Sale temps
Les mouches pètent
C’est ce que l’on me répète
Tout le temps
Vous n’allez pas en remettre une couche
Moi j’aime pas que les mouches pètent
Et surtout que l’on me répète
Qu’il fait sale temps
Alors je mets mon imper
Je rajoute une ou deux couches
J’emmène mon tue-mouche
Et je sors de mon repaire
Et si une seule mouche
Ose lever son derrière
Avec un air un peu trop fier
Je lui envoie une giclée de mon tue-mouche
Enfin tout ça pour vous dire
Qu’il est difficile de faire des rimes
Lorsqu’on déprime
Et surtout quand on n’a pas envie de sourire
Car aujourd’hui il fait sale temps
Les mouches pètent
Et on me le répète
Trop souvent
-dimdamdom-
Voici ma participation
Au jeu de l’alphabet chez les Nuls
Au clair de la lune
Je n’ai plus de mots
Je te prête ma plume
Pour que tu m’écrives un mot
Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Tu me fermes la porte
Pour l’amour de Dieu?
Au clair de la lune
Je n’y vois qu’un peu
Je cherche ma plume
Jusque dans le feu.
En cherchant d’la sorte
Je n’sais si on la trouvera
Mais j’sais que la porte
Sur moi se ferma.
Au clair de la lune
Je me rendors
Je rêve à la lune
Mon coeur bat très fort
Car toujours si bonne
Sans faire semblant
La lune m’offrira
Son croissant d’argent.
Paroles « Au clair de la lune »
Revisitées par
-dimdamdom-
Défi » la porte »
Ballade à la lune
C’était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d’un fil,
Dans l’ombre,
Ta face et ton profil ?
Es-tu l’oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N’es-tu rien qu’une boule,
Qu’un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t’en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L’heure aux damnés d’enfer ?
Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S’allonge
En croissant rétréci ?
Qui t’avait éborgnée,
L’autre nuit ? T’étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?
Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.
Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.
Tu n’en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S’efface
Ton front dépossédé.
Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !
Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !
Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L’écoute,
L’écoute s’approcher.
Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prées,
Ses chiens s’en sont allés.
Oh ! le soir, dans la brise,
Phoebé, soeur d’Apollo,
Surprise
A l’ombre, un pied dans l’eau !
Phoebé qui, la nuit close,
Aux lèvres d’un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.
Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L’histoire
T’embellira toujours.
Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.
T’aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu’à ton front
D’albâtre
Ses dogues aboieront.
T’aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !
Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.
Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L’océan montueux.
Et qu’il vente ou qu’il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m’asseoir ?
Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De loin tu lui souris.
Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,
Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l’époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.
Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,
Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.
» Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille;
Tu ne te tiens pas bien. «
Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L’empêche
De commettre un péché ?
» Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ? «
Et c’est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
-Alfred de Musset-
Est poète aussi celui qui vous donne l’envie
D’aimer la poésie
En partageant des mots jolis
Empruntés à autrui
C’est ce que j’ai fait ici
Pour thématiser la lettre « I »
Pour le jeu de l’abécédaire
Sur L’annuaire pour les Nuls
Je participe au jeu de l’abécédaire
Sur l’Annuaire pour les Nuls
&&&
comme ypocrisie
Si Hypocrisie
Rime avec poésie
Alors je suis hypocrite
Si Hypocrisie
Rime avec fantaisie
Alors je suis hypocrite
Si Hypocrisie
Rime avec « Crazy »
Encore une fois je suis hypocrite
Mais si Hypocrisie
Venait à rimer avec jalousie
Je ne serai pas hypocrite
Si Hypocrisie
Devait rimer avec frénésie
Jamais je ne serai hypocrite
Et si Hypocrisie
Rime avec hypocrisie
C’est certain, je ne suis pas hypocrite
-dimdamdom-
Il était une fois un petit trouduc
Qui habitait le village de Moncucq
Il s’entrainait au championnat de France
De la flatulence
Mais son entourage
Se lassait de ses outrages
Un jour il partit de façon impromptue
Faire le tour de Moncucq
Ce départ suspect
Lui permit en toute liberté de lâcher ses pêts
Quand soudain
Il vit un talus au loin
C’est là qu’il se dit
Voilà la chance de ma vie
Et en grimpant sur la butte de Moncucq
Enfin il put péter plus haut que son cul »
D’où vient l’expression connue
« Péter plus haut que son cul »
-dimdamdom-
Au départ ce poème fut dédié
A ce cher petit nain populaire
Mais voilà qu’aujourd’hui
Au risque de me rendre aussi impopulaire
Je le dédie à ceux qui n’ont eu de cesse
De polluer mes espaces
De leurs flatulences nauséabondes
Je suis le morpion
Je m’accroche sans façon
Aux poils du fion
Chaque matin du haut de mon balcon
J’ai vue sur le fond
De vos caleçons
Pour me déloger
Il vous faudra être très rusés
Voulez-vous un indice
Pour enrayer le vice
Je crains les lotions
Tout comme l’épilation
Pas meilleur sort
Que celui du doryphore
Accroché aux patates
Délogé au sulfate
Comme j’envie les veinards
Qui eux se sont réveillés en canard
-dimdamdom-
Ne m’en veuillez point j’ai participé à un défi dont le thème était
« Vous vous levez un matin et vous êtes un animal »
J’aimerais pouvoir
Vous dire quelques mots
Mais voilà que ce soir
Je ne trouve pas les mots
Je suis toujours à me dire
Que je resterai bien sur ce petit nuage
D’où j’admire
De merveilleux paysages
Pourtant il faut se dire
Que la vie n’est pas faite
Seulement de plaisirs
Pas plus que de fêtes
Il faut donc que je me raisonne
A descendre de mon nuage
Pour revenir parmi les hommes
Et continuer le partage.
-dimdamdom-
Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »
à la barre n°99
Thème du défi « La cravate » pour un poisson d’avril !
Avril
Mois du poisson
Je vous donne le thon
Premier Avril
C’est le jour du beau bar
En Avril
On ne se découvre pas d’un fil
Mais on saur le hareng
Hier
J’étais à la mer
A la merou?
Sur la jetée tout au bout
Le merou c’est bon
Mais attention
Quand la peau de merou pète
C’est la mort sûre
Demain
J’irais bien
Avec mes galoches
Me promener à loche
Vendredi
Brigitte mange du bardot
Brigitte n’aime pas les animaux
Vendredi
C’est aussi la fin de la semaine
Alors gardon le moral
Dimanche
Le serran porte la cravate
A la messe le serran hépate
En Avril
Les petits pois sont verts
Sauf le premier
Les petits poissons rouges
Tout est permis
En Avril
Même d’être débile
-dimdamdom-
Bon j’espère que vous n’êtes pas fachés
J’ai profité de ce 1er Avril pour vous prendre dans mes filets!!! hihi!!!
Aujourd’hui est un jour important
Voici enfin le printemps
Je reviens d’un long voyage
A bord de mon petit nuage
Je suis allée cueillir quelques fleurs
Pour t’en faire un bouquet de bonheur
Un bouquet qu’il te faudra entretenir
Pour ne pas le laisser mourir
Le printemps c’est douceur
Le printemps c’est couleur
Je te le souhaite porteur
De toutes ces saveurs.
-dimdamdom-.
Je participe au défi
Plumes de Poètes
Défi ouvert à tous !
Thème : Que vous inspire cette image pour la journée du printemps
http://kanamm.deviantart.com/
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