À l’ombre, sous les platanes roux,
À Londres, tristement assis sur un banc
J’écourte ces discours douloureux,
J’écoute chaque jour mon cœur las et triste.
« Je pars, c’est fini. Je t’aime. »
Je parvins à saisir ces mots murmurés :
Assis près de toi, l’âme déchirée,
À six heures, l’heure ultime.
Fragments d’un être brisé,
Fragiles phrases aux rimes égarées,
Souvenirs volatiles sans destination,
Soupirs inexprimables d’une passion.
Las, malgré l’automne qui flamboie
Là, un homme, seul, dans un précoce hiver.
Il était une fois
Un poème à l’envers…
-William Taurus-
(Poésie française – Webnet)
Voici ma double participation au jeudi poésie
L’une sur la communauté des Croqueurs de Môts
Défi 142 mené par Lénaïg
Sur le thème
« Le monde à l’envers »
L’autre chez Asphodèle
Sur le blog
« Les lectures d’Asphodèle »
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