Pour le défi 226 chez les Croqueurs de Môts
Josette, bien à l’abri dans sa cachette
nous demande d’écrire « un bestiaire fantastique »
Voici ma version complètement déjantée 😆
Un phoque
Un peu loufoque
Danse le rock
Avec une girafe
Complètement paf
Qui lui file des baffes
Voilà que le phoque
Un peu loufoque
Se défroque
Tandis que la girafe
Complètement paf
Se dégrafe
Un renard
Peu débrouillard
Les suit du regard
Un lapereau
Pas très chaud
Se tient au chaud
Un diplodocus
Ruminant un cactus
Se gratte furieusement l’anus
Un doryphore
Chassé à la sulfateuse du Périgord
S’accroche très fort
Un dromadaire
A la mine patibulaire
Les regarde d’un drôle d’air
Une araignée
S’apprêtant à régner
Se trouve indignée
Pendant ce temps un lion altier
Flanait sous un tamarinier
A côté de son dentier
Tandis que son adoratrice
Lui astiquait la masticatrice
Avec du dentifrice
Tous voudraient que le roi lion
Dise à ces mignons
De calmer leurs pulsions
Mais aucun ordre
Ni contrordre
Pour enrayer le désordre
Le roi ne dit rien
Désormais chacun sait bien
Qu’un roi ne sert à rien
Deux daims
Assistent avec dédain
A son déclin.
La jungle est en danger
Le roi doit dégager
Si nous voulons manger
Puisque ce loustic
Nous impose un régime drastique
Imposons lui la fin du disque….
-dimdamdom-
Plus bestiaire que ça … tu meurs 😛
Pour le deuxième jeudi poésie du défi 225 mené par Jill Bill
pour les Croqueurs de Môts, je suis venue aérer cet espace
que j’avais un peu délaissé ces derniers temps.
Voici donc ma petite participation.
Ce matin en me levant
Il soufflait un mauvais vent
J’ai vu passer des mots que l’on vole
Et que sur une page l’on colle
Faisant croire avec diabolisation
Qu’ils sont le fruit de notre inspiration
Ce mauvais vent se nomme « Plagiat »
Ne sont autre que des parias
Ceux qui pensent nous berner
En copiant pour chez eux coller.
-dimdamdom-
Ce matin je crois bien que j’ai été plagiée moi aussi.
Je suis allée faire une mammographie
Et avant de sortir la dame m’a dit
« Je fais un copier-coller pour votre médecin »
Ils sont mon refuge par temps incertains ,
L’exutoire au moindre de mes chagrins.
Ils m’emportent ailleurs , dans une autre vie,
Au fil des pages vogue mon esprit.
Je prends alors la place de l’héroïne ,
M’imprégnant de ses pensées , je m’imagine ,
Vivre ses aventures , ses voyages , ses amours ,
Les heures s’écoulent comme sur du velours.
A cette douce évasion , ces tendres frissons ,
Mon coeur se pâme , répond à l’unisson ,
Une heure de lecture dissipe tous mes maux ,
Le monde des livres est bien le plus beau.
-auteur inconnu-
J’ai parcouru tout le net pour trouver l’auteur de ce poème
et je vois qu’il a été emprunté souvent mais jamais reconnu
c’est dommage car c’est un bien joli poème.
Voici ma partici »passion » au premier jeudi poésie
mené par Laura Vanel Coytte pour les Croqueurs de Môts
Indifférence
Je n’aime pas ta sinistre danse
Un jour tu encenses
L’autre tu perds la cadence
Indifférence
Si tu savais comme j’aime la danse
Elle me met en transe
Et bouleverse tous mes sens
Indifférence
En toute évidence
Tu sais manier la lance
Indifférence
Je te porte trop d’importance
Je te laisse à ton silence
Et je retourne à ma danse
-dimdamdom-
Voici ma participation au second jeudi poésie
mené par Luciole pour les Croqueurs de Môts
sur le thème : La relation à l’autre dans la danse
Que veux-tu répondre au vent qui soupire,
Au vent qui te dit le chagrin des choses,
Le trépas des lis, des lilas, des roses,
Et des clairs essaims gelés dans la cire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Il dit qu’il est triste et las de conduire
Le gémissement de tout ce qui souffre,
De frôler toujours ce qui tombe au gouffre,
De passer partout où la vie expire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Lui répondras-tu qu’un cœur peut suffire.
Un seul cœur humain chantant dans la joie,
Pour le consoler de sa longue voie
Sur les champs sans fin que l’hiver déchire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Où trouveras-tu ce cœur qui désire
Rester ce qu’il est en sa calme fête,
Le cœur qui n’ait point de douleur secrète,
Pour laquelle il n’est ni baume, ni myrrhe ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Sera-ce ton cœur, et faut-il te dire
Que le vent prendrait sur tes lèvres closes
Un chagrin plus grand que celui des choses,
Et dans ton regard, un plus haut martyre ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Alors réponds-lui, de ton cher sourire,
Qu’il ne frôle pas les âmes humaines,
S’il ne veut porter de plus lourdes peines
Que celles qu’il cueille en son vaste empire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Auguste Angellier
Auguste Angellier est décédé le 28 février 1911 à Boulogne-sur-Mer.
L’Espérance, vient d’on ne sait où, ça va plus loin que nous.
Écrite en rouge, sur les murs des prisons, elle se nomme LIBERTÉ
Écrite en transparence dans les yeux des enfants, elle se nomme VIVRE
Écrite en bleu sur le gris de nos villages, elle se nomme HORIZON
Écrite en blanc sur le noir de nos vies, elle se nomme ESPOIR.
Écrite en vert dans le jardin secret des quinze ans, elle se nomme AVENIR.
Écrite en demi-teinte sur le visage des gens seuls, elle se nomme AMOUR.
Écrite en rose sur les traits de nos mains, elle se nomme FRATERNITÉ.
Écrite en arc-en-ciel sur le soleil couchant, elle se nomme DEMAIN.
-Anonyme-
Voici ma participation au second jeudi poésie
mené par « La cachette à Josette »
chez les Croqueurs de Môts
sur le thème « couleur »
Les choses..
Ne redeviennent jamais..
Ce qu’elles ont été…..
On n’oublie rien..
On s’habitue c’est tout..
Le temps passe…
Les gens évoluent…
Bref, tout change…
Certaines choses ne s’effacent pas…
Et d’autres sont dur à effacer..
Certaines personnes arrivent dans nos vies..
Et peuvent tout changer..
Mais d’autres peuvent partir..
Sans raison et peuvent être dur à oublier..
Certaines personnes te quitteront..
Certaines pour te fuir…
D’autres car le temps aura eu raison…
Et pour d’autres ce sera involontaire..
Quelques personnes finiront par revenir…
Mais il y en a qui ne reviendront jamais…
Il y en a que tu voudras retenir…
Il y en a avec qui tu réussiras…
D’autres ne se soucieront même pas de toi..
Mais tu auras au moins essayé.
Certains départs te peineront…
D’autres te laisseront indifférent…
Mais tu verras…
Ceux qui resteront, seront ceux qui en valent la peine.
Mais c’est toujours dur…
De voir les personnes que tu connais…
Devenir des personnes que tu connaissais…
De voir quelqu’un passer a côté de toi sans te parler…
En sachant qu’il a déjà été une grosse partie de ta vie…
De savoir que tu pouvais lui parler pendant des heures…
Et que maintenant tu Oses a peine les regarder…
En fait c’est dure de voir à quel point les choses…
A quel point les gens peuvent changer…
Ce poème ne m’appartient pas
Il m’a été offert par un ami blogueur
Que je ne vois plus parce qu’on s’est perdu de vue
Comme ça sans raison …
Voici ma participation
au second jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
mené par Lénaïg
des fleurs, une treille,
rayons de soleil
me chauffant le dos.
Des troncs noirs et hauts.
Émois du matin…
Que je me sens bien !
Bocages, ramures.
Un toit qui rassure.
Abri où je dure.
Du rêve. Un piano.
Des livres à gogo.
Pour moi un festin !
Que je me sens bien !
Et quittant la rade,
parfois en balade
ou en randonnée,
je prends le sentier,
coeur et pied légers.
Appel quotidien…
Que je me sens bien !
S’allongent les lieues.
Au vent mes cheveux.
Fatigue aux mollets.
Un coin oublié.
Un silence ailé.
Gazouillis soudain…
Que je me sens bien !
Des baies, des épines.
Et l’air qui burine.
Odeurs de résine
et de chèvrefeuille.
Un saut d’écureuil.
Soleil au déclin…
Que je me sens bien !
Chemin du retour.
Rougeoiement du jour.
Et paix alentour.
Au loin en beauté,
mon toit, mon grenier.
En moi un refrain…
Que je me sens bien !…
Que je me sens bien !…
Que je me sens bien !…
Que je me sens bien !…
Esther Granek, De la pensée aux mots, 1997
Voici ma participation
au second jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
mené par Martine (Quai des rimes)
Sur le thème : Le corps humain (dans son intégralité ou en partie).
J’ai choisi le pied parce que marcher pour moi c’est le pied 😀
Pour les jeudis en poésie des 19 et 26 octobre 2017
chez les Croqueurs de Môts,
menés par Martine (Quai des Rimes) :
Le corps humain (dans son intégralité ou en partie).
J’ai choisi une chanson
Ecrite par Charles Aznavour
Je la ferai suivre par un petit poème
Qui me parle beaucoup !!!
&&&&&
C’est drôl’c’que t’es drôle à regarder
T’es là , t’attends, tu fais la tête
Et moi, j’ai envie de rigoler
C’est l’alcool qui monte dans ma tête
Tout l’alcool que j’ai pris ce soir
Afin d’y puisser le courage
De t’avouer que j’en ai marr’
De toi et de tes commerages
De ton corps qui me laisse sage
Et qui m’enlève tout espoir.
J’en ai assez faut bien qu’j’te l’dise
Tu m’exaspèr’s, tu m’tyrannises
Je subis ton sal’caractèr’
Sans oser dir’que t’exagèr’s
Oui t’exagèr’s, tu l’sais maint’nant
Parfois je voudrais t’étrangler
Dieu que t’as changer en cinq ans
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
Ah! tu es belle à regarder
Tes bas tombant sur tes chaussures
Et ton vieux peignoir mal fermé
Et tes bigoudis qu’elle allure
Je me demande chaque jour
Comment as-tu fait pour me plaire
Comment ai’j pu te faire la cour
Et l’alièner ma vie entière
Comm’ça tu ressembles à ta mère
Qu’à rien pour inspirer l’amour
D’vant mes amis quell’catastroph’
Tu m’contredis, tu m’apostrophes
Avec ton venin et ta hargne
Tu ferais battre des montagnes
Ah! j’ai décroché le gros lot
Le jour où je t’ai rencontrée
Si tu t’taisais, ce s’rait trop beau
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
Tu es une brute et un tyran
Tu n’as pas de coeur et pas d’âme
Pourtant je pense bien souvent
Que malgrè tout tu es ma femme
Si tu voulais faire un effort
Tout pourrait reprendre sa place
Pour maigrir fait un peu de sport
Arranges-toi devant la glace
Accroche un sourire à ta face
Maquille ton coeur et ton corps
Au lieu de penser que j’te déteste
Et de me fuir comme une peste
Essaie de te montrer gentille
Redeviens la petite fille
Qui m’a donné tant de bonheur
Et parfois comm’ par le passé
J’aim’rai que tout contre mon coeur
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
-Charles Aznavour »
Ce matin il m’a parlé
Purée qu’est-ce que j’ai ramassé
Il m’a dit « tu vois ces paroles
Comme une gaine à tes chairs molles elles te collent »
Tu sembles m’oublier
Je me sens négligé
Le matin tu te lèves
Sans faire une seule trêve
Tu as les yeux tout grands
Rivés sur ton écran
Tu es vissée
Sur ton tabouret
Un jour il restera collé à tes fesses
Pour le décoller il te faudra faire des prouesses
Pourrais-tu un seul instant
Prendre un peu de temps
Pour moi qui souffre en silence
Il faudrait que tu y penses
Ton fils bientôt va passer bague au doigt
Que va t-il penser de toi
Ressaisis-toi il n’est pas trop tard
Pour soigner tes écarts
Finalement il n’a pas tort
Non pas mon mari mais mon corps!!!
-dimdamdom-
Ce poème je l’ai écrit en 2014
Depuis j’ai perdu 25 kilos ….
Ils arrivent par vagues
Investissent la cime des arbres
Les peupliers sans feuille
Se couvrent d’un feutre noir
Fait de petits êtres frêles
Accrochés à leur faîte
La nuit tombe vite
Le ciel se pare de mauve
Le soleil se cristallise
Le vent se lève un peu
Des éclaireurs passent
Ramenant peu après
Une myriade d’attardés.
Ils s’agglutinent, se tassent
Se rassemblent pourquoi faire ?
Piaillant à l’unisson
Appelant leurs congénères
« L’instant » est intense
Ils trépignent d’impatience
D’autres arrivent encore
Virevoltent un moment
En virage serré
Repèrent un emplacement
Et se posent rapidement
L’heure approche, ça se sent
Ils s’agitent bruyamment
Les arbres tremblent
Investis d’un courant
D’un seul coup c’est parti
Le signal est donné
Des milliers d’étourneaux
Commandés par magie
A l’instar d’un chef,
Ou d’une envie
A l’unisson s’envolent
Dans un ordre parfait
Le ballet peut commencer
Ailes contre ailes sans un bruit
Ils montent très haut
Font des vagues dans le ciel
En formation serrée
Virent en piqué
S’éparpillent dans le vent
Se regroupent d’un coup
Descendent en cascade
Remontent d’un trait
Des ondes se forment
S’éloignent, se rapprochent
Au loin poussières grises
Plus près étoiles noires
Sur l’aile amas sombre
Ils passent, repassent au dessus de moi
En silence font des vagues
Ce ballet est pour moi ?
Ou peut-être l’annonce
D’un périple prochain
Vers des cieux africains
Je ne les distingue plus
Ils se perdent dans la nuit
Quinze minutes de tournis
Des étoiles plein les yeux
Je « vole » maintenant
Rattraper mon retard.
-auteur inconnu-
Si toi l’auteur de ce poème venait ici à te reconnaître
Sache que je ne t’ai pas volé tes mots
Mais que je les ai partagés
Afin de leur redonner une nouvelle vie!!!
Voici ma participation au second jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
mené par Jeanne Fadosi
sur le thème « Vitesse »
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