec ses chansons, le petit bonhomme qui n’aura jamais suivi les chemins
Qui mènent à Rome partageait contes et histoires avec son auditoire,
En même temps qu’il tenait face à son public.
Brassens provoquait le monde entier lorsqu’il se posait en scène
Avec ses trois accords, et il est un peu regrettable que la majeure partie
Du public n’ait retenu que ces trois accords, précisément.
Hécatombe
Au marché de Briv’-la-Gaillarde
A propos de bottes d’oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C’est un usag’ bien établi
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout’ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l’assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j’bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J’exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: « Hip, hip, hip, hourra! »
Frénétiqu’ l’un’ d’elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: « Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l’anarchie! »
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s’lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j’ose
Le dire tellement c’est bas
Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avait pas
Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avait pas
-Georges Brassens-
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-là à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
-Mère Teresa-
Tous les 15 jours, je participe
Aux défis des jeudis poésie
L’un chez Asphodèle
En cliquant sur l’image vous accédez à son blog.
L’autre pour les Croqueurs de Mots
Mené par Martine (Quai des mots)
Dont le thème est « La chance »
En cliquant sur l’image vous accédez
Au blog de la communauté des Croqueurs de Mots
On piétine la boue
En attendant le car
Le car est en retard
La colère qui bout.
Enfin, voici le car
Il fait gicler la boue
On voyage debout
Le car est en retard.
Ça sent le drap mouillé
La sueur qui s’évapore
Sur les vitres la buée
Ce moyen de transport
Nous amène à la ville
On s’y fait insulter
Des agents peu civils
Nous y mépriseraient
Si farauds du terroir
On leur un peu marchait
Sur leurs vastes panards
En allant au marché
Les garçons de café
Nous servent peu aimables
Ils n’ont pas de respect
Pour la terre labourable
La journée est finie
On rentre par le car
La boue toujours jaillit
Pressée par les chauffards
Voici notre village
Voici notre maison
Il pleut, il pleut, bergère
Rentre tes bleus moutons
-Raymond Queneau-
Aujourd’hui je joins deux participations
L’une pour le jeudi de la poésie chez Asphodèle
L’autre pour le jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots
Dont le thème est « L’herbe et le béton »
Un thème qui me parle beaucoup
Moi qui vit en ville
Et qui est en quête d’une vie sans béton.
J’aime beaucoup la poésie obsolète de Raymond Queneau .
En cliquant sur les images vous accédez
Aux blogs organisateurs de ces jeudis poésie.
A qui la faute ?
Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?
– Oui.
J’ai mis le feu là.
– Mais c’est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d’oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,
Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l’horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu’il brille et qu’il les illumine,
Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d’esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître
À mesure qu’il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l’homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l’erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !
– Je ne sais pas lire.
-Victor Hugo-
A qui la faute?
Pour ma part c’est la faute à mon addiction pour mon PC
Je ne prends plus le temps de lire
Et je le regrette beaucoup
Alors je profite de mes vacances
De mes trajets en voiture
Pour lire, car voyez vous un bon bouquin coûte moins cher que la 4G
Dès qu’on sort des frontières autorisées par notre fournisseur internet 😉
Voici ma double participation pour ce jeudi poésie
-L’une pour la communauté des Croqueurs de Mots-
A la barre Enriqueta
Thème : La bibliothèque
En cliquant sur l’image vous accédez
Sur le blog de la communauté des Croqueurs de Mots.
Où je vous souhaite la bienvenue
– L’autre pour La poésie du jeudi chez Asphodèle-
En cliquant sur l’image vous accédez au blog d’Asphodèle
Qui vous souhaite la bienvenue.
Il était penché
Au dessus de la falaise
Prêt à basculer
Au bord du malaise
Elle était juste derrière
Prête à l’empêcher
De tomber tête la première
Dans l’obscurité
Il ne l’entendait plus
A cause du vent pensait-elle
Où est passé celui qu’elle a connu
Il n’était plus rationnel
Il lui fallut du temps
Pour le ramener à elle
Elle lui parlait doucement
La nuit était belle
Et comme par magie
Elle vit dans ses yeux perdus
Cette indescriptible envie
D’oublier leurs malentendus
Dans cette nuit pas si noire
Elle l’invita à quitter sa chaise
Et de venir s’asseoir
A côté d’elle au bord de la falaise
Tous les deux regardaient maintenant
Dans la même direction
Comme des enfants
Qui revenaient à la raison.
-La Raison-
Je participe aux jeudis poésie
Sur la communauté des Croqueurs de Mots
Pour la barre 126
Menée par Jeanne Fadosi
Dont le thème est » la chaise »
En cliquant sur l’image
Vous arriverez sur le blog de la communauté des Croqueurs de Mots
Où vous êtes les bienvenus.
Je participe également
Au jeudi de la poésie chez Asphodèle
En cliquant sur l’image
Vous arriverez sur le blog d’Asphodèle
Où de bien entendu vous êtes les bienvenus aussi 😉
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