Ton œil profond d’hidalgo tango,
Tes joues creusées, oh guérillero,
L’tourbillon des belles danseuses rêveuses
Que la révolution rend nerveuses,
Mais l’estomac y tient pas le tempo.
Tombe de haut, gringo, pistolero,
Dans la crème chantilly, les gâteaux.
Le gros bibendum que t’as dans l’cœur,
Tu l’as trouvé beau dans le temps, petite sœur.
Soixante kilos d’échevelé poète,
Tout livide au milieu des tempêtes
Mais l’estomac y tient pas la rime.
L’albatros patauge dans l’ice cream.
Nous voilà jolis, nous voilà beaux,
Tout empâtés, patauds, par les pâtés les gâteaux.
Nous voilà beaux, nous voilà jolis,
Ankylosés, soumis, sous les kilos de calories.
On est foutu on mange trop.
On est foutu on mange trop
On est foutu on mange trop
Mais qu’est-ce qu’on fera quand on sera gros ?
Papa Mambo !
Roulait des hanches en douceur le chanteur,
Dans son habit cœur, belle minceur,
Le poster fatal au-dessus du lit,
Mais la petite fille d’alors elle a grossi
Et la groupie fait de la bonne cuisine.
Le chanteur a débordé de son jean.
Nous voilà jolis, nous voilà beaux,
Tout empâtés, patauds, par les pâtés les gâteaux.
Nous voilà beaux, nous voilà jolis,
Ankylosés, soumis, sous les kilos de calories.
On est foutu on mange trop
On est foutu on mange trop
On est foutu on mange trop
-Paroles de Alain Souchon-
Voici ma participation au deuxième jeudi poésie
Mené par Jeanne Fadosi
Sur la communauté des Croqueurs de Môts.
J’ai choisi Alain Souchon
Que j’apprécie beaucoup pour sa poésie contemporaine..
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