Naître
Et ne plus être
Ivre
De ne plus vivre
Comme le chat qui se rebiffe
Tu sors tes griffes
Tes larmes tu déguises
Avant de fermer ta valise
Tu renverses les remparts
Voilà c’est le départ …
Renaître
Pour mieux être
Vivre
Jusqu’à en devenir ivre
-dimdamdom-
Chaque chose à sa place
Voilà pourquoi j’ai ramené ce poème ici
En le dédiant à notre âme’mie
Chemin je t’aime
Je vous invite chez’aile
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De la communauté des Croqueurs de mots!!!
Faire travailler sa mémoire
Voilà ce que nous propose Enriqueta pour les croqueurs de mots
Retrouver une poésie que l’on connaissait par coeur ..
la faire remonter à la surface de notre mémoire
et la transmettre .. sans tricher
C’est drôle je viens de lire déjà quelques participations
Et j’en déduis que les poèmes
Que nous devions retenir dès notre plus jeune âge
Etaient souvent longs , compliqués et ennuyeux
Du moins c’est ce que je ressentais.
Aujourd’hui je comprends
Que c’est parce que j’essayais de retenir des mots
Sans chercher le sens profond du poème
Ce qui m’aurait considérablement aidé
A retenir le texte.
J’avais un atout c’était la mémoire visuelle
Ce qui commence maintenant à me faire défaut
On mettra ça sur le compte de mon âge avancé hihi!!!
Alors voici une fable de La Fontaine
Dont je me souviens la première phrase
Faut dire qu’elle n’est pas banale celle-ci
Allez savoir pourquoi ce n’est pas
« Le corbeau et le renard »
Que tout le monde récite comme un moulin à paroles
Peut-être déjà mon côté altruiste qui faisait ses marques.
Voici donc celle qui a retenu mon attention.
Je vous mets d’une autre couleur la seule phrase que j’ai retenue mdr!!!
La Besace
Jupiter dit un jour: «Que tout ce qui respire
S’en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur:
Si dans son composé quelqu’un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, singe; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait? – Moi? dit-il; pourquoi non?
N’ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres?
Mon portrait jusqu’ici ne m’a rien reproché;
Mais pour mon frère l’ours, on ne l’a qu’ébauché:
Jamais, s’il me veut croire, il ne se fera peindre. »
L’ours venant là-dessus, on crut qu’il s’allait plaindre.
Tant s’en faut: de sa forme il se loua très fort;
Glosa sur l’éléphant, dit qu’on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles;
Que c’était une masse informe et sans beauté.
L’éléphant étant écouté,
Tout sage qu’il était, dit des choses pareilles:
Il jugea qu’à son appétit
Dame baleine était trop grosse.
Dame fourmi trouva le ciron trop petit,
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s’étant censurés tous,
Du reste contents d’eux.
Mais parmi les plus fous
Notre espèce excella; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes:
On se voit d’un autre oeil qu’on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d’aujourd’hui:
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d’autrui.
-Jean de La Fontaine-
Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »
Lilousoleil à la barre 121
Les jeudis/poésie laissés libres
Une tomate
A l’allure un peu patate
Un jour sur l’asphalte
Se prit les pattes
Quand je vous dis qu’elle est patate
Cette pauvre tomate
Passant par là, une jolie pâte
Lui proposa, d’en faire un coulis de tomates
A cette proposition la tomate
Devint écarlate
En rougissant voilà qu’elle éclate
Au plus grand plaisir de dame pâte
Qui proposa ni une ni deux à cette pauvre tomate
De venir agrémenter son plat de pâtes
Ce qu’accepta aussitôt la tomate
Sort plus enviable que de périr sur l’asphalte
-dimdamdom-
Mon blog
Un peu loufoque
Parfois plein d’ émoi
C’est aussi moi
Quelques coups de gueule
Ce sont eux qui le veulent
De l’humour
J’en ai eu toujours
Mes amours
Ils sont dans le four
De l’amitié
Je distribue à volonté
De la poésie
C’est juste pour rimer avec zizi
Rien de pire
Que de ne pas sourire
-dimdamdom-
Ce selfies, me ramène à cette citation
Pour l’annuaire pour les Nuls
Peu importe, du reste, qu’on soit jeune par l’âge ou jeune par le caractère;
l’insuffisance à cet égard n’est pas une question de temps,
mais elle est due au fait qu’on vit au gré de ses passions
et qu’on s’élance à la poursuite de tout ce qu’on voit.
-Aristote-
Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »
Cétotomatix à la barre n° 120
Pour les jeudi/poésie « Oeufs puis eux… »
Derrière eux
On se réunira derrière eux.
LE CURÉ d’ARS
Le sang injustement répandu est long à pénétrer dans la terre.
C’est la rosée des cieux innocente qui est pour elle
et la large pluie salutaire
Qui ressort en moissons plantureuses, fourrage et blé,
orgueil de la Hesbaye et du Brabant.
Plus douce encore à ses veines toutefois
quand il vient s’y mêler, s’il faut du sang,
L’âme rouge dans elle de ses fils
et la libation comme du lait et comme du vin
Du soldat qui pour la défendre est tombé, les armes à la main !
Solennelle donation, définitif amour dans le labour et dans l’éteule,
Glaise réhumectée de l’antique Adam
par quoi la terre et l’homme redeviennent comme un seul !
Mais cette conscription et le marquage à la craie comme des bêtes,
pour la mort, des enfants, des femmes et des vieillards,
Cet entassement pêle-mêle dans un coin, et tout à coup écumeuse,
et toute chaude encore de vie,
et fumante par tous les échenaux de l’abattoir,
Comme la grappe sous le madrier,
cette sortie impétueuse du sang noir,
Cette vendange affreuse dont on la barbouille
et qu’on lui fait boire de force,
Sont des choses dont la terre a horreur,
et une œuvre au rebours d’elle-même, et l’amorce
De cette coupe lentement dans son cœur qui remonte vers vous,
meurtriers, plus profonde et plus large que votre soif !
Vous qui l’avez ensemencée, oubliez-vous qu’elle conçoit ?
Comme il faut la macération de tout l’hiver et la pensée de trois saisons
Pour que le grain longuement médité germe et pousse
et s’atteste épi, promesse d’une centuple moisson,
Tel, et plus vous avez enseveli la semence et plus vous l’avez piétinée,
L’incoercible fruit qui sort du ventre des assassinés !
Roule, fusillade, jour et nuit !
feu de vos pièces toutes à la fois ! tonnez, canons allemands !
Que le coup du mortier de quatre cent vingt vers le ciel
dans une montagne noire de fumée se décharge comme un volcan !
À travers le continuel assaut et la continuelle résistance,
Troupes marquées pour ne plus revenir,
vous n’arriverez pas à détruire le silence,
Vous n’arriverez pas à remplacer dans vos cœurs
cette voix à jamais qui s’est tue,
La bouche sans pardon de ceux que vous avez tués
et qui ne parleront plus !
Retranche-toi, peuple assiégé !
étends tes impassables réseaux de fil de fer !
Fossoyeurs de vos propres bataillons,
sans relâche faites votre fosse dans la terre !
Ce qui tape jour et nuit dans vos rangs,
ce qui sonne joyeusement en face n’est pas tout !
Il y a une grande armée sans aucun bruit
qui se rassemble derrière vous !
Depuis Louvain jusqu’à Réthel, depuis Termonde jusques à Nomény,
Il y a de la terre mal tassée qui s’agite
et une grande tache noire qui s’élargit !
Il y a une frontière derrière vous qui se referme
plus infranchissable que le Rhin !
Écoute, peuple qui es parmi les autres peuples comme Caïn !
Entends les morts dans ton dos qui revivent,
et dans la nuit derrière toi pleine de Dieu,
Le souffle de la résurrection qui passe sur ton crime populeux !
Peuple de sauterelles mangeur d’hommes,
le temps vient que tu seras forcé de reculer !
Le vestige que tu as fait dans le sang,
pas à pas le temps vient que tu vas y repasser !
Viens avec nous, peuple casqué.
Il y a trop de choses entre toi et nous à jamais pour nous en dessaisir !
Nous te tenons donc à la fin, objet de notre long désir !
Voici le fleuve sans gué de la Justice,
voici les bras des innocents autour de toi
inextricables comme des ronces !
Ressens la terre sous tes pieds pleine de morts
qui est molle et qui enfonce !
Juin 1915
Par ce poème je fais du deux en un
Tout en participant d’une part
A la communauté des Croqueurs de Mots
Et d’autre part
A celle de notre amie Clara
« Il y a cent ans »
Ce matin un peu barbouillé
Direction les cabinets
Un peu patraque
Je quitte la barraque
Je me mets en piste
Direction le dentiste
Un peu mal au coeur
Direction le docteur
Un peu coincé
Direction le kiné
Un peu indécis
Direction le psy
Un peu ruiné
Direction le banquier
Le facteur qui m’accoste
Direction la poste
Ma voiture hors piste
Direction le garagiste
Mon chien me fout les nerfs
Direction le vétérinaire
J’aimerais demain au réveil
Pouvoir prendre la direction du soleil
Et prendre rendez-vous
Rien qu’avec vous!
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Un matin, l’un de de nous manquant de noir, se servit de bleu :
l’impressionnisme était né. »
Pierre Auguste Renoir
Au pays du Soleil Levant
La vie ne sera plus jamais comme avant
La terre en tremblant
Fait trembler de peur milliers d’enfants
La mer dans les terres s’engouffrant
Dans l’horreur et le néant
Fait sombrer milliers d’enfants
Et comme si ce n’était pas suffisant
Voilà que de ces monstres géants
S’échappe par des trous béants
Le poison si puissant
Empêchant milliers d’enfants
Du pays du Soleil Levant
De respirer comme avant
Si l’homme qui se prétend pensant
Pouvait comprendre que depuis la nuit des temps
La nature jamais ne fait semblant.
-dimdamdom-
Non je ne suis pas redondante
Nous ne pouvons pas oublier
Cette tragédie!!!
Mes potes
Disent que je suis hot
Les hommes
Disent que je suis bonne
Mes copines
Disent que je suis coquine
Certains
Disent que j’ai de beaux seins
Les malotrus
Disent que j’ai un beau cul
Voilà notre drame
A nous les femmes
Avoir de beaux atouts
N’est pas un tout
Je n’ai rien trouvé de mieux
De répondre à ces messieurs
Qu’avant tout je suis femme
Dotée d’une âme
-dimdamdom-
Mon blog
Un peu loufoque
Parfois plein d’ émoi
C’est aussi moi
Quelques coups de gueule
Ce sont eux qui le veulent
De l’humour
J’en ai eu toujours
Mes amours
Ils sont dans le four
De l’amitié
Je distribue à volonté
De la poésie
C’est juste pour rimer avec zizi
Rien de pire
Que de ne pas sourire.
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à cette citation
De Grégoire Lacroix
« Là où l’humour est partagé,
L’amitié n’est pas loin »
Je participe au dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
Un vieux gorille
Qui avait passé sa vie
A se mirer le nombril
Se vit un soir
Dans un miroir
Et sombra dans le désespoir
Il continuait de se regarder dans la glace
Tout en essayant de faire des grimaces
Ce qui laissait son entourage de glace
Le voilà pris d’un malaise
Ce qui mit mal à l’aise
Ceux que bien souvent il biaise
Leur imposant avec outrance
Pour unique pitance
Un énigmatique silence
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à cette citation
« On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace »
Ceci est ma participation
Au dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
Il arrive dans la vie
Que certains maux nous inspirent
Au point de vouloir s’exprimer par des mots
Sans toutefois vouloir nuire
Mais je préfère mille fois les écrire
Que de les enfouir !!!
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