On piétine la boue
En attendant le car
Le car est en retard
La colère qui bout.
Enfin, voici le car
Il fait gicler la boue
On voyage debout
Le car est en retard.
Ça sent le drap mouillé
La sueur qui s’évapore
Sur les vitres la buée
Ce moyen de transport
Nous amène à la ville
On s’y fait insulter
Des agents peu civils
Nous y mépriseraient
Si farauds du terroir
On leur un peu marchait
Sur leurs vastes panards
En allant au marché
Les garçons de café
Nous servent peu aimables
Ils n’ont pas de respect
Pour la terre labourable
La journée est finie
On rentre par le car
La boue toujours jaillit
Pressée par les chauffards
Voici notre village
Voici notre maison
Il pleut, il pleut, bergère
Rentre tes bleus moutons
-Raymond Queneau-
Aujourd’hui je joins deux participations
L’une pour le jeudi de la poésie chez Asphodèle
L’autre pour le jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots
Dont le thème est « L’herbe et le béton »
Un thème qui me parle beaucoup
Moi qui vit en ville
Et qui est en quête d’une vie sans béton.
J’aime beaucoup la poésie obsolète de Raymond Queneau .
En cliquant sur les images vous accédez
Aux blogs organisateurs de ces jeudis poésie.
Le père Gilbert
Que l’on surnomme
Bébert
Est un brave homme
Le dimanche à la messe
Lors du sermon
Il fait des prouesses
C’est sans complexe
Qu’il provoque hommes et femmes
En parlant de sexe
Tout y passe
Libertinage, adultère
Et j’en passe
Car Bébert a du flair
Beaucoup de bon sens
Il se permet de déposer ses cendres
Dans le bénitier avec indécence
Dans un lieu
Où l’on est supposé ne pas simuler
Nos sentiments pieux
Le père Gilbert fait sensation
Le dimanche à la messe
Devant un public de tout horizon
Lorsqu’il sort de sa BX
Vert basilix
Ses amis sont le Prince de Belgique
La Reine Elisabeth de Birmingham
Mais aussi les loubards et les dames molles de fesse
A défaut d’être folles de messe.
Qui promènent leur bichon sur le port d’Amsterdam
-dimdamdom-
Voici ma participation
A l’abécédaire pays, villes, etc…
Sur une reprise d’un ancien poème
Que mes amis de la cour de récré
Reconnaitront peut-être
Sur l’annuaire pour les Nuls
Onze septembre 2001
Il pleut des larmes
Et du chagrin
Le chagrin charme
Deux soeurs jumelles
Presque siamoises
Deux tours, tourelles
De la mémoire
Cette sentence
Invincible jamais
Potence-ciel-ment cible
A jamais
Aucune puissance
Même terrible
N’est à l’abri
Des pensées de l’horrible
Aucune puissance
Même tenace
N’est à l’abri de la menace
Mais aucune puissance terroriste
Ne fera plier les humanistes.
Jour particulier, il y en a eu d’autres…
-Reuter-
Poème glané sur le net
A qui dois-je ma mort, à la folie des hommes ?
Qui sangle nos destins aux lits des condamnés,
Sous l’austère lueur des pleurs de tes damnés ?
Quand tu fermes les yeux Dieu dis-moi où nous sommes !
Par Didier Picauron © 2013
Voici ma participation au Jeudi Poésie
Chez les Croqueurs de Mots
Orchestré par Enriqueta.
Quand j’ai connu Aldo
Qu’il roulait ses biscotos
Façon Aldo Macionne
Les bras chargés d’anémones
J’ai démarré au quart de tour
Très vite j’étais au point de non retour
Lorsque vibrait son moteur
Toc toc faisait mon coeur
Lorsque je posais ma main sur son levier
Aussitôt je prenais mon pied
Quand en un instant
Il passait de zéro à cent
Mon sang ne faisait qu’un tour
C’était le début d’une grande histoire d’amour
Et voilà qu’aujourd’hui
Aldo est devenu mon mari
Il n’a plus d’aussi gros biscotos
Il les a remplacés par une Alpha Roméo
Dans sa belle auto il m’emmène à Albi en Italie
Son pays d’origine dont il a la nostalgie
Il déprime depuis que nous vivons à la campagne
Au fin fond de l’Allemagne
Et ensemble sur la banquette arrière
Nous continuons a nous envoyer en l’air
En évitant la couverture des chiens
Car Aldo est allergique aux acariens.
-dimdamdom-
Voici ma participation au nouveau défi
Sur l’annuaire pour les Nuls
Abécédaire, pays, villes, etc….
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De la communauté des Croqueurs de mots!!!
Faire travailler sa mémoire
Voilà ce que nous propose Enriqueta pour les croqueurs de mots
Retrouver une poésie que l’on connaissait par coeur ..
la faire remonter à la surface de notre mémoire
et la transmettre .. sans tricher
C’est drôle je viens de lire déjà quelques participations
Et j’en déduis que les poèmes
Que nous devions retenir dès notre plus jeune âge
Etaient souvent longs , compliqués et ennuyeux
Du moins c’est ce que je ressentais.
Aujourd’hui je comprends
Que c’est parce que j’essayais de retenir des mots
Sans chercher le sens profond du poème
Ce qui m’aurait considérablement aidé
A retenir le texte.
J’avais un atout c’était la mémoire visuelle
Ce qui commence maintenant à me faire défaut
On mettra ça sur le compte de mon âge avancé hihi!!!
Alors voici une fable de La Fontaine
Dont je me souviens la première phrase
Faut dire qu’elle n’est pas banale celle-ci
Allez savoir pourquoi ce n’est pas
« Le corbeau et le renard »
Que tout le monde récite comme un moulin à paroles
Peut-être déjà mon côté altruiste qui faisait ses marques.
Voici donc celle qui a retenu mon attention.
Je vous mets d’une autre couleur la seule phrase que j’ai retenue mdr!!!
La Besace
Jupiter dit un jour: «Que tout ce qui respire
S’en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur:
Si dans son composé quelqu’un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, singe; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait? – Moi? dit-il; pourquoi non?
N’ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres?
Mon portrait jusqu’ici ne m’a rien reproché;
Mais pour mon frère l’ours, on ne l’a qu’ébauché:
Jamais, s’il me veut croire, il ne se fera peindre. »
L’ours venant là-dessus, on crut qu’il s’allait plaindre.
Tant s’en faut: de sa forme il se loua très fort;
Glosa sur l’éléphant, dit qu’on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles;
Que c’était une masse informe et sans beauté.
L’éléphant étant écouté,
Tout sage qu’il était, dit des choses pareilles:
Il jugea qu’à son appétit
Dame baleine était trop grosse.
Dame fourmi trouva le ciron trop petit,
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s’étant censurés tous,
Du reste contents d’eux.
Mais parmi les plus fous
Notre espèce excella; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes:
On se voit d’un autre oeil qu’on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d’aujourd’hui:
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d’autrui.
-Jean de La Fontaine-
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Voici ma participation au jeudi poésie
Mené par M’amzelle Jeanne
&&&&&
Je suis un vieux poète
Au style dépassé
Obéissant aux nombres
Des syllabes des vers…
Si j’ai mené ma quête
Par amour du français
Je ne serai que l’ombre
Des génies d’une autre ère
Je voudrais un voyage
Au-delà de mes yeux,
Danser sur une plage,
La nuit près d’un grand feu,
Ecouter des chansons
Pour m’embuer les yeux,
Et vivre les frissons
Qui descendent des cieux…
Je voudrais un amour
Où le coeur se repose,
Pouvoir y promener
Le fond de mes pensées,
Refaisant le parcours
Où renaissent les roses,
Afin d’y ramener
Mes rêves effacés…
Je veux cette innocence
Où guérir tous mes vices,
Fêter les renouveaux
Qui chassent les malheurs…
Dans les jeux de l’enfance,
Les êtres s’adoucissent
Par la douceur des mots
Où tarissent les pleurs…
Je veux de la beauté
Pour soigner mon regard,
Construire une passion
Sans user de ses charmes…
Eprouver la fierté
Qu’inspire le savoir…
Admirer de beaux yeux
Pour en sécher les larmes…
J’aime tant écouter
Tous les oiseaux qui chantent,
Perchés sur des rameaux
Portant mille parfums…
Me laisser emporter
Par les vagues touchantes
Du gazouilli des mots
Qui n’auront pas de fin…
J’aime cette chaleur
Qui me descend du ciel
Pour réchauffer mon sang
Que l’âge refroidit…
Butiner chaque fleur
Où fabriquer mon miel,
Dans les jeux innocents
Que l’amour a prédits…
J’aime chaque sourire
Où je bois de l’espoir,
Pour offrir à mes nuits
Son émouvant prélude…
En faire un souvenir
Pour orner ma mémoire
Et chasser les ennuis
Que fait la solitude…
Je n’ai qu’un coeur d’enfant,
En dépit de mon âge…
Je suis un vieux marmot
Au visage ridé…
Je souris en rêvant
A mon ciel sans nuages,
Pour libérer les mots
Que la peur à bridés…
Et j’offre de l’amour
Comme un médicament,
Pour soigner les erreurs
Qu’inflige l’ignorance,
Réveillant chaque jour
Les poètes dormants
Capables de couleur
Pour peindre l’innocence…
J’ai besoin de paroles
Où l’âme se guérit,
Goûter un peu de paix
Sur la voie des Prophètes,
Effacer les idoles
Où l’amour dépérit,
Pour ainsi échapper
Aux rêves de conquête…
J’aimerais un appui
Sur une épaule amie,
Marcher contre le vent
Sans être fatigué,
Offrir l’eau de mon puits
A tous les ennemis,
Dans le désert brûlant
Que la haine a brigué…
Il faut tendre le cœur
Aux pauvres en l’amour,
Eteindre les querelles
Du pétrole et de l’eau,
Espérant le bonheur
Que l’on écoute un jour
Cet être exceptionnel
Qui marcha sur les flots
-auteur inconnu 2006-
C’est fou, ce poème j’aurais pu me l’approprier
J’en connais qui ne se seraient pas gênés 😉
Chaque mot, chaque phrase me parlent
Et pour changer de mes notes pessimistes
Sur le sujet de l’amitié
J’ai eu envie de le mettre au goût du jour.
Je l’avais déjà publié en 2012
A cette époque je l’avais trouvé par hasard
En parcourant internet.
Aujourd’hui je l’ai recherché
Et plus nulle part il n’apparait
Quel dommage que les mots de cet auteur
Ne soient pas gravés dans cette immense bibliothèque,
C’est pour ces raisons que je les ramène à la vie
Dans l’espoir qu’un jour l’auteur puisse les retrouver ici.
Pour moi les vacances d’été s’achèvent
Et pleins de souvenirs de belles rencontres m’envahissent
Alors j’en ai fait le tri
Pour partager les meilleurs avec vous!!!
Aussi après toutes ces rencontres
De par les quatre coins de la terre .
Voici ma conclusion!!!
Il y a des amis dont on rêve
Et ceux avec qui l’on sort
Il y a des amis qu’on regrette
Et ceux qui laissent des remords
Il y a des amis que l’on aime
Et ceux qu’on aurait pu aimer
Puis un jour il y a ceux
Qu’on attendait
Avec qui on se sent bien
Avec qui on a envie de faire un bout de chemin!!!
Voici ma façon de concevoir l’amitié
Que ce soit réellement
Ou virtuellement!!!
Ma rencontre avec M’amzelle Jeanne 😉
C’était chaleureux, convivial et sympathique
Je vous invite à parcourir son blog pour découvrir son magnifique petit village !!!
Ma rencontre avec le propriétaire de la maison d’hôtes « Les Epicéas »
En Haute-Loire, un endroit que je recommande
A tous les amateurs de randonnées en pleine nature.
En cliquant sur le lien vous aurez une vue plongeante sur ma chambre 😉
Ma rencontre en Auvergne avec une famille formidable
Celle de Sabine qui gère un blog qui n’en est pas moins formidable
Et que je vous invite à découvrir si ce n’est déjà fait!!!
Il n’y a pas d’ami
Que des moments d’amitié
Ce n’est pas moi qui le dit
C’est le renard
Celui qu’est rusé
Qui m’a ouvert le regard
Tu peux me croire
Tous ces mots déposés
Sont écrits dans le noir
Sur le net
L’amitié est illimitée
Rarement à perpète
Et quand tu perds un ami
C’est dix de retrouvés
C’est ça la vie
Quand tu n’en as plus
Tu vas en rechercher
Mais moi je n’en veux plus
Je veux un vrai ami
Lui offrir mon amitié
Quand j’aime c’est pour la vie
-dimdamdom-
Petit poème inspiré d’une citation de Jules Renard
“Il n’y a pas d’ami que des moments d’amitié”
Voici ma participation tardive
Pour le jeudi poésie
De la communauté des Croqueurs de Mots
Avec M’amzelle Jeanne à la barre
Sur le thème : Défi128 : Amitié.. amour.. jalousie….. ou rancoeur
En cliquant sur l’image vous accédez à la communauté des Croqueurs de Mots.
A qui la faute ?
Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?
– Oui.
J’ai mis le feu là.
– Mais c’est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d’oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,
Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l’horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu’il brille et qu’il les illumine,
Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d’esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître
À mesure qu’il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l’homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l’erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !
– Je ne sais pas lire.
-Victor Hugo-
A qui la faute?
Pour ma part c’est la faute à mon addiction pour mon PC
Je ne prends plus le temps de lire
Et je le regrette beaucoup
Alors je profite de mes vacances
De mes trajets en voiture
Pour lire, car voyez vous un bon bouquin coûte moins cher que la 4G
Dès qu’on sort des frontières autorisées par notre fournisseur internet 😉
Voici ma double participation pour ce jeudi poésie
-L’une pour la communauté des Croqueurs de Mots-
A la barre Enriqueta
Thème : La bibliothèque
En cliquant sur l’image vous accédez
Sur le blog de la communauté des Croqueurs de Mots.
Où je vous souhaite la bienvenue
– L’autre pour La poésie du jeudi chez Asphodèle-
En cliquant sur l’image vous accédez au blog d’Asphodèle
Qui vous souhaite la bienvenue.
Emerise
Vient de perdre son emploi
Elle ne veut pas connaître la crise
Et se rend au Pôle-Emploi
On lui propose
Moult emplois
Afin de sortir de cette pause
Des boulots à la noix
Oui mais Emerise étant diplômée
Aimerait un emploi
Avec hautes responsabilités
Dans la région de Troyes
Voilà que monsieur Paul Emploi
Lui fait une proposition
Son baratin il déploie
Qu’elle écoute avec beaucoup d’attention
Voilà Mademoiselle Emerise
Avec ce que je vous propose
Plus jamais vous ne connaîtrez la crise
Et vous verrez très vite la vie en rose
Vous aurez un poste très élevé
Plus de 5000 personnes en dessous de vous
Un poste à hautes responsabilités
Un projet complètement fou
Prenez donc une chaise
Afin que je vous explique
Vous tondrez les pelouses au Père Lachaise
Avec une superbe tondeuse électrique.
-dimdamdom-
Cliquez sur l’image et rejoignez-nous
Sur la Communauté des Croqueurs de Mots!!!
Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »
Jeanne fadosi à la barre N° 126
Les jeudis/poésie, suggestion, l’attente, la chaise…
Il était penché
Au dessus de la falaise
Prêt à basculer
Au bord du malaise
Elle était juste derrière
Prête à l’empêcher
De tomber tête la première
Dans l’obscurité
Il ne l’entendait plus
A cause du vent pensait-elle
Où est passé celui qu’elle a connu
Il n’était plus rationnel
Il lui fallut du temps
Pour le ramener à elle
Elle lui parlait doucement
La nuit était belle
Et comme par magie
Elle vit dans ses yeux perdus
Cette indescriptible envie
D’oublier leurs malentendus
Dans cette nuit pas si noire
Elle l’invita à quitter sa chaise
Et de venir s’asseoir
A côté d’elle au bord de la falaise
Tous les deux regardaient maintenant
Dans la même direction
Comme des enfants
Qui revenaient à la raison.
-La Raison-
Je participe aux jeudis poésie
Sur la communauté des Croqueurs de Mots
Pour la barre 126
Menée par Jeanne Fadosi
Dont le thème est » la chaise »
En cliquant sur l’image
Vous arriverez sur le blog de la communauté des Croqueurs de Mots
Où vous êtes les bienvenus.
Je participe également
Au jeudi de la poésie chez Asphodèle
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Vous arriverez sur le blog d’Asphodèle
Où de bien entendu vous êtes les bienvenus aussi 😉
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