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dimdamdom59

Aller en ville un jour de pluie sur apln-blog

On piétine la boue

En attendant le car

Le car est en retard

La colère qui bout.

 

Enfin, voici le car

Il fait gicler la boue

On voyage debout

Le car est en retard.

 

Ça sent le drap mouillé

La sueur qui s’évapore

Sur les vitres la buée

Ce moyen de transport

 

Nous amène à la ville

On s’y fait insulter

Des agents peu civils

Nous y mépriseraient

 

Si farauds du terroir

On leur un peu marchait

Sur leurs vastes panards

En allant au marché

 

Les garçons de café

Nous servent peu aimables

Ils n’ont pas de respect

Pour la terre labourable

 

La journée est finie

On rentre par le car

La boue toujours jaillit

Pressée par les chauffards

 

Voici notre village

Voici notre maison

Il pleut, il pleut, bergère

Rentre tes bleus moutons

 

-Raymond Queneau-

 

Aujourd’hui je joins deux participations

L’une pour le jeudi de la poésie chez Asphodèle

asphodèle

L’autre pour le jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots

Dont le thème est « L’herbe et le béton »

Un thème qui me parle beaucoup

Moi qui vit en ville

Et qui est en quête d’une vie sans béton.

J’aime beaucoup la poésie obsolète de Raymond Queneau .

croqueurs

En cliquant sur les images vous accédez

Aux blogs organisateurs de ces jeudis poésie.

père gilbert sur apln-blog

Le père Gilbert

 Que l’on surnomme

Bébert

 Est un brave homme

 Le dimanche à la messe

 Lors du sermon

 Il fait des prouesses

 C’est sans complexe

 Qu’il provoque hommes et femmes

 En parlant de sexe

 Tout y passe

 Libertinage, adultère

 Et j’en passe

 Car Bébert a du flair

 Beaucoup de bon sens

 Il se permet de déposer ses cendres

 Dans le bénitier avec indécence

 Dans un lieu

 Où l’on est supposé ne pas simuler

 Nos sentiments pieux

 Le père Gilbert fait sensation

 Le dimanche à la messe

 Devant un public de tout horizon

 Lorsqu’il sort de sa BX

Vert basilix

 Ses amis sont le Prince de Belgique

 La Reine Elisabeth de Birmingham

 Mais aussi les loubards et les dames molles de fesse

 A défaut d’être folles de messe.

 Qui promènent leur bichon sur le port d’Amsterdam

 -dimdamdom-

abécédaire pays, villes etc...sur l'annuaire blog pour les Nuls

Voici ma participation

A l’abécédaire pays, villes, etc…

Sur une reprise d’un ancien poème

Que mes amis de la cour de récré

Reconnaitront peut-être

Sur l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

N'oubliez jamais sur apln-blog

Onze septembre 2001

Il pleut des larmes

Et du chagrin

Le chagrin charme

Deux soeurs jumelles

Presque siamoises

Deux tours, tourelles

De la mémoire

Cette sentence

Invincible jamais

Potence-ciel-ment cible

A jamais

Aucune puissance

Même terrible

N’est à l’abri

Des pensées de l’horrible

Aucune puissance

Même tenace

N’est à l’abri de la menace

Mais aucune puissance terroriste

Ne fera plier les humanistes.

 

Jour particulier, il y en a eu d’autres…

-Reuter-

Poème glané sur le net

A qui dois-je ma mort, à la folie des hommes ?

Qui sangle nos destins aux lits des condamnés,

Sous l’austère lueur des pleurs de tes damnés ?

Quand tu fermes les yeux Dieu dis-moi où nous sommes !

 Par Didier Picauron © 2013

Voici ma participation au Jeudi Poésie

Chez les Croqueurs de Mots

Orchestré par Enriqueta.

 Quand j’ai connu Aldo

Qu’il roulait ses biscotos

Façon  Aldo Macionne

Les bras chargés d’anémones

J’ai démarré au quart de tour

Très vite j’étais au point de non retour

Lorsque vibrait son moteur

Toc toc faisait mon coeur

Lorsque je posais ma main  sur son levier

Aussitôt je prenais mon pied

Quand en un instant

Il passait de zéro à cent

Mon sang ne faisait qu’un tour

C’était le début d’une grande histoire d’amour

Et voilà qu’aujourd’hui

Aldo  est devenu mon mari

Il n’a plus d’aussi gros biscotos

Il les a remplacés par une  Alpha Roméo

 Dans sa belle auto il m’emmène à Albi en Italie

Son pays d’origine dont il a la nostalgie

Il déprime depuis que nous vivons à la campagne

Au fin fond de l’Allemagne

Et ensemble sur la banquette arrière

 Nous continuons a nous envoyer en l’air

En évitant la couverture des chiens

Car Aldo est allergique aux acariens.

-dimdamdom-

 

abécédaire pays, villes etc...sur l'annuaire blog pour les Nuls

Voici ma participation au nouveau défi

Sur l’annuaire pour les Nuls

Abécédaire, pays, villes, etc….

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

 

 

croqueurs

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De la communauté des Croqueurs de mots!!!

Faire travailler sa mémoire

Voilà ce que nous propose Enriqueta pour les croqueurs de mots

Retrouver une poésie que l’on connaissait par coeur ..

la faire remonter à la surface de notre mémoire

et la transmettre .. sans tricher

C’est drôle je viens de lire déjà quelques participations

Et j’en déduis que les poèmes

Que nous devions retenir dès notre plus jeune âge

Etaient souvent longs , compliqués et ennuyeux

Du moins c’est ce que je ressentais.

Aujourd’hui je comprends

Que c’est parce que j’essayais de retenir des mots

Sans chercher le sens profond du poème

Ce qui m’aurait considérablement aidé

A retenir le texte.

J’avais un atout c’était la mémoire visuelle

Ce qui commence maintenant à me faire défaut

On mettra ça sur le compte de mon âge avancé hihi!!!

Alors voici une fable de La Fontaine

Dont je me souviens la première phrase

Faut dire qu’elle n’est pas banale celle-ci

Allez savoir pourquoi ce n’est pas

« Le corbeau et le renard »

Que tout le monde récite comme un moulin à paroles

Peut-être déjà mon côté altruiste qui faisait ses marques.

Voici donc celle qui a retenu mon attention.

Je vous mets d’une autre couleur la seule phrase que j’ai retenue mdr!!!

La Besace

Jupiter dit un jour: «Que tout ce qui respire

S’en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur:

Si dans son composé quelqu’un trouve à redire,

Il peut le déclarer sans peur;

Je mettrai remède à la chose.

Venez, singe; parlez le premier, et pour cause.

Voyez ces animaux, faites comparaison

De leurs beautés avec les vôtres.

Etes-vous satisfait? – Moi? dit-il; pourquoi non?

N’ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres?

Mon portrait jusqu’ici ne m’a rien reproché;

Mais pour mon frère l’ours, on ne l’a qu’ébauché:

Jamais, s’il me veut croire, il ne se fera peindre. »

L’ours venant là-dessus, on crut qu’il s’allait plaindre.

Tant s’en faut: de sa forme il se loua très fort;

Glosa sur l’éléphant, dit qu’on pourrait encor

Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles;

Que c’était une masse informe et sans beauté.

L’éléphant étant écouté,

Tout sage qu’il était, dit des choses pareilles:

Il jugea qu’à son appétit

Dame baleine était trop grosse.

Dame fourmi trouva le ciron trop petit,

Se croyant, pour elle, un colosse.

Jupin les renvoya s’étant censurés tous,

Du reste contents d’eux.

Mais parmi les plus fous

Notre espèce excella; car tout ce que nous sommes,

Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,

Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes:

On se voit d’un autre oeil qu’on ne voit son prochain.

Le fabricateur souverain

Nous créa besaciers tous de même manière,

Tant ceux du temps passé que du temps d’aujourd’hui:

Il fit pour nos défauts la poche de derrière,

Et celle de devant pour les défauts d’autrui.

-Jean de La Fontaine-

 

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Voici ma participation au jeudi poésie

Mené par M’amzelle Jeanne

&&&&&

Je suis un vieux poète

Au style dépassé

Obéissant aux nombres

Des syllabes des vers…

Si j’ai mené ma quête

Par amour du français

Je ne serai que l’ombre

Des génies d’une autre ère

 

Je voudrais un voyage

Au-delà de mes yeux,

Danser sur une plage,

La nuit près d’un grand feu,

Ecouter des chansons

Pour m’embuer les yeux,

 

Et vivre les frissons

Qui descendent des cieux…

Je voudrais un amour

Où le coeur se repose,

Pouvoir y promener

Le fond de mes pensées,

Refaisant le parcours

Où renaissent les roses,

Afin d’y ramener

Mes rêves effacés…

 

Je veux cette innocence

Où guérir tous mes vices,

Fêter les renouveaux

Qui chassent les malheurs…

Dans les jeux de l’enfance,

Les êtres s’adoucissent

Par la douceur des mots

Où tarissent les pleurs…

 

Je veux de la beauté

Pour soigner mon regard,

Construire une passion

Sans user de ses charmes…

Eprouver la fierté

Qu’inspire le savoir…

Admirer de beaux yeux

Pour en sécher les larmes…

 

J’aime tant écouter

Tous les oiseaux qui chantent,

Perchés sur des rameaux

Portant mille parfums…

Me laisser emporter

Par les vagues touchantes

Du gazouilli des mots

Qui n’auront pas de fin…

 

J’aime cette chaleur

Qui me descend du ciel

Pour réchauffer mon sang

Que l’âge refroidit…

Butiner chaque fleur

Où fabriquer mon miel,

Dans les jeux innocents

Que l’amour a prédits…

 

J’aime chaque sourire

Où je bois de l’espoir,

Pour offrir à mes nuits

Son émouvant prélude…

En faire un souvenir

Pour orner ma mémoire

Et chasser les ennuis

Que fait la solitude…

 

Je n’ai qu’un coeur d’enfant,

En dépit de mon âge…

Je suis un vieux marmot

Au visage ridé…

Je souris en rêvant

A mon ciel sans nuages,

Pour libérer les mots

Que la peur à bridés…

 

Et j’offre de l’amour

Comme un médicament,

Pour soigner les erreurs

Qu’inflige l’ignorance,

Réveillant chaque jour

Les poètes dormants

Capables de couleur

Pour peindre l’innocence…

 

J’ai besoin de paroles

Où l’âme se guérit,

Goûter un peu de paix

Sur la voie des Prophètes,

Effacer les idoles

Où l’amour dépérit,

Pour ainsi échapper

Aux rêves de conquête…

 

J’aimerais un appui

Sur une épaule amie,

Marcher contre le vent

Sans être fatigué,

Offrir l’eau de mon puits

A tous les ennemis,

Dans le désert brûlant

Que la haine a brigué…

 

Il faut tendre le cœur

Aux pauvres en l’amour,

Eteindre les querelles

Du pétrole et de l’eau,

Espérant le bonheur

Que l’on écoute un jour

Cet être exceptionnel

Qui marcha sur les flots

 

-auteur inconnu 2006-

 

C’est fou, ce poème j’aurais pu me l’approprier

J’en connais qui ne se seraient pas gênés 😉

Chaque mot, chaque phrase me parlent

Et pour changer de mes notes pessimistes

Sur le sujet de l’amitié

J’ai eu envie de le mettre au goût du jour.

Je l’avais déjà publié en 2012

A cette époque je l’avais trouvé par hasard

En parcourant internet.

Aujourd’hui je l’ai recherché

Et plus nulle part il n’apparait

Quel dommage que les mots de cet auteur

Ne soient pas gravés dans cette immense bibliothèque,

C’est pour ces raisons que je les ramène à la vie

Dans l’espoir qu’un jour l’auteur puisse les retrouver ici.

Pour moi les vacances d’été s’achèvent

Et pleins de souvenirs de belles rencontres m’envahissent

Alors j’en ai fait le tri

Pour partager les meilleurs avec vous!!!

Aussi après toutes ces rencontres

De par les quatre coins de la terre .

Voici ma conclusion!!!

Il y a des amis dont on rêve

Et ceux avec qui l’on sort

Il y a des amis qu’on regrette

Et ceux qui laissent des remords

Il y a des amis que l’on aime

Et ceux qu’on aurait pu aimer

Puis un jour il y a ceux

Qu’on attendait

Avec qui on se sent bien

Avec qui on a envie de faire un bout de chemin!!!

Voici ma façon de concevoir l’amitié

Que ce soit réellement

Ou virtuellement!!!

ipp

Ma rencontre avec M’amzelle Jeanne 😉

C’était chaleureux, convivial et sympathique

Je vous invite à parcourir son blog pour découvrir son magnifique petit village !!!

Ma rencontre avec le propriétaire de la maison d’hôtes « Les Epicéas »

En Haute-Loire, un endroit que je recommande

A tous les amateurs de randonnées en pleine nature.

En cliquant sur le lien vous aurez une vue plongeante sur ma chambre 😉

ipp

Ma rencontre en Auvergne avec une famille formidable

Celle de Sabine qui gère un blog qui n’en est pas moins formidable

Et que je vous invite à découvrir si ce n’est déjà fait!!!

Chemin je t’aime

 

 

Il n’y a pas d’ami

Que des moments d’amitié

Ce n’est pas moi qui le dit

C’est le renard

Celui qu’est rusé

Qui m’a ouvert le regard

Tu peux me croire

Tous ces mots déposés

Sont écrits dans le noir

Sur le net

L’amitié est illimitée

Rarement à perpète

Et quand tu perds un ami

C’est dix de retrouvés

C’est ça la vie

Quand tu n’en as plus

Tu vas en rechercher

Mais moi je n’en veux plus

Je veux un vrai ami

Lui offrir mon amitié

Quand j’aime c’est pour la vie

-dimdamdom-

Petit poème inspiré d’une citation de Jules Renard

“Il n’y a pas d’ami que des moments d’amitié”

Voici ma participation tardive

Pour le jeudi poésie

De la communauté des Croqueurs de Mots

Avec M’amzelle Jeanne à la barre

Sur le thème : Défi128 : Amitié.. amour.. jalousie….. ou rancoeur

croqueurs

En cliquant sur l’image vous accédez à la communauté des Croqueurs de Mots.

 

 

A qui la faute ?

 Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?

 – Oui.

J’ai mis le feu là.

 – Mais c’est un crime inouï !

Crime commis par toi contre toi-même, infâme !

Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !

C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !

Ce que ta rage impie et folle ose brûler,

C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage

Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.

Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.

Une bibliothèque est un acte de foi

Des générations ténébreuses encore

Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.

Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,

Dans ces chefs-d’oeuvre pleins de foudre et de clartés,

Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,

Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,

Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,

Dans ce qui commença pour ne jamais finir,

Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,

Dans le divin monceau des Eschyles terribles,

Des Homères, des jobs, debout sur l’horizon,

Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,

Tu jettes, misérable, une torche enflammée !

De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !

As-tu donc oublié que ton libérateur,

C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;

Il luit; parce qu’il brille et qu’il les illumine,

Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine

Il parle, plus d’esclave et plus de paria.

Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.

Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille

L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;

Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;

Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;

Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,

Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître

À mesure qu’il plonge en ton coeur plus avant,

Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;

Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;

Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,

Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,

Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !

Car la science en l’homme arrive la première.

Puis vient la liberté. Toute cette lumière,

C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !

Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.

Le livre en ta pensée entre, il défait en elle

Les liens que l’erreur à la vérité mêle,

Car toute conscience est un noeud gordien.

Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.

Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.

Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !

Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,

Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,

Le progrès, la raison dissipant tout délire.

Et tu détruis cela, toi !

 – Je ne sais pas lire.

-Victor Hugo-

 

A qui la faute?

Pour ma part c’est la faute à mon addiction pour mon PC

Je ne prends plus le temps de lire

Et je le regrette beaucoup

Alors je profite de mes vacances

De mes trajets en voiture

Pour lire,  car voyez vous un bon bouquin coûte moins cher que la 4G

Dès qu’on sort des frontières autorisées par notre fournisseur internet 😉

 

Voici ma double participation pour ce jeudi poésie

-L’une pour la communauté des Croqueurs de Mots-

A la barre Enriqueta

Thème : La bibliothèque

croqueurs

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Où je vous souhaite la bienvenue

– L’autre pour La poésie du jeudi chez Asphodèle-

asphodèle

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Qui vous souhaite la bienvenue.

Emerise

Vient de perdre son emploi

Elle ne veut pas connaître la crise

Et se rend au Pôle-Emploi

 

On lui propose

Moult emplois

Afin de sortir de cette pause

Des boulots à la noix

 

Oui mais Emerise étant diplômée

Aimerait un emploi

Avec hautes responsabilités

Dans la région de Troyes

 

Voilà que monsieur Paul Emploi

Lui fait une proposition

Son baratin il déploie

Qu’elle écoute avec beaucoup d’attention

 

Voilà Mademoiselle Emerise

Avec ce que je vous propose

Plus jamais vous ne connaîtrez la crise

Et vous verrez très vite la vie en rose

 

Vous aurez un poste très élevé

Plus de 5000 personnes en dessous de vous

Un poste à hautes responsabilités

Un projet complètement fou

 

Prenez donc une chaise

Afin que je vous explique

Vous tondrez les pelouses au Père Lachaise

Avec une superbe tondeuse électrique.

 

-dimdamdom-

croqueurs

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Sur la Communauté des Croqueurs de Mots!!!

Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »

 Jeanne fadosi à la barre N° 126

Les jeudis/poésie, suggestion, l’attente, la chaise…

handicap

Il était penché

Au dessus de la falaise

Prêt à basculer

Au bord du malaise

 

Elle était juste derrière

Prête à l’empêcher

De tomber tête la première

Dans l’obscurité

 

Il ne l’entendait plus

A cause du vent pensait-elle

Où est passé celui qu’elle a connu

Il n’était plus rationnel

 

Il lui fallut du temps

Pour le ramener à elle

Elle lui parlait doucement

La nuit était belle

 

Et comme par magie

Elle vit dans ses yeux perdus

Cette indescriptible envie

D’oublier leurs malentendus

 

Dans cette nuit pas si noire

Elle l’invita à quitter sa chaise

Et de venir s’asseoir

A côté d’elle au bord de la falaise

 

Tous les deux regardaient maintenant

Dans la même direction

Comme des enfants

Qui revenaient à la raison.

 

-La Raison-

 

Je participe aux jeudis poésie

Sur la communauté des Croqueurs de Mots

Pour la barre 126

Menée par Jeanne Fadosi

Dont le thème est » la chaise »

croqueurs

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Où vous êtes les bienvenus.

Je participe également

Au jeudi de la poésie chez Asphodèle

asphodèle

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Où de bien entendu vous êtes les bienvenus aussi 😉

 

Qui suis-je???

Mon blog
Un peu loufoque
Parfois plein d' émoi
C'est aussi moi
Quelques coups de gueule
Ce sont eux qui le veulent
De l'humour
J'en ai eu toujours
Mes amours
Ils sont dans le four
De l'amitié
Je distribue à volonté
De la poésie
C'est juste pour rimer avec zizi
Rien de pire
Que de ne pas sourire
Voilà un peu de moi
Pour toi!!!

-dimdamdom-

Ma musique au fil du temps

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