Toi le philosophe
Qui m’apostrophe
Chaque nuit tu vagabondes
Dans mon monde
Comme un fantôme diaphane
Dans une vielle cabane.
De derrière ta psyché
Bien caché
En toute transparence
Tu joues de mon innocence
Tu me demandes d’être honnête
Mais la vérité tu n’acceptes
J’aimais pourtant quand ta poésie
Rimait avec fantaisie
Mais tu viens de lever le voile
Sur ce que tu représentes sur la toile
Tes mots savants
Sont devenus pour moi insignifiants
Tu parles dans le brouillard
Tu joues à colin-maillard
Derrière un foulard de dentelle
Dans une lumière artificielle
Je te crains moins lorsque tu es visible
Que lorsque tu te fais invisible
Ta nouvelle politique
Prend des goûts de vomique
Tu cherches à briller
Mais le cristal est usé
Ton énigme est introuvable
Parce qu’elle est déplorable
Avec toi mon vin s’est transformé en eau
Il est devenu aussi insipide
Que toi tu es devenu schizoïde
Tu voulais voir ma nudité
La voici en toute virtualité
Ton lagon je n’ai fait que traverser
Je ne veux plus m’y arrêter
ADIEU
-dimdamdom-
Quand j’ai écrit ce poème
Je ne cherchais pas à faire du mal à qui que ce soit,
Même si mes mots étaient ciblés
Jamais je n’ai dit à qui ils s’adressaient
Mais aujourd’hui je les utilise comme riposte
Aux évènements tragiques qui ont secoué la France.
Souvent j’utilise ma poésie pour évacuer mes maux,
Tout en laissant à chacun la possibilité de les interpréter selon leur motivation
Mais en aucun cas je ne veux ouvrir un débat sur les miennes.
Je participe au jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots
Enriqueta nous demandant d’écrire sur le thème
« Belle ou beau tout nu »
Et je dédie ce poème à Asphodèle et sa communauté des Plumes.
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