Naître
Et ne plus être
Ivre
De ne plus vivre
Comme le chat qui se rebiffe
Tu sors tes griffes
Tes larmes tu déguises
Avant de fermer ta valise
Tu renverses les remparts
Voilà c’est le départ …
Renaître
Pour mieux être
Vivre
Jusqu’à en devenir ivre
-dimdamdom-
Chaque chose à sa place
Voilà pourquoi j’ai ramené ce poème ici
En le dédiant à notre âme’mie
Chemin je t’aime
Je vous invite chez’aile
Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessus!!!
J’suis snob, j’suis snob…
c’est vraiment l’seul defaut que j’gobe.
ça demande des mois de turbain, c’est une vie de galèrien,
mais quand j’sors avec Hildegarde, c’est toujours moi qu’on r’garde.
J’suis snob, foutrement snob,
tous mes amis le sont, on est snob et c’est bon.
Chemises d’organdi, chaussures de zébu,
Cravate d’Italie et méchant complet vermoulu.
Un rubis au doigt… de pied, pas çui-là,
les ongles tout noirs et un très jolie ptit mouchoir.
j’vais au cinéma, voir des films suédois,
et j’rentre au bistro, pour boire du wisky à gogo.
J’ai pas mal au foie, personne fait plus ça
J’ai un ulcère, c’est moins banal et plus cher
J’suis snob… c’est bat!
J’m’appelle Patrick, mais on dit Bob
Je fais du ch’val tous les matins
Car j’adore l’odeur du crottin
Je ne fréquente que des baronnes
Aux noms comme des trombones
J’suis snob… Excessivement snob
Et quand j’parle d’amour
C’est tout nu dans la cour
On se réunit avec les amis
Tous les vendredis, pour faire des snobisme-parties
Il y a du coca, on deteste ça
Et du camembert qu’on mange à la petite cuiller
Mon appartement est vraiment charmant
J’me chauffe au diamant, on n’peut rien rêver d’plus fumant
J’avais la télé, mais ça m’ennuyait
Je l’ai r’tournée… d’l’aut’ côté c’est passionnant
J’suis snob… ahhah
J’suis ravagé par ce microbe
J’ai des accidents en Jaguar
Je passe le mois d’août au plumard
C’est dans les p’tits détails comme ça
Que l’on est snob ou pas
J’suis snob… Encor plus snob que tout à l’heure
Et quand je serai mort
J’veux un suaire de chez Dior!
-Boris Vian-
Voici ma participation au Jeudi Poésie
Pour la Communauté des Croqueurs de Mots
Mené par Lilousoleil.
D’un abîme à un autre
Je me promène souriant
A l’ironie de mon sort d’apôtre
Du bonheur recherché et toujours se dérobant.
On ne se méfie jamais assez
De ses moments éphémères
Où l’on se croyait arrivé
Dans ses ports espérés après tant de galères.
Triste sort n’est que recommencement
Ironique, illusoire et taquin
Qui nous ballotte au gré des vents
Pour mieux nous aplatir d’un revers de main.
-Max Bailleul-
Je viens de faire connaissance avec cet auteur sur Webnet
Qui est une rubrique qui rassemble des poèmes publiés par des internautes.
Ce monsieur ne figure pas dans les grands classiques de la poésie
Mais je pense qu’il a le mérite d’être connu
Par ce poème je participe au double jeudi poésie
L’un pour les Croqueurs de Mots
C’est Lilousoleil qui nous mène en bateau
Pour cette fois elle nous demandait d’interpréter en poésie
L’image en haut de la page.
L’autre est pour le jeudi poésie
Chez Asphodèle.
Un matin la nana
De son lit se leva
Avec dans la tête
Ce refrain qui l’entête
“Tout quitter
Mais tout emporter”
Oui mais le pourrait-elle?
On a tant besoin d’elle
Enfin c’est ce qu’elle croit
Et son tourment elle accroit
A force d’avoir pitié
Du rêve elle revient à la réalité
Et demain elle sera toujours là
A se demander ce qu’elle fait encore là.
Ne serait-il pas mieux de tout quitter
Sans rien emporter…
-dimdamdom-
Ce blog est un peu mon journal intime
Voilà pourquoi j’avais ramené ce poème par ici
Car c’était mon état d’esprit du moment,
Et voilà qu’aujourd’hui Martine (Quai des rimes)
Nous demande de parler sur le thème « Partir «
Pour la Communauté des Croqueurs de Mots
Voilà un thème qui me parle
Puisque cela fait déjà deux semaines
Que je suis partie
Certains pensent que je suis en vacances,
Si être en vacances
C’est prendre du recul
N’avoir rien à faire et avoir toute la journée
Pour le faire sans aucun remord
Alors on dira que je suis en vacances.
Toi le philosophe
Qui m’apostrophe
Chaque nuit tu vagabondes
Dans mon monde
Comme un fantôme diaphane
Dans une vielle cabane.
De derrière ta psyché
Bien caché
En toute transparence
Tu joues de mon innocence
Tu me demandes d’être honnête
Mais la vérité tu n’acceptes
J’aimais pourtant quand ta poésie
Rimait avec fantaisie
Mais tu viens de lever le voile
Sur ce que tu représentes sur la toile
Tes mots savants
Sont devenus pour moi insignifiants
Tu parles dans le brouillard
Tu joues à colin-maillard
Derrière un foulard de dentelle
Dans une lumière artificielle
Je te crains moins lorsque tu es visible
Que lorsque tu te fais invisible
Ta nouvelle politique
Prend des goûts de vomique
Tu cherches à briller
Mais le cristal est usé
Ton énigme est introuvable
Parce qu’elle est déplorable
Avec toi mon vin s’est transformé en eau
Il est devenu aussi insipide
Que toi tu es devenu schizoïde
Tu voulais voir ma nudité
La voici en toute virtualité
Ton lagon je n’ai fait que traverser
Je ne veux plus m’y arrêter
ADIEU
-dimdamdom-
Quand j’ai écrit ce poème
Je ne cherchais pas à faire du mal à qui que ce soit,
Même si mes mots étaient ciblés
Jamais je n’ai dit à qui ils s’adressaient
Mais aujourd’hui je les utilise comme riposte
Aux évènements tragiques qui ont secoué la France.
Souvent j’utilise ma poésie pour évacuer mes maux,
Tout en laissant à chacun la possibilité de les interpréter selon leur motivation
Mais en aucun cas je ne veux ouvrir un débat sur les miennes.
Je participe au jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots
Enriqueta nous demandant d’écrire sur le thème
« Belle ou beau tout nu »
Et je dédie ce poème à Asphodèle et sa communauté des Plumes.
Voici une raison de plus qui me donne l’envie de me taire!!!
Rien à dire
C’est bien ça le pire
Il faut que tu te taises
C’est ça qui me pèse
Il faut que tu t’inclines
C’est ça qui me chagrine
Il faut que tu mentes
C’est ça qui me tourmente
Il faut que tu te venges
C’est ça qui me dérange
Il faut que tu doutes
C’est ça qui me dégoute
Demande moi de rire
C’est tout ce que je peux faire de pire!!!
-dimdamdom-
Voici ma façon de rendre hommage
A Charlie Hebdo
Touché en plein coeur de la liberté d’expression Française!!!
Pour cette année 2015
J’aimerais un grand jardin
Dans lequel je planterai un arbre
Auquel j’accrocherai le nom de tous mes amis,
Les amis lointains et proches, les anciens et les nouveaux
Ceux que je vois chaque jour et ceux que je vois rarement
Ceux dont je me souviens toujours et ceux qui parfois sont oubliés
Ceux constants, ceux intermittents, ceux des heures difficiles
Et ceux des heures plus drôles ceux qui sans le vouloir, m’ont fait souffrir
Ceux que je connais profondément et ceux dont je ne connais que les apparences
Ceux qui me doivent peu et ceux à qui je dois beaucoup mes amis simples
Et mes amis importants, le nom de tous ceux qui sont déjà passés
Dans ma vie, un arbre avec des racines très profondes
Pour que leur nom ne sorte jamais de mon coeur
Un arbre aux branches très grandes
Pour que les nouveaux noms du monde
Entier se joignent à ceux qui existent déjà
Un arbre avec une ombre très agréable
Afin que notre amitié soit un moment
De repos pendant les luttes de la vie.
Joyeux Noël!!!
-dimdamdom-
L’année se termine
Comme elle a commencé
Pour certains
Pleine de joie et bonheur
Plus attristée pour d’autres
Et chaque fois
Avec de nouvelles résolutions
Que certains respecteront
Et d’autres bafoueront
Aussi certains ne me trouveront
Pas originale
Chaque année
Je vous déballe le même baratin
Mais voilà sur la blogo
Il y a tant de passage
Certains s’en vont
D’autres s’en viennent
Et parfois il y a ceux
Qui s’en reviennent!!!
Pour ma part je suis toujours là
Pour mon plus grand plaisir!!!
Ceci était ma dernière participation de l’année
Pour la communauté des Croqueurs de Môts
En cliquant sur l’image
Vous accédez au blog de la communauté des Croqueurs de Môts
LE CADEAU PARFAIT
Elle a parcouru plusieurs kilomètres
Pour trouver le cadeau parfait pour son enfant.
Un beau soir, après deux longues soirées, fatiguée,
Elle a pensé lui demander ce que lui voulait.
Et, voici l’étrange liste des cadeaux qu’il a suggérée:
J’aimerais, me dit-il, être Félix, notre petit chat,
Pour être pris dans vos bras moi aussi
Chaque fois que vous revenez à la maison…
J’aimerais être un baladeur,
Pour me sentir parfois écouté par vous deux,
Sans aucune distraction, pour que vous n’ayez, au bout de vos oreilles,
Que mes paroles fredonnant l’écho de ma solitude…
J’aimerais être un journal pour que vous preniez un peu de temps
Chaque jour pour me demander de mes nouvelles…
J’aimerais être une télévision pour que, avant de vous endormir le soir,
Vous preniez au moins une minute pour me regarder avec intérêt…
J’aimerais être une équipe de hockey pour toi, papa,
Afin de te voir t’exciter de joie après chacune de mes victoires.
Et pour toi, maman, je voudrais être un roman,
Afin que tu puisses lire mes émotions…
À bien y penser, je n’aimerais être qu’une chose:
Un cadeau inestimable pour vous deux…
Ne m’achetez rien:
Permettez-moi seulement de sentir que je suis votre enfant…
-auteur inconnu-
J’ai puisé ce texte sur le net
Pas facile de trouver un poème sur le thème de Noël
D’auteurs plus connus.
Je pense que les mots de cet enfant
Ont le mérite d’être lus
Même si l’auteur reste inconnu.
Aux jeudis poésie
L’une pour les Lectures d’Asphodèle
Vous accédez aux blogs organisateurs.
Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer.
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurai mangé tout entier
Et puis je t’aurai raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas c’est tellement loin
Que jamais on n’en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets.
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
(Jacques PREVERT)
J’aime beaucoup la poésie de Prévert
Et je suis certaine qu’il ne m’en voudrait pas d’associer ce poème
A cette petite histoire drôle.
Une petite fille creuse un trou avec sa pelle.
Le voisin l’aperçoit et lui dit:
Qu’est-ce que tu enterres là?
La gamine, sans le regarder, dit d’un ton froid :
J’enterre mon poisson rouge qui est mort.
Ton poisson rouge?
Mais ne trouves-tu pas que ton trou est très grand
Pour un petit poisson rouge?
Non non répondit-elle
C’est juste parce que mon poisson
Se retrouve dans le ventre
De ton imbécile de chat.
Voici ma participation
Au jeudi poésie
Pour la Communauté des Croqueurs de Mots
Le chat qui ne ressemble à rien
Aujourd’hui ne va pas très bien.
Il va visiter le Docteur
Qui lui ausculte le coeur.
Votre cœur ne va pas bien.
Il ne ressemble à rien
Il n’a pas son pareil.
De Paris à Créteil
Il va visiter sa demoiselle
Qui lui regarde la cervelle.
Votre cervelle ne va pas bien
Elle ne ressemble à rien,
Elle n’a pas son contraire
A la surface de la terre.
Voilà pourquoi le chat qui ne ressemble à rien
Est triste aujourd’hui et ne va pas bien.
-Robert Desnos- ( La ménagerie de Tristan.)
Aux jeudis poésie
L’une pour les Lectures d’Asphodèle
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