Trente ans déjà
Et alors on va pas en faire un plat
Trente ans c’est un bail
Et voilà que j’en baille
Arrête tu sais que je rigole
Tu as toujours été mon idole
OK cette fille
Et alors ce n’était pas une amie
Toi et moi
C’est clair ce n’était qu’émoi
De beaux enfants
Ce n’est pas du vent
Nous voilà, toi grand père
Et moi grand-mère
Bon on fait quoi en attendant
On se donne encore trente ans?
Quoi j’en demande de trop!
Ok je sais que je ne suis pas de tout repos
Je sais, croix de fer, croix de bois
Jamais je ne pourrai me lasser de toi!!!
-dimdamdom-
(Mai 2011)
Pour la poésie du jeudi chez Asphodèle
J’aime comparer ma poésie
A de grands auteurs
C’est ainsi que je vous ai dégoté
Ce petit (heu long) poème
Et c’est drôle j’y ai retrouvé comme le manifeste Prévert,
tous les états d’esprits par lesquels un homme peut passer,
du chagrin à la gaieté, de la méchanceté à la bonté, de la joie au désespoir.
Ces états d’âme se reflètent entre autre dans ses poèmes sur l’amour.
Prévert évoque tour à tour l’amour vache, l’amour fou ou romantique,
l’inquiétude que cet amour puisse s’estomper, ou encore la vie sans amour.
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C’est le tien
C’est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n’a pas changé
Aussi vrai qu’une plante
Aussi tremblante qu’un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l’été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l’écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Lá où tu es
Lá où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t’en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t’avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n’avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n’importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d’un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous
-Jacques Prévert-
Au pays du Soleil Levant
La vie ne sera plus jamais comme avant
La terre en tremblant
Fait trembler de peur milliers d’enfants
La mer dans les terres s’engouffrant
Dans l’horreur et le néant
Fait sombrer milliers d’enfants
Et comme si ce n’était pas suffisant
Voilà que de ces monstres géants
S’échappe par des trous béants
Le poison si puissant
Empêchant milliers d’enfants
Du pays du Soleil Levant
De respirer comme avant
Si l’homme qui se prétend pensant
Pouvait comprendre que depuis la nuit des temps
La nature jamais ne fait semblant.
-dimdamdom-
Non je ne suis pas redondante
Nous ne pouvons pas oublier
Cette tragédie!!!
Mes potes
Disent que je suis hot
Les hommes
Disent que je suis bonne
Mes copines
Disent que je suis coquine
Certains
Disent que j’ai de beaux seins
Les malotrus
Disent que j’ai un beau cul
Voilà notre drame
A nous les femmes
Avoir de beaux atouts
N’est pas un tout
Je n’ai rien trouvé de mieux
De répondre à ces messieurs
Qu’avant tout je suis femme
Dotée d’une âme
-dimdamdom-
Elles étaient trois
Se promenant au bois
Toutes les trois aimaient se retrouver
Pour se raconter de petites histoires
Parfois du matin au soir
Tantôt qui les faisaient éclater de rire
Tantôt faisant éclater leur ire
Elles avaient du caractère
Aucune ne se laissait faire
Mais une fois les choses dites
Elles revenaient à leurs rites
Jusqu’au jour, un renard
Apparut sans crier gare
Il n’était pas méchant en apparence
Il fit quelques pas de danse.
Et les trois amies furent aussitôt séduites
Oubliant de prendre la fuite
Faut dire qu’il avait un beau langage
Et savait y faire pour complimenter son entourage.
Il avait bien une tanière
Mais chaque fois qu’on trouvait son repère
Il faisait en sorte
Que close soit sa porte.
Jusqu’au jour l’une d’elle
Et se fut sans appel
Comprit son jeu
Ce qui le rendit quelque peu furieux
Il fit tant et si bien de semer la zizanie
Que se séparèrent les trois amies .
L’une tenta bien de justifier
Son attitude face à ce renard futé
Mais les deux autres ne voulurent rien entendre.
Elles laissèrent partir leur amie sans mots dire
Oubliant tout qui jusqu’ici les avait fait tant rire!!!
Celle-ci, partit non sans se retourner
Avec le coeur profondément blessé
Laissant entendre
Que plus jamais elle ne se laisserait prendre .
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls!!!
« Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain,
Les routes de la terre seraient tellement plus agréables ! »
Le prédateur
N’a pas de coeur
Ce n’est pas par hasard
Qu’il entre chez vous sans crier gare
Il parle de tout
Parle de vous partout
Il est beau parleur
Souvent enjôleur
Il dit de sa vie
Qu’elle n’est que mépris
Il fait en sorte
Que vous lui ouvriez votre porte
Il vous amadoue pour ensuite
Prendre la fuite
Et ressort de chez vous sans égard
En vous laissant ballant sur le quai d’une gare
Avant que vous compreniez
Qu’il a une vie dérangée,
Peut-être une sexualité malheureuse,
Voir défectueuse
C’est trop tard il a ouvert votre coeur
Tel un prédateur.
-dimdamdom-
Un texte sur une image chez
Etrange présence
Nous n’étions pas différents
Juste pas les mêmes parents
Nous avons partagé le même nid
Croyant que ce serait pour la vie
Nous sommes retournés chez nos parents
Nous leurs manquions tellement
De force avons quitté le nid
Cela s’est fait sans bruit
Peut-on leur en vouloir
Même si bien souvent nous pleurions dans le noir
Tort ou raison?
A chacun sa raison
Avons fait notre chemin
Parfois caha, parfois cahin
Avons laissé s’écouler le temps
Tellement longtemps
Qu’aujourd’hui nous nous retrouvons
Et voilà que nous bredouillons
Tant de choses à dire
Tant de choses à se souvenir
-dimdamdom-
Pour le mois de février Evajoe nous invite
à écrire sur un souvenir quel qu’il soit, au sens large du terme!
Il y a les mots que l’on dit
Et ceux que l’on ne dit pas
Il y a les mots que l’on voudrait dire
Les mots que l’on ne veut pas dire
Les mots que l’on ne peut pas dire
Et ceux qu’on finit par dire.
Il y a les mots doux, les mots tendres
Ceux que l’on dit avec le coeur
Il y a les mots durs, les mots douloureux
Ceux que l’on dit avec la tête
Il y a les mots vrais, les mots révoltants
Ceux que l’on dit avec les tripes.
Il y a les mots fous
Fous d’amour, fous d’amitié
Fous de tendresse,
Les mots fous de joie, fous de rire
Fous de bonheur
Fous de réconfort, fous d’attention
Puis il y a les mots, fous de rage
Fous de colère, fous de haine
Fous de méchanceté,
Fous de tristesse, fous de déception.
Fous de douleur, fous de souffrance
Fous d’injustice
Il y a les mots hésitants
Les mots que l’on susurre
Les mots que l’on crie
Les mots que l’on hurle
Et les mots que l’on écrit
Il y a les mots qui sonnent faux
Les mots sincères.
Ceux qui vous blessent
Ceux qui vous hissent
D’autres qui retentissent.
Et d’autres qui s’enfouissent.
Il y a tant de mots
Et tous les maux
Ont leurs mots.
-Dimdamdom-
Ceci est mon tout premier poème
Des mots inspirés par un mal être
Sur cette planète du net
Pas toujours nette.
J’aurais pu les corriger
Car je les trouve bien hésitants et maladroits
Mais ils étaient si sincères
Que je préfère ne rien changer
Ce sont mes mots!!!
Indifférence
Je n’aime pas ta sinistre danse
Un jour tu encenses
L’autre tu perds la cadence
Indifférence
Si tu savais comme j’aime la danse
Elle me met en transe
Et bouleverse tous mes sens
Indifférence
En toute évidence
Tu sais manier la lance
Indifférence
Je te porte trop d’importance
Je te laisse à ton silence
Je te tire ma révérence
Et moi je retourne à ma danse
-dimdamdom-
Ceci est ma participation
Au Dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
Bientôt c’est la Saint Valentin
C’est quoi
On dit que c’est la fête des amoureux
Amoureux de qui de quoi
De toi où de tout ceux
Qu’on voudrait garder dans un écrin
Moi je ne sais pas dire
Dire quoi
Que je t’aime
Mais pourquoi
Il n’y aurait que toi que j’aime
Peux-tu me le dire
Aujourd’hui je balance
Du « je t’aime » à tout vent, pourquoi
Parce qu’à travers cet écran
Personne ne me voit
Mes mots ne seraient-ils que du vent
Ou juste une triste danse
Tu me reproches à la maison
De ne plus savoir dire « je t’aime »
Tout au plus à cet écran
Oui mais lui me dit souvent qu’il m’aime
Serait-ce donc bien du vent
Et devrais-je te donner raison
Alors voilà « je t’aime »
Tu es content
Si longtemps que je ne te l’avais pas dit
Pourquoi tant de temps
Peut-être simplement l’oubli
Du sens d’un « je t’aime »
-dimdamdom-
Ceci est ma participation
Au dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls!!!
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