Les 14 mots imposés pour le jeu de la saint Valentin
Sur l’annuaire pour les Nuls
Etaient les suivants :
illusions-escroquerie-conférence
vie-utilisateur-téléphone
glace-point-hasarda-cambrure
soleil-réfléchir-parsemée-année
&&&&&
Te souviens-tu c’était en quatorze
Un quatorze exactement
En ce temps là point de téléphone
Et encore moins de smartphone
Pas de nom d’utilisateur ou de mot de passe
Pour s’écrire des mots d’amour
Je me souviens cette année là
Nos regards qui n’étaient pas de glace
Se sont croisés lors d’une conférence internationale
Dont le thème était “Paix dans le monde”
Tu parles d’une escroquerie, un déballage d’illusions.
On ne nous a pas laissé réfléchir longtemps
Puisqu’une semaine après tu partais pour le front.
Pendant ces quatre années nous nous écrivions
Et chaque jour notre amour se renforçait
Tu n’avais pas encore découvert ma jolie cambrure
Mais tu es resté patient jusqu’à ton retour,
Où tu te hasardas à demander ma main à mon père
Te souviens-tu c’était en quatorze
Un quatorze exactement
Il faisait soleil, le parvis de l’église était parsemé
De roses rouges emblème de toute une vie d’amour.
-dimdamdom-
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé
Ne serait que pure coincidence
Ayant pris le pli
De faire du deux en un
Voir même du trois en un
J’ai décidé d’utiliser cette lettre
Que vous avez déjà lu ailleurs 😉
Pour répondre à la proposition honnête de
En 1914, débutait une guerre mondiale terrible
qui allait durer quatre longues années.
Certains d’entre nous ont même connu un grand-père,
une grand-mère, ou quelqu’un d’autre qui l’a vécue.
Pour honorer ces personnes, et savoir comment
on vivait il y a cent ans exactement, et ce qui s’est passé,
je vous propose une nouvelle chronique à laquelle vous pourrez participer,
sous quelque forme que ce soit
( en commentant ou non, en prose, en vers…),
Pour en savoir plus c’est ICI
Aussi pour compléter ma prose ci-dessus
Sur le sujet du mariage en ces temps de guerre
J’ai trouvé ce petit témoignage
Qui je vous garantis n’est vraiment que pure coïncidence🙂
1914-1918: le destin bouleversé des familles
« Mon grand-père, Francisque, né à Lyon en 1888,
était employé aux écritures comptables dans une société de sa ville natale
où son avenir semblait tout tracé: carrière à Lyon et mariage avec une Lyonnaise.
La guerre en a décidé autrement en l’envoyant au front,
au sein du 3e R.I., où il sera blessé à plusieurs reprises,
ce qui lui vaudra de passer à l’arrière pour quelques semaines de convalescence.
Il se retrouvera ainsi à Agon-Coutainville, petite station balnéaire de la Manche
où des hôtels et des villas avaient été réquisitionnés
comme lieux de soins et de repos pour les combattants.
Dès le lendemain de son arrivée, il poussa la porte du bazar Percepied
– nom d’autant plus pittoresque qu’il était blessé au pied –
pour y acheter une carte postale, afin de donner des nouvelles à ses parents.
La vendeuse se nommait Adrienne.
Elle avait 22 ans, lui 28. Ils ont longuement bavardé,
ont fait de longues promenades en bord de mer.
Il lui promit que s’il échappait à cette boucherie, il reviendrait l’épouser.
Il en réchappa et se hâta de tenir parole,
l’épousant en 1919 à Agon et ouvrant rapidement un bazar,
où il vendait des articles de pêche,
des jouets de plage, des produits photographiques,
et Adrienne des étoffes, de la parfumerie,
des articles de ménage, sans oublier… des cartes postales! »
Témoignage de Xavier Guyot.
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