Pour les jeudis en poésie des 19 et 26 octobre 2017
chez les Croqueurs de Môts,
menés par Martine (Quai des Rimes) :
Le corps humain (dans son intégralité ou en partie).
J’ai choisi une chanson
Ecrite par Charles Aznavour
Je la ferai suivre par un petit poème
Qui me parle beaucoup !!!
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C’est drôl’c’que t’es drôle à regarder
T’es là , t’attends, tu fais la tête
Et moi, j’ai envie de rigoler
C’est l’alcool qui monte dans ma tête
Tout l’alcool que j’ai pris ce soir
Afin d’y puisser le courage
De t’avouer que j’en ai marr’
De toi et de tes commerages
De ton corps qui me laisse sage
Et qui m’enlève tout espoir.
J’en ai assez faut bien qu’j’te l’dise
Tu m’exaspèr’s, tu m’tyrannises
Je subis ton sal’caractèr’
Sans oser dir’que t’exagèr’s
Oui t’exagèr’s, tu l’sais maint’nant
Parfois je voudrais t’étrangler
Dieu que t’as changer en cinq ans
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
Ah! tu es belle à regarder
Tes bas tombant sur tes chaussures
Et ton vieux peignoir mal fermé
Et tes bigoudis qu’elle allure
Je me demande chaque jour
Comment as-tu fait pour me plaire
Comment ai’j pu te faire la cour
Et l’alièner ma vie entière
Comm’ça tu ressembles à ta mère
Qu’à rien pour inspirer l’amour
D’vant mes amis quell’catastroph’
Tu m’contredis, tu m’apostrophes
Avec ton venin et ta hargne
Tu ferais battre des montagnes
Ah! j’ai décroché le gros lot
Le jour où je t’ai rencontrée
Si tu t’taisais, ce s’rait trop beau
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
Tu es une brute et un tyran
Tu n’as pas de coeur et pas d’âme
Pourtant je pense bien souvent
Que malgrè tout tu es ma femme
Si tu voulais faire un effort
Tout pourrait reprendre sa place
Pour maigrir fait un peu de sport
Arranges-toi devant la glace
Accroche un sourire à ta face
Maquille ton coeur et ton corps
Au lieu de penser que j’te déteste
Et de me fuir comme une peste
Essaie de te montrer gentille
Redeviens la petite fille
Qui m’a donné tant de bonheur
Et parfois comm’ par le passé
J’aim’rai que tout contre mon coeur
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
-Charles Aznavour »
Ce matin il m’a parlé
Purée qu’est-ce que j’ai ramassé
Il m’a dit « tu vois ces paroles
Comme une gaine à tes chairs molles elles te collent »
Tu sembles m’oublier
Je me sens négligé
Le matin tu te lèves
Sans faire une seule trêve
Tu as les yeux tout grands
Rivés sur ton écran
Tu es vissée
Sur ton tabouret
Un jour il restera collé à tes fesses
Pour le décoller il te faudra faire des prouesses
Pourrais-tu un seul instant
Prendre un peu de temps
Pour moi qui souffre en silence
Il faudrait que tu y penses
Ton fils bientôt va passer bague au doigt
Que va t-il penser de toi
Ressaisis-toi il n’est pas trop tard
Pour soigner tes écarts
Finalement il n’a pas tort
Non pas mon mari mais mon corps!!!
-dimdamdom-
Ce poème je l’ai écrit en 2014
Depuis j’ai perdu 25 kilos ….
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