L’âne vert 2014 (dimdamdom59)
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J’approchais d’une clairière
C’est là que je l’ai découvert
Ce petit âne tout vert
Avec deux petits cailloux argileux
Je lui ai donné des yeux
Avec un petit galet
Je lui ai donné un nez
Il m’a regardée
M’a humée
Et m’a remerciée!!!
-dimdamdom-
Puis en parcourant le net
J’ai trouvé ceci …
L’âne vert 1911 (Chagall)
Puis j’ai cherché un poème
Qui irait bien avec cette peinture
Et j’ai trouvé ceci …
J’aime l’âne
J’aime l’âne si doux
marchant le long des houx.
Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles ;
et il porte les pauvres
et des sacs remplis d’orge.
Il va, près des fossés,
d’un petit pas cassé.
Mon amie le croit bête
parce qu’il est poète.
Il réfléchit toujours.
Ses yeux sont en velours.
Jeune fille au doux cœur,
tu n’as pas sa douceur :
car il est devant Dieu
l’âne doux du ciel bleu.
Et il reste à l’étable,
fatigué, misérable,
ayant bien fatigué
ses pauvres petits pieds.
Il a fait son devoir
du matin jusqu’au soir.
Qu’as-tu fait jeune fille ?
Tu as tiré l’aiguille…
Mais l’âne s’est blessé :
la mouche l’a piqué.
Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.
Qu’as-tu mangé petite ?
— T’as mangé des cerises.
L’âne n’a pas eu d’orge,
car le maître est trop pauvre.
Il a sucé la corde,
puis a dormi dans l’ombre…
La corde de ton cœur
n’a pas cette douceur.
Il est l’âne si doux
marchant le long des houx.
J’ai le cœur ulcéré :
ce mot-là te plairait.
Dis-moi donc, ma chérie,
si je pleure ou je ris ?
Va trouver le vieil âne,
et dis-lui que mon âme
est sur les grands chemins,
comme lui le matin.
Demande-lui, chérie,
si je pleure ou je ris ?
Je doute qu’il réponde :
il marchera dans l’ombre,
crevé par la douceur,
sur le chemin en fleurs.
-Francis Jammes-
Ne trouvez-vous pas une ressemblance entre mon thème tout simpliste
Et celui de ces deux grands auteurs???
Ce qui m’amène à la citation suivante
Pour le dico-citation
Sur l’annuaire pour les Nuls
Mien, tien. – Voilà le commencement et l’image de l’usurpation de toute la terre.
Silence
Parfois du peux être d’or
Parfois tu peux être long
Parfois tu peux être un ordre
Parfois du peux être grand
Parfois du peux en dire long
Parfois pesant parfois nécessaire
Parfois définitif
Tu peux être aussi le plus grand des mépris
Souvent incompris tu peux faire souffrir
Et quand les mots ce sont tus
Et que les maux sont là
Tu restes jusqu’à ce que tu sois rompu
Alors chut… silence
“Auteur inconnu”
Il arrive parfois que nous ayons besoin de silence
Mais trop souvent on s’imagine
Que si l’on se retranche dans le silence trop longtemps
On nous oubliera très vite.
Mais cette fois je fais le voeux
De pouvoir me taire une petite semaine
Ce n’est pas gagné parole de bavarde 😉
Je serai donc absente toute la semaine prochaine
Il n’y aura pas de Dico-citations
Je vous donne congé
C’est pas gentil ça hihi!!!
Retour prévu pour le dimanche 11 mai
Vous m’attendez hein 🙂
Voici donc ma participation
Au dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Le silence donne aux femmes une grâce qui leur sied. »
Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »
Lilousoleil à la barre 121
Les jeudis/poésie laissés libres
Une tomate
A l’allure un peu patate
Un jour sur l’asphalte
Se prit les pattes
Quand je vous dis qu’elle est patate
Cette pauvre tomate
Passant par là, une jolie pâte
Lui proposa, d’en faire un coulis de tomates
A cette proposition la tomate
Devint écarlate
En rougissant voilà qu’elle éclate
Au plus grand plaisir de dame pâte
Qui proposa ni une ni deux à cette pauvre tomate
De venir agrémenter son plat de pâtes
Ce qu’accepta aussitôt la tomate
Sort plus enviable que de périr sur l’asphalte
-dimdamdom-
Une brise MARINE a soufflé ce matin!
Elle a soufflé partout, tout au long des chemins.
«Debout » disait la brise à tous les braves gens,
«Debout, allez, debout, tous, en avant ! ».
Alors le paysan s’étira, se leva…
Et le maçon partit, gamelle sous le bras.
Le patron se planta devant son atelier…
Et sourit au passage à tous ses ouvriers.
Et puis le fonctionnaire se saisit d’un dossier,
Et l’écolier finit, enfin, par s’éveiller.
« Debout ! » disait la brise.
Le bedeau accorda son vieil orgue s’en fut,
Et le marin-pêcheur vérifia son chalut.
L’instituteur nota la date au tableau noir,
Le routier alluma son moteur et ses phares,
La caissière compta un à un ses billets,
L’infirmière enfila sa blouse immaculée.
« Debout ! » disait la brise.
Le commerçant fébrile fit quelques pas dehors,
Le pilote s’assit à son tableau de bord,
Le chercheur insomniaque se versa un café,
Le boulanger sortit la nouvelle fournée,
Le typo mit en page les dernières rumeurs,
Le soldat, impeccable, salua les couleurs.
« Debout ! » disait la brise.
Pendant que le dealer, le voleur, le violeur,
Racketteur, proxénète, politicien menteur,
Le siffleur insolent des hymnes nationaux,
L’incendieur de drapeau, d’autobus ou d’autos,
Ou l’agresseur de prof, le rappeur insultant,
Dormait paisiblement, dormait profondément.
« Debout ! » disait la brise.
Puis, elle se fit vent,
le vent se fit tempête,
La tempête ouragan…
Qui balaya d’un coup dormeurs et malfaisants.
Une brise a soufflé ce matin…MARINE…Enfin,
Il était temps !
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A toi l’auteur que je préfère laisser inconnu
Qui ne gagne pas à être connu
Voici donc ma réponse!!!
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Pauvre France
Entre les deux ton coeur balance
A ne pas savoir ce que tu veux
Personne ne pourra dénouer les noeuds
Un jour tu cries espoir
L’autre tu broies du noir
Tu cherches la perfection
Dans un monde en contradiction
Oui mais attention quand tu verras bleu
Il te faudra soigner tes bleus
Ton identité ils n’en ont cure
Ils te jetteront en pâture
14/18 te souviens-tu
De l’identité de nos Poilus?
-dimdamdom-
Souvent j’utilise ma poésie pour évacuer mes mots,
Je laisse à chacun la possibilité de les interpréter selon leur motivation
Quant à moi je n’ouvre pas de débat sur les miennes.
Alors à vous tous qui me lisez,
Considérez que cet article n’est autre qu’un exercice d’écriture
Auquel j’aime participer.
Ceci est ma participation
Au dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
Ce soir j’ai une mission en l’air
Te prendre en missionnaire
Pour une si belle conquête
Nous jouirons en levrette
Une nuit de passion
De jolis papillons
Ton corps je dévoile
En une belle étoile
Ton parfum m’enivre
En union de Tigre
Quel beau manège
En union de singe
Nous jouirons ce soir
En une balançoire
Ton corps isiaque
Chevauchée d’Andromaque
Je dresse ma plume
Pour une belle enclume
Tu es une merveille
En alliance d’Abeille
J’aime celle du roseau
Et celle des ciseaux
Je te déguste d’un bout
En fente du bambou
Tel le sirop d’érable
Délicieuse en union de crabe
Nos corps fondus
En une suspendue
Ces moments nous en font
Même la posture d’Eléphant
Quelle délicatesse
En position de déesse
Viens là ma puce
Pour une ardente Lotus
Mots d’amour en langue romane
Une exquise courtisane
Toi ma romancière
Qui aimes celle des cuillères
Notre passion accoucha
Une belle union de chat
Tu me reviendras
En position d’Indra
Assis debout …
En mobile de la roue
Vapeur sur la vitre
Voile notre union de l’huître
Tout a commencé apparemment
En union des amants !
-auteur inconnu-
Ce qui m’amène à cette citation du Kama Sutra
Pour le dico-citation
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Quelque chose que l’un des amants fasse à l’autre,
Celui-ci doit lui rendre la pareille:
Baiser pour baiser,
Caresse pour caresse,
Coup pour coup. »
Elles étaient trois
Se promenant au bois
Toutes les trois aimaient se retrouver
Pour se raconter de petites histoires
Parfois du matin au soir
Tantôt qui les faisaient éclater de rire
Tantôt faisant éclater leur ire
Elles avaient du caractère
Aucune ne se laissait faire
Mais une fois les choses dites
Elles revenaient à leurs rites
Jusqu’au jour, un renard
Apparut sans crier gare
Il n’était pas méchant en apparence
Il fit quelques pas de danse.
Et les trois amies furent aussitôt séduites
Oubliant de prendre la fuite
Faut dire qu’il avait un beau langage
Et savait y faire pour complimenter son entourage.
Il avait bien une tanière
Mais chaque fois qu’on trouvait son repère
Il faisait en sorte
Que close soit sa porte.
Jusqu’au jour l’une d’elle
Et se fut sans appel
Comprit son jeu
Ce qui le rendit quelque peu furieux
Il fit tant et si bien de semer la zizanie
Que se séparèrent les trois amies .
L’une tenta bien de justifier
Son attitude face à ce renard futé
Mais les deux autres ne voulurent rien entendre.
Elles laissèrent partir leur amie sans mots dire
Oubliant tout qui jusqu’ici les avait fait tant rire!!!
Celle-ci, partit non sans se retourner
Avec le coeur profondément blessé
Laissant entendre
Que plus jamais elle ne se laisserait prendre .
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls!!!
« Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain,
Les routes de la terre seraient tellement plus agréables ! »
Les 14 mots imposés pour le jeu de la saint Valentin
Sur l’annuaire pour les Nuls
Etaient les suivants :
illusions-escroquerie-conférence
vie-utilisateur-téléphone
glace-point-hasarda-cambrure
soleil-réfléchir-parsemée-année
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Te souviens-tu c’était en quatorze
Un quatorze exactement
En ce temps là point de téléphone
Et encore moins de smartphone
Pas de nom d’utilisateur ou de mot de passe
Pour s’écrire des mots d’amour
Je me souviens cette année là
Nos regards qui n’étaient pas de glace
Se sont croisés lors d’une conférence internationale
Dont le thème était “Paix dans le monde”
Tu parles d’une escroquerie, un déballage d’illusions.
On ne nous a pas laissé réfléchir longtemps
Puisqu’une semaine après tu partais pour le front.
Pendant ces quatre années nous nous écrivions
Et chaque jour notre amour se renforçait
Tu n’avais pas encore découvert ma jolie cambrure
Mais tu es resté patient jusqu’à ton retour,
Où tu te hasardas à demander ma main à mon père
Te souviens-tu c’était en quatorze
Un quatorze exactement
Il faisait soleil, le parvis de l’église était parsemé
De roses rouges emblème de toute une vie d’amour.
-dimdamdom-
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé
Ne serait que pure coincidence
Ayant pris le pli
De faire du deux en un
Voir même du trois en un
J’ai décidé d’utiliser cette lettre
Que vous avez déjà lu ailleurs 😉
Pour répondre à la proposition honnête de
En 1914, débutait une guerre mondiale terrible
qui allait durer quatre longues années.
Certains d’entre nous ont même connu un grand-père,
une grand-mère, ou quelqu’un d’autre qui l’a vécue.
Pour honorer ces personnes, et savoir comment
on vivait il y a cent ans exactement, et ce qui s’est passé,
je vous propose une nouvelle chronique à laquelle vous pourrez participer,
sous quelque forme que ce soit
( en commentant ou non, en prose, en vers…),
Pour en savoir plus c’est ICI
Aussi pour compléter ma prose ci-dessus
Sur le sujet du mariage en ces temps de guerre
J’ai trouvé ce petit témoignage
Qui je vous garantis n’est vraiment que pure coïncidence🙂
1914-1918: le destin bouleversé des familles
« Mon grand-père, Francisque, né à Lyon en 1888,
était employé aux écritures comptables dans une société de sa ville natale
où son avenir semblait tout tracé: carrière à Lyon et mariage avec une Lyonnaise.
La guerre en a décidé autrement en l’envoyant au front,
au sein du 3e R.I., où il sera blessé à plusieurs reprises,
ce qui lui vaudra de passer à l’arrière pour quelques semaines de convalescence.
Il se retrouvera ainsi à Agon-Coutainville, petite station balnéaire de la Manche
où des hôtels et des villas avaient été réquisitionnés
comme lieux de soins et de repos pour les combattants.
Dès le lendemain de son arrivée, il poussa la porte du bazar Percepied
– nom d’autant plus pittoresque qu’il était blessé au pied –
pour y acheter une carte postale, afin de donner des nouvelles à ses parents.
La vendeuse se nommait Adrienne.
Elle avait 22 ans, lui 28. Ils ont longuement bavardé,
ont fait de longues promenades en bord de mer.
Il lui promit que s’il échappait à cette boucherie, il reviendrait l’épouser.
Il en réchappa et se hâta de tenir parole,
l’épousant en 1919 à Agon et ouvrant rapidement un bazar,
où il vendait des articles de pêche,
des jouets de plage, des produits photographiques,
et Adrienne des étoffes, de la parfumerie,
des articles de ménage, sans oublier… des cartes postales! »
Témoignage de Xavier Guyot.
Le prédateur
N’a pas de coeur
Ce n’est pas par hasard
Qu’il entre chez vous sans crier gare
Il parle de tout
Parle de vous partout
Il est beau parleur
Souvent enjôleur
Il dit de sa vie
Qu’elle n’est que mépris
Il fait en sorte
Que vous lui ouvriez votre porte
Il vous amadoue pour ensuite
Prendre la fuite
Et ressort de chez vous sans égard
En vous laissant ballant sur le quai d’une gare
Avant que vous compreniez
Qu’il a une vie dérangée,
Peut-être une sexualité malheureuse,
Voir défectueuse
C’est trop tard il a ouvert votre coeur
Tel un prédateur.
-dimdamdom-
Un texte sur une image chez
Etrange présence
Je ne suis pas plus ni moins poète
Que vous ne l’êtes
Je n’ai pas fait l’académie
Juste que j’aime la poésie
J’aime les jolis mots
Ceux qui expriment nos maux
Est poète aussi celui qui vous donne l’envie
D’aimer la poésie
En partageant des mots jolis
Empruntés à autrui
Partagez tout ce qui vous passe par la tête
Sans vous prendre la tête
Et pourquoi pas de sexe
N’ayez aucun complexe
En pratiquant cet art qui plane sur nos vies
Chaque jour devient alors poésie
-dimdamdom-
Voici ma participation
Au défi d’Evy
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