Pour ce jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts
C’est notre amie Lilumsol à la barre
Pour le défi de lundi elle nous demande de sortir des sentiers battus.
En nous proposant d’écrire un texte, pas trop long
car nous allons devoir l’écrire,et le lire,
dans une langue nouvelle : le Macaronisme…
C’est quoi au juste ?
C’est notre propre langue à laquelle nous ajouterons
des terminaisons latines pour chaque mot.
Pour vous mettre dans l’ambiance, j’ai choisi un de mes poèmes
Que j’ai traduit en latin
Et franchement j’ai trouvé ça absolument hilarant
Je pense que Jules César s’en retournerait dans sa tombe 🙂
Je me souviens de mes cours de latin
Et je me serais bien imaginée à faire la traduction de ce texte 🙄
Umbra olim erat id parva culus
Qui domicilium habebat in villa Moncucq
Et docti in Gallia patrocinium
INFLATIO
Accipientes autem discipuli eius comitatu
Fessi contumeliis
Quaedam dies et egressus de hyacintho
Hostem repellas circa Moncucq
Hoc profectio suspecta
Et operuit aqua tribulantes libere dimittere oblectamentis
repente
Vivit off an aggeris
Ibi enim dicit
Hoc casu volutpat
Et ascendente eo in tumulum Moncucq
Tandem non potuit crepitum altius quam asinus ‘
Ubi facit notam
« Ecce excelsius asinum »
-dimdamdum-
Voici ma traduction :
Il était une fois un petit trouduc
Qui habitait le village de Moncucq
Il s’entrainait au championnat de France
De la flatulence
Mais son entourage
Se lassait de ses outrages
Un jour il partit de façon impromptue
Faire le tour de Moncucq
Ce départ suspect
Lui permit en toute liberté de lâcher ses pets
Quand soudain
Il vit un talus au loin
C’est là qu’il se dit
Voilà la chance de ma vie
Et en grimpant sur la butte de Moncucq
Enfin il put péter plus haut que son cul”
D’où vient l’expression connue
“Péter plus haut que son cul”
-dimdamdom-
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