Au pays du Soleil Levant
La vie ne sera plus jamais comme avant
La terre en tremblant
Fait trembler de peur milliers d’enfants
La mer dans les terres s’engouffrant
Dans l’horreur et le néant
Fait sombrer milliers d’enfants
Et comme si ce n’était pas suffisant
Voilà que de ces monstres géants
S’échappe par des trous béants
Le poison si puissant
Empêchant milliers d’enfants
Du pays du Soleil Levant
De respirer comme avant
Si l’homme qui se prétend pensant
Pouvait comprendre que depuis la nuit des temps
La nature jamais ne fait semblant.
-dimdamdom-
Non je ne suis pas redondante
Nous ne pouvons pas oublier
Cette tragédie!!!
Mes potes
Disent que je suis hot
Les hommes
Disent que je suis bonne
Mes copines
Disent que je suis coquine
Certains
Disent que j’ai de beaux seins
Les malotrus
Disent que j’ai un beau cul
Voilà notre drame
A nous les femmes
Avoir de beaux atouts
N’est pas un tout
Je n’ai rien trouvé de mieux
De répondre à ces messieurs
Qu’avant tout je suis femme
Dotée d’une âme
-dimdamdom-
Elles étaient trois
Se promenant au bois
Toutes les trois aimaient se retrouver
Pour se raconter de petites histoires
Parfois du matin au soir
Tantôt qui les faisaient éclater de rire
Tantôt faisant éclater leur ire
Elles avaient du caractère
Aucune ne se laissait faire
Mais une fois les choses dites
Elles revenaient à leurs rites
Jusqu’au jour, un renard
Apparut sans crier gare
Il n’était pas méchant en apparence
Il fit quelques pas de danse.
Et les trois amies furent aussitôt séduites
Oubliant de prendre la fuite
Faut dire qu’il avait un beau langage
Et savait y faire pour complimenter son entourage.
Il avait bien une tanière
Mais chaque fois qu’on trouvait son repère
Il faisait en sorte
Que close soit sa porte.
Jusqu’au jour l’une d’elle
Et se fut sans appel
Comprit son jeu
Ce qui le rendit quelque peu furieux
Il fit tant et si bien de semer la zizanie
Que se séparèrent les trois amies .
L’une tenta bien de justifier
Son attitude face à ce renard futé
Mais les deux autres ne voulurent rien entendre.
Elles laissèrent partir leur amie sans mots dire
Oubliant tout qui jusqu’ici les avait fait tant rire!!!
Celle-ci, partit non sans se retourner
Avec le coeur profondément blessé
Laissant entendre
Que plus jamais elle ne se laisserait prendre .
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls!!!
« Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain,
Les routes de la terre seraient tellement plus agréables ! »
Indifférence
Je n’aime pas ta sinistre danse
Un jour tu encenses
L’autre tu perds la cadence
Indifférence
Si tu savais comme j’aime la danse
Elle me met en transe
Et bouleverse tous mes sens
Indifférence
En toute évidence
Tu sais manier la lance
Indifférence
Je te porte trop d’importance
Je te laisse à ton silence
Je te tire ma révérence
Et moi je retourne à ma danse
-dimdamdom-
Ceci est ma participation
Au Dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
Dis papa c’est vrai que la politesse
C’est de ne pas montrer ses fesses
Tu n’as pas tort
Mais encore!!!
La politesse
C’est rendre avec délicatesse
Des mots de tendresse
A ceux qui te les adressent
Dis papa , un égoïste, tu crois
Que c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi
Tu n’as pas tort
Mais encore
Un égoïste n’est épanoui
Que si on ne pense qu’à lui
Il dort la nuit
Le monde peut s’écrouler autour de lui
Dis papa, c’est vrai qu’un blog
Est un endroit où l’on dialogue
Tu n’as pas tort
Mais encore
Un blog est un endroit de partage
Où de page en page
Il s’en dégage
Des sentiments sages
Alors papa suis-je assez sage
Pour commencer ce partage
Oui si tu respectes les mots
Que je t’ai dit plus haut
Et si tes mots
Jamais ne sonnent faux
-dimdamdom-
Un phoque
Un peu loufoque
Danse le rock
Avec une girafe
Complètement paf
Qui lui file des baffes
Voilà que le phoque
Un peu loufoque
Se défroque
Tandis que la girafe
Complètement paf
Se dégrafe
Un renard
Très hagard
Les suit du regard
Un lapin
Pas très chaud
Se tient au chaud
Une araignée
S’apprêtant à règner
Se trouve indignée
Espérant tous que le lion
Dise à ces mignons
De calmer leurs pulsions
Et bien sûr le roi ne dit rien
Vous savez bien
Qu’un roi ne sert à rien
-dimdamdom-
A toi mon enfant différent
Je veux te dire
Que ta différence était celle
D’avoir toujours voulu être différent
Des enfants différents
Et aujourd’hui, je te dis merci
De t’être battu tant et tant
Que tu as fait de tes parents
D’heureux grands-parents
Merci aussi à ta compagne
Qui a fait sa vie avec mon enfant différent
Et je suis heureuse d’être aujourd’hui sa belle-maman!!!
Aujourd’hui tu fêtes tes trente ans
Quel bel âge mon enfant
-dimdamdom-
Quand j’étais petite je me croyais nulle
Parce que je n’étais pas douée en calcul
Mais aujourd’hui j’ai grandi
Et j’ai compris
Que mon coeur lui n’est pas nul
Que jamais il ne calcule
Et si je suis ici aujourd’hui
C’est pour partager avec mes amis
Je sais qu’amère sera la pilule
Pour ceux qui sans cesse bidulent
On ne peut garder ses amis
Avec le mépris
Alors voilà pourquoi je resterai nulle
Car je n’aime toujours pas le calcul
-dimdamdom-
Par ce poème je participe au jeu de l’alphabet
Sur l’Annuaire pour les Nuls
Dont c’est le deuxième anniversaire
Ballade à la lune
C’était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d’un fil,
Dans l’ombre,
Ta face et ton profil ?
Es-tu l’oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N’es-tu rien qu’une boule,
Qu’un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t’en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L’heure aux damnés d’enfer ?
Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S’allonge
En croissant rétréci ?
Qui t’avait éborgnée,
L’autre nuit ? T’étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?
Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.
Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.
Tu n’en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S’efface
Ton front dépossédé.
Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !
Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !
Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L’écoute,
L’écoute s’approcher.
Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prées,
Ses chiens s’en sont allés.
Oh ! le soir, dans la brise,
Phoebé, soeur d’Apollo,
Surprise
A l’ombre, un pied dans l’eau !
Phoebé qui, la nuit close,
Aux lèvres d’un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.
Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L’histoire
T’embellira toujours.
Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.
T’aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu’à ton front
D’albâtre
Ses dogues aboieront.
T’aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !
Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.
Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L’océan montueux.
Et qu’il vente ou qu’il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m’asseoir ?
Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De loin tu lui souris.
Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,
Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l’époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.
Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,
Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.
» Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille;
Tu ne te tiens pas bien. «
Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L’empêche
De commettre un péché ?
» Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ? «
Et c’est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
-Alfred de Musset-
Est poète aussi celui qui vous donne l’envie
D’aimer la poésie
En partageant des mots jolis
Empruntés à autrui
C’est ce que j’ai fait ici
Pour thématiser la lettre « I »
Pour le jeu de l’abécédaire
Sur L’annuaire pour les Nuls
Commentaires récents