Pour le jeudi poésie orchestré par notre amie Lilousoleil
J’ai choisi un poème que je dédie à une aminaute
(bien plus depuis que nous nous sommes rencontrées)
Sans toutefois la citer, j’attends de voir si elle se reconnaitra 😉
J’ai reçu ce poème de mon beau-frère
De pure souche nantaise
Et comme dans cette fable
Il ressent cette nostalgie des anciens chantiers navals!!!
Jean, Jules, et le pachyderme (fable moderne)
Au coeur de la cité : une île mystérieuse.
Elle abrite, depuis peu, des bêtes bien curieuses.
La plus grosse d’entre, elle sortant le plus souvent.
Amuse les curieux qu’ils soient petits ou grands.
Voyant cela d’en haut, où il s’en est allé ..
« Tiens Tiens! se dit Jules, j’aurais du remarquer!
Il se passe là-bas des choses bien étonnantes.
Que se trame t’il donc dans cette bonne ville de Nantes? »
Il interpelle Jean, fabuliste voisin :
Avait-il observé l’objet de ce tintouin?
« Attends donc un instant, que je prenne ma lorgnette …
Je vois un éléphant, une réplique parfaite! »
« C’est bien ce que je crains … Ils sont à me copier.
Il faut que j’y retourne, je vais manifester!
Peux-tu me dire avant, toi qui connais les bêtes,
Pourquoi un pachyderme, pour animer leurs fêtes? »
« Il est connu pour ça : il a une grosse mémoire.
Ils l’utilisent peut-être pour rappeler l’histoire.
Le promenant sans cesse sur les friches de chantiers,
Que quelques temps avant ils avaient arasées. »
« Tu as raison, dit Jules, mais je remarque aussi
Encore quelques hangars, qui ne sont pas détruits.
Je ne vois plus, hélas! tous ces jolis navires,
Ils me faisaient rêver avant de repartir »
« Je n’observe plus rien, quand arrive le soir,
Seulement quelques anneaux qu’ils allument dans le noir.
Quant aux hangars, je sais, ils servent de bistrots,
Les fêtards s’y amusent et parfois tombent à l’eau. »
Quand j’écrivais mes fables, je les faisais parler,
Ces animaux que j’aime pour leur humanité.
Mais l’éléphant, lui …
Il nous enfume, hélas, et fait beaucoup de bruit.
Semblant chercher en vain un endroit bien pour lui.
Et les nantais, eux …
En regardant ces lieux. Ont-ils la nostalgie
De leur port disparu qui avait tant de vie.
-Jean, Jules et JC Doussin Le 01/02/2009-
Coucou me revoiloù!!!
Tout est si compliqué pour moi en ce moment
Que je saute sur l’occasion du premier défi de la saison
Chez les Croqueurs de Môts pour dire des môts d’oiseaux.
Oh mais attention c’est Lilousoleil qui nous le demande gentiment
Pour la barre 149 qu’elle préside.
Alors voici pour toi ma chère Lilou
Et merci de m’avoir permis de me défouler 😆
Nous autres, les Titou,
Une ou deux fois par mois,
On peut tous faire les fous,
Sans maman et papa
On prépare le goûter :
Ketchup – Bonbons – Cola,
Des gâteaux tout sucrés
Et plein de chocolat
Mais surtout sans rougir,
Ni se faire rouspéter,
On a le droit de dire,
Des gros môts à volonté :
Crotte de bique à ressort,
Pipi d’chat, pipi d’chien,
Proute de dinosaure,
Cucu, cacaboudin
C’est ça, les gros môts
Des tout-petits,
Attention, c’est reparti :
Je pète dans tes chaussettes,
Je rote dans ta culotte,
Pipi-rouette, caca-houette,
Zizi, zouzou, p’tite crotte
C’est ça les gros môts
Des tout-petits,
Même si c’est pas beau,
C’est : youpi !
Quand tu es énervé,
Après n’importe qui,
Ferme ta porte à clef
Et pousse plein de cris
Les lapins, les plus sages :
Lancent même des horreurs,
C’est bon et ça soulage,
Comme un jour sans chasseur
Quand t’es seul, fais comme eux,
Saute partout, lâche-toi,
Dis tout ce que tu veux,
Les gros môts sont là pour ça :
Que tu prépares un bon goûter,
Crotte de nez,
Made in Titou,
Ou que t’aies besoin de crier,
Poils aux pieds
Comme un gros loup
Dis-toi que les gros môts sont fait,
Pour nous calmer,
Mais jamais ô grand jamais :
Pour se disputer…
Poème glané sur le net
-Auteur inconnu-
Ben voilà, du coup je me sens mieux
Et vous???
Comme chaque nuit
Je me connecte au bal des mots dits.
En tout honneur tout bien
Je n’ai pour seul camouflage mon masque vénitien
Me voici exposée au clair de lune
Devant une armée de plumes
Premier mensonge
Auquel je songe
Dissimuler leur visage
Afin de déguiser leur âge
Derrière un ciel pailleté
Elles cachent d’immondes secrets
Vous passe de la crème
Vous disant au combien elles vous aiment
Point de place
Pour faire la grimace
Il vous faut jouer la comédie
Ou on vous répudie
Embaumer des maux
Celler des mots
S’unir dans cette triste farandole
Jouer un rôle
Jusqu’à l’usure
Laissant tomber l’armure
Assez de rire jaune
Et de me plier sous l’aune
Je suis unique
Et reste pudique
Au diable cette hypocrisie
Qui sent l’argile moisie!!!
-dimdamdom-
Voici ma participation au jeudi poésie proposé par notre amie ABC
Pour la communauté des Croqueurs de Môts!!!
Nous partirons
Nous partirons seuls
Nous partirons seuls loin
Pendant que nos parents dorment
Nous prendrons le chemin
Nous prendrons notre enfance
Un peu d’eau et de pain
Et beaucoup d’espérance
Nous sortirons pieds nus
En silence
Nous sortirons
Par l’horizon
-Félix Leclerc-
Voici ma participation au jeudi poésie
Pour la communauté des Croqueurs de Mots
Mené par ABC (Jardin des Mots)
Sur le thème « Complot »
Tu es venue vers moi
Toute vêtue de sombre
Ton pas clochait bien lourd
Ta morne silhouette
Sortait de nulle part
Et j’ai suivi ton ombre
Découpée sur le mur
Dans une allée muette
Et tu semblais alors
Tourner la manivelle
D’un vieil orgue barbare
Aux rêves perforés
Ainsi s’amoncelait
La triste ribambelle
De ton présent vaincu
Par de futurs regrets
Penser creuse parfois
La tombe à nos mesures
Sans doute a-t-on besoin
De ce chagrin promis
Pour absoudre le temps
De sa lente morsure
Paraphe de l’exil
Sur un serment maudit
Heureusement ce mur
Ne faisait pas son âge
Soudain l’ombre de neige
S’est endiablée de feu
Laissant courir les ans
Vers leurs cruels ravages
Et les promesses froides
Se divertir un peu.
–Aldo Campo –
Ce poème ne m’appartient pas
Je ne l’ai pas volé
Je l’ai juste emprunté
Pour vous le prouver
Voici le lien où je l’ai trouvé.
http://aldocampo.blogs.sudouest.fr/archive/2014/04/25/poeme-sur-l-allee-des-brouillards.html
Ceci est ma participation au jeudi poésie
Sur le thème « Vocalise »
Proposé cette quinzaine par notre amie Lilousoleil
Pour la communauté des Croqueurs de Môts
Je participe aussi au jeudi de la poésie chez Asphodèle
Voilà mes amis, je ne suis pas très drôle de ces jours-ci
J’ose espérer retrouver très vite ma sérénité ici et ailleurs
Dans cette attente, pardonnez-moi de ne plus vous suivre quotidiennement
Mais sachez que le coeur y est toujours.
Jeannette
Chaque matin sous la couette
Fredonne des airs d’opérette
Mais voilà son pépère
N’en a rien à faire
Et lui intime de se taire
Pourtant Jeannette
Rève d’être une vedette
Alors elle s’enferme dans les toilettes
Et là si fort elle vocalise
Que son pépère l’avise
Qu’il va piquer une crise
Elle croyant à l’arnaque
Ne pensait pas que le vieux maniaque
Faisait une crise cardiaque
Ne l’entendant plus
Elle sort de façon impromptue
Pour découvrir le vieux étendu.
Aussitôt elle traîne le corps
Dans le corridor
Croyant que son pépère était mort
Et c’est là que brusquement il se leva
Revenant de son trépas
Au point que Jeannette en resta toute baba
Depuis Jeannette
Ne chante plus d’opérette
Et s’est mise à la trompette.
Elle n’a rien trouvé de mieux à faire
Pour ne pas déplaire
A son pépère
-dimdamdom-
Vous souvenez-vous des aventures de Mémé Jeanne et son pépé ronchon?
Et bien pour le jeudi en poésie proposé par notre amie Lilousoleil
Sur le thème « Vocalise »
J’ai choisi d’interpréter la vidéo n°2
En retrouvant ce couple décalé!!!
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5ZIQ2pHaJ1I [/youtube]
Pour les jeudis en poésie du 14 et du 21 mai ,
Chez les Croqueurs de Môts
Fanfan nous propose de choisir une”tirade” tirée des auteurs classiques :
Molière, Racine, Corneille pourquoi pas arrangée à notre sauce ?
Alors voici la mienne que j’ai fait très courte 😉
“Seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux,
car c’est dans cette lutte que ses racines, mises à l’épreuve, se fortifient. ”
Senèque
C’est bien ce que tu nous demandais Fanfan … des racines 🙄
Cet arbre je l’ai croisé dans la forêt dernièrement
Et j’avais envie de vous le présenter
En toute simplicité.
Jeune et beau Rodrigue
Au caractère mi raisin mi figue
Jouait tous les jeudis au bézigue
Avec quelques zigues
Dans le vieux quartier de Martigues
Toujours entre deux eaux il navigue
Prends des airs d’enfant prodigue
Et provoque l’intrigue
Des trois zigues
Qui sous la table croisent leurs gigues
As-tu du coeur Rodrigue … ??? …
… au moment où se fait sentir la fatigue …
Il n’a plus de coeur Rodrigue
Voilà qu’il vient de gagner son tournoi de bézigue
Laissant les trois zigues
Pantois sur leurs gigues
-dimdamdom-
Voici ma reprise participation au premier jeudi poésie
De la quinzaine de notre amie Fanfan
Sur la communauté des Croqueurs de Mots!!!
Aujourd’hui
Mon coeur est en conflit
Avec mon esprit
Je cherche à m’évader
Pour mieux me retrouver
Je sens qu’il sera difficile
De couper les fils
Si je n’ignore pas ce regard
Qui te donne cet air hagard
Tu cherches hébété
Ce qui s’est passé
Un jour tu m’accuses
L’autre tu m’excuses
Tu tentes de me déconfire
Puis tu m’ordonnes de partir
Tu joues de mes sentiments
Que tu domines parfaitement
Serais-je devenue addicte
D’une vie qu’encore tu me dictes
Voilà pourquoi aujourd’hui
Mon coeur est en conflit
Avec mon esprit.
-dimdamdom-
Voici ma participation au deuxième jeudi poésie
Sur la communauté des Croqueurs de Môts
Dont le thème choisi par mes soins
Est l’addiction.
Moi qui n’aimais que toi, moi qui ne pensais pas
Pouvoir regarder là où tes yeux n’étaient pas,
Moi qui t’ai adulé comme on prie les dieux
Moi qui ne savais pas vivre autrement qu’à deux …
Moi qui te mettais haut dans l’échelle du coeur
Prête à me saboter pour te lancer des fleurs,
Je me suis oubliée en croyant trop en toi
Je ne me voyais plus car je ne m’aimais pas.
Aujourd’hui, j’ai compris qu’il me fallait trouver
D’abord l’enfant perdu puis la femme envolée
Celle qui était en moi et que j’avais laissée
Pour être un peu de toi, occultant mes pensées.
Tu n’en demeures pas moins quelqu’un de merveilleux capricieux
Mais je suis à ma place et je me sens bien mieux
Quand enfin je m’écoute et défends mes idées
Je n’ai plus peur de moi, j’ai envie d’exister.
L’amour est un échange, pas une vénération
Le sentiment d’aimer n’est pas une addiction,
C’est en devenant soi qu’on peut enfin donner
Quand on se sait capable d’être soi-même aimée.
– Mayane –
(auteur inconnu)
Voici ma participation au jeudi poésie
Mené par mes soins
Sur la communauté des Croqueurs de Môts
Le thème étant « L’addiction »
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