Un jeune rastaquouère
Au volant d’une Daf
Conduisait la tête en l’air
Quand bardaffe
Voilà qu’il dérapa
Dans un jardin rempli de dahlias
Se sauva avant qu’une vieille ne l’attrapa
Et se planqua dans une pizzéria
Le propriétaire Denis Martin
Originaire de Dino
Avait compris qu’il fallait sortir le gamin
De cet embroglio
Derrière son resto il y avait un zoo
Le poussa vers la porte arrière
L’intimant de partir illico
A dos de dromadaire
Direction le Danemark
En offrant pour lui quelques donuts
Avant qu’il n’embarque
Et pour son dromadaire un sac de peanuts
-dimdamdom-
Voici ma participation
A l’abécédaire pays, villes, etc …
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Soyez les bienvenus
Plus on est de fous
plus on s’amuse!!!
Au nom de quel Dieu
Vous permettez vous de mettre le feu
A notre essence de vie
En obligeant nos filles
Au port du tchador
Triste décor
Que ces corps mutilés
Lâchement décapités
Au nom de quel Dieu
Devrions nous fermer les yeux
Odieux chantage
Digne du Moyen-âge
Faut-il à vos pieds s’agenouiller
Et laisser le massacre continuer
Qu’on me dise quel Dieu
Est capable d’être aussi odieux
-dimdamdom-
Ce poème je le dédie
A Hervé Gourdel
Et tous les otages
Sauvagement assassinés
Dont l’horizon
S’est confondu
Dans les yeux de ces barbares
Sans regard.
Ceci est ma participation au jeudi poésie
Pour les Croqueurs de Mots
Dont le thème était l’horizon
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Des Croqueurs de Mots
Madame,
Je vous prie d’excuser ma fille
Camomille
Qui en ce jour de 1er mai, a décidé
De ne pas travailler.
J’ai bien essayé de raisonner ma fille
Mais rien n’y fait c’est une tête de mule ma Camomille
Voulant joindre l’utile à l’agréable
Voilà qu’elle se rend désagréable
Nous l’avions emmenée à Carnac voir les dolmens
Elle nous dit que ce n’est pas de son domaine
De visiter des tas de cailloux
Et qu’en Bretagne il n’y a que des fous
Elle aimerait partir au Canada
Apprendre le métier de soldat
Nous l’emmenons au restaurant
Voilà qu’en entrant
Elle se bouche les narines
Disant que ça pue la Marine
Nous commandons des coquillages et des fruits de mer
Elle n’a mangé que les légumes verts
Trouvant qu’il y avait trop de cailloux
Les a rassemblés pour les jeter dehors dans un trou
Nous disant qu’elle préférait les choux de Bruxelles
Et les toasts à la cervelle.
Aujourd’hui c’est le 1er Mai, voilà qu’elle a décidé
De manifester dans les rues, le poing levé
Scandant le nom Hugo Chavez
Alors qu’elle n’est qu’une petite Française
Elle nous reproche notre Porshe Carrera
Elle dit que ça fait bourges déca
Oh Madame savez vous qu’avec ma fille
Un rien part en vrille
Si elle n’existait pas
Il faudrait peut-être l’inventer ou pas!!!
-dimdamdom-
Voici ma participation à l’abécédaire pays, villes, etc…
Sur l’annuaire pour les Nuls
On piétine la boue
En attendant le car
Le car est en retard
La colère qui bout.
Enfin, voici le car
Il fait gicler la boue
On voyage debout
Le car est en retard.
Ça sent le drap mouillé
La sueur qui s’évapore
Sur les vitres la buée
Ce moyen de transport
Nous amène à la ville
On s’y fait insulter
Des agents peu civils
Nous y mépriseraient
Si farauds du terroir
On leur un peu marchait
Sur leurs vastes panards
En allant au marché
Les garçons de café
Nous servent peu aimables
Ils n’ont pas de respect
Pour la terre labourable
La journée est finie
On rentre par le car
La boue toujours jaillit
Pressée par les chauffards
Voici notre village
Voici notre maison
Il pleut, il pleut, bergère
Rentre tes bleus moutons
-Raymond Queneau-
Aujourd’hui je joins deux participations
L’une pour le jeudi de la poésie chez Asphodèle
L’autre pour le jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots
Dont le thème est « L’herbe et le béton »
Un thème qui me parle beaucoup
Moi qui vit en ville
Et qui est en quête d’une vie sans béton.
J’aime beaucoup la poésie obsolète de Raymond Queneau .
En cliquant sur les images vous accédez
Aux blogs organisateurs de ces jeudis poésie.
Le père Gilbert
Que l’on surnomme
Bébert
Est un brave homme
Le dimanche à la messe
Lors du sermon
Il fait des prouesses
C’est sans complexe
Qu’il provoque hommes et femmes
En parlant de sexe
Tout y passe
Libertinage, adultère
Et j’en passe
Car Bébert a du flair
Beaucoup de bon sens
Il se permet de déposer ses cendres
Dans le bénitier avec indécence
Dans un lieu
Où l’on est supposé ne pas simuler
Nos sentiments pieux
Le père Gilbert fait sensation
Le dimanche à la messe
Devant un public de tout horizon
Lorsqu’il sort de sa BX
Vert basilix
Ses amis sont le Prince de Belgique
La Reine Elisabeth de Birmingham
Mais aussi les loubards et les dames molles de fesse
A défaut d’être folles de messe.
Qui promènent leur bichon sur le port d’Amsterdam
-dimdamdom-
Voici ma participation
A l’abécédaire pays, villes, etc…
Sur une reprise d’un ancien poème
Que mes amis de la cour de récré
Reconnaitront peut-être
Sur l’annuaire pour les Nuls
Onze septembre 2001
Il pleut des larmes
Et du chagrin
Le chagrin charme
Deux soeurs jumelles
Presque siamoises
Deux tours, tourelles
De la mémoire
Cette sentence
Invincible jamais
Potence-ciel-ment cible
A jamais
Aucune puissance
Même terrible
N’est à l’abri
Des pensées de l’horrible
Aucune puissance
Même tenace
N’est à l’abri de la menace
Mais aucune puissance terroriste
Ne fera plier les humanistes.
Jour particulier, il y en a eu d’autres…
-Reuter-
Poème glané sur le net
A qui dois-je ma mort, à la folie des hommes ?
Qui sangle nos destins aux lits des condamnés,
Sous l’austère lueur des pleurs de tes damnés ?
Quand tu fermes les yeux Dieu dis-moi où nous sommes !
Par Didier Picauron © 2013
Voici ma participation au Jeudi Poésie
Chez les Croqueurs de Mots
Orchestré par Enriqueta.
Quand j’ai connu Aldo
Qu’il roulait ses biscotos
Façon Aldo Macionne
Les bras chargés d’anémones
J’ai démarré au quart de tour
Très vite j’étais au point de non retour
Lorsque vibrait son moteur
Toc toc faisait mon coeur
Lorsque je posais ma main sur son levier
Aussitôt je prenais mon pied
Quand en un instant
Il passait de zéro à cent
Mon sang ne faisait qu’un tour
C’était le début d’une grande histoire d’amour
Et voilà qu’aujourd’hui
Aldo est devenu mon mari
Il n’a plus d’aussi gros biscotos
Il les a remplacés par une Alpha Roméo
Dans sa belle auto il m’emmène à Albi en Italie
Son pays d’origine dont il a la nostalgie
Il déprime depuis que nous vivons à la campagne
Au fin fond de l’Allemagne
Et ensemble sur la banquette arrière
Nous continuons a nous envoyer en l’air
En évitant la couverture des chiens
Car Aldo est allergique aux acariens.
-dimdamdom-
Voici ma participation au nouveau défi
Sur l’annuaire pour les Nuls
Abécédaire, pays, villes, etc….
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De la communauté des Croqueurs de mots!!!
Faire travailler sa mémoire
Voilà ce que nous propose Enriqueta pour les croqueurs de mots
Retrouver une poésie que l’on connaissait par coeur ..
la faire remonter à la surface de notre mémoire
et la transmettre .. sans tricher
C’est drôle je viens de lire déjà quelques participations
Et j’en déduis que les poèmes
Que nous devions retenir dès notre plus jeune âge
Etaient souvent longs , compliqués et ennuyeux
Du moins c’est ce que je ressentais.
Aujourd’hui je comprends
Que c’est parce que j’essayais de retenir des mots
Sans chercher le sens profond du poème
Ce qui m’aurait considérablement aidé
A retenir le texte.
J’avais un atout c’était la mémoire visuelle
Ce qui commence maintenant à me faire défaut
On mettra ça sur le compte de mon âge avancé hihi!!!
Alors voici une fable de La Fontaine
Dont je me souviens la première phrase
Faut dire qu’elle n’est pas banale celle-ci
Allez savoir pourquoi ce n’est pas
« Le corbeau et le renard »
Que tout le monde récite comme un moulin à paroles
Peut-être déjà mon côté altruiste qui faisait ses marques.
Voici donc celle qui a retenu mon attention.
Je vous mets d’une autre couleur la seule phrase que j’ai retenue mdr!!!
La Besace
Jupiter dit un jour: «Que tout ce qui respire
S’en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur:
Si dans son composé quelqu’un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, singe; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait? – Moi? dit-il; pourquoi non?
N’ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres?
Mon portrait jusqu’ici ne m’a rien reproché;
Mais pour mon frère l’ours, on ne l’a qu’ébauché:
Jamais, s’il me veut croire, il ne se fera peindre. »
L’ours venant là-dessus, on crut qu’il s’allait plaindre.
Tant s’en faut: de sa forme il se loua très fort;
Glosa sur l’éléphant, dit qu’on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles;
Que c’était une masse informe et sans beauté.
L’éléphant étant écouté,
Tout sage qu’il était, dit des choses pareilles:
Il jugea qu’à son appétit
Dame baleine était trop grosse.
Dame fourmi trouva le ciron trop petit,
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s’étant censurés tous,
Du reste contents d’eux.
Mais parmi les plus fous
Notre espèce excella; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes:
On se voit d’un autre oeil qu’on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d’aujourd’hui:
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d’autrui.
-Jean de La Fontaine-
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