A toi mon enfant différent
Je veux te dire
Que ta différence était celle
D’avoir toujours voulu être différent
Des enfants différents
Et aujourd’hui, je te dis merci
De t’être battu tant et tant
Que tu as fait de tes parents
D’heureux grands-parents
Merci aussi à ta compagne
Qui a fait sa vie avec mon enfant différent
Et je suis heureuse d’être aujourd’hui sa belle-maman!!!
Aujourd’hui tu fêtes tes trente ans
Quel bel âge mon enfant
-dimdamdom-
Défi/évy
Plumes de poète.
http://plume-de-poete.over-blog.com/
Adam était un petit bonhomme
Pas plus haut que trois pommes
Un jour il aperçut sur le balatum
Une jolie petite pomme
Mais que fais tu là?
Tu m’as l’air tout raplapla
Le petit bonhomme se baissa
Et la ramassa
La petite pomme lui sourit
Elle vient de trouver un ami
Car sans amis
La petite pomme s’ennuie
Elle avait bien des potes
Mais ils ont tous fini en compote
Elle avait bien des potes
Mais ils ont tous fini dans la cocotte
Alors le petit Adam
Se dit qu’en l’avalant
Cette jolie pomme resterait pour longtemps
Sa pomme d’Adam
-dimdamdom-
Voici ma participation
Au jeu de l’alphabet
Sur l’annuaire pour les Nuls
A chaque jour sa fête
Jamais désuète
Celle de l’amour
Rime avec toujours
Celle de Noël
Restera éternelle
Celle de Pâques
Trop d’oeufs me rendent patraque
Celle de la Pentecôte
En France a perdu la cote
La fête des pères, tellement moins chère
Que la fête des mères paroles de pères
Et voilà qu’arrive Haloween
Juste pour faire « in »
Puis la fête des Grands-Mères
A quand celle des belles-mères
Et quoi encore disent les Grands-Pères
A quand celle des beaux-pères
Tout ceci finit
Par nous compliquer la vie
Chaque jour moi j’ai le coeur en fête
Et j’en prendrais bien à perpète
-dimdamdom-
Quand j’étais petite je me croyais nulle
Parce que je n’étais pas douée en calcul
Mais aujourd’hui j’ai grandi
Et j’ai compris
Que mon coeur lui n’est pas nul
Que jamais il ne calcule
Et si je suis ici aujourd’hui
C’est pour partager avec mes amis
Je sais qu’amère sera la pilule
Pour ceux qui sans cesse bidulent
On ne peut garder ses amis
Avec le mépris
Alors voilà pourquoi je resterai nulle
Car je n’aime toujours pas le calcul
-dimdamdom-
Par ce poème je participe au jeu de l’alphabet
Sur l’Annuaire pour les Nuls
Dont c’est le deuxième anniversaire
Sale temps
Les mouches pètent
C’est ce que l’on me répète
Tout le temps
Vous n’allez pas en remettre une couche
Moi j’aime pas que les mouches pètent
Et surtout que l’on me répète
Qu’il fait sale temps
Alors je mets mon imper
Je rajoute une ou deux couches
J’emmène mon tue-mouche
Et je sors de mon repaire
Et si une seule mouche
Ose lever son derrière
Avec un air un peu trop fier
Je lui envoie une giclée de mon tue-mouche
Enfin tout ça pour vous dire
Qu’il est difficile de faire des rimes
Lorsqu’on déprime
Et surtout quand on n’a pas envie de sourire
Car aujourd’hui il fait sale temps
Les mouches pètent
Et on me le répète
Trop souvent
-dimdamdom-
Voici ma participation
Au jeu de l’alphabet chez les Nuls
Au clair de la lune
Je n’ai plus de mots
Je te prête ma plume
Pour que tu m’écrives un mot
Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Tu me fermes la porte
Pour l’amour de Dieu?
Au clair de la lune
Je n’y vois qu’un peu
Je cherche ma plume
Jusque dans le feu.
En cherchant d’la sorte
Je n’sais si on la trouvera
Mais j’sais que la porte
Sur moi se ferma.
Au clair de la lune
Je me rendors
Je rêve à la lune
Mon coeur bat très fort
Car toujours si bonne
Sans faire semblant
La lune m’offrira
Son croissant d’argent.
Paroles « Au clair de la lune »
Revisitées par
-dimdamdom-
Défi » la porte »
Ballade à la lune
C’était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d’un fil,
Dans l’ombre,
Ta face et ton profil ?
Es-tu l’oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N’es-tu rien qu’une boule,
Qu’un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t’en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L’heure aux damnés d’enfer ?
Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S’allonge
En croissant rétréci ?
Qui t’avait éborgnée,
L’autre nuit ? T’étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?
Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.
Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.
Tu n’en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S’efface
Ton front dépossédé.
Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !
Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !
Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L’écoute,
L’écoute s’approcher.
Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prées,
Ses chiens s’en sont allés.
Oh ! le soir, dans la brise,
Phoebé, soeur d’Apollo,
Surprise
A l’ombre, un pied dans l’eau !
Phoebé qui, la nuit close,
Aux lèvres d’un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.
Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L’histoire
T’embellira toujours.
Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.
T’aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu’à ton front
D’albâtre
Ses dogues aboieront.
T’aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !
Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.
Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L’océan montueux.
Et qu’il vente ou qu’il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m’asseoir ?
Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De loin tu lui souris.
Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,
Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l’époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.
Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,
Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.
» Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille;
Tu ne te tiens pas bien. «
Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L’empêche
De commettre un péché ?
» Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ? «
Et c’est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
-Alfred de Musset-
Est poète aussi celui qui vous donne l’envie
D’aimer la poésie
En partageant des mots jolis
Empruntés à autrui
C’est ce que j’ai fait ici
Pour thématiser la lettre « I »
Pour le jeu de l’abécédaire
Sur L’annuaire pour les Nuls
Je participe au jeu de l’abécédaire
Sur l’Annuaire pour les Nuls
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comme ypocrisie
Si Hypocrisie
Rime avec poésie
Alors je suis hypocrite
Si Hypocrisie
Rime avec fantaisie
Alors je suis hypocrite
Si Hypocrisie
Rime avec « Crazy »
Encore une fois je suis hypocrite
Mais si Hypocrisie
Venait à rimer avec jalousie
Je ne serai pas hypocrite
Si Hypocrisie
Devait rimer avec frénésie
Jamais je ne serai hypocrite
Et si Hypocrisie
Rime avec hypocrisie
C’est certain, je ne suis pas hypocrite
-dimdamdom-
Il était une fois un petit trouduc
Qui habitait le village de Moncucq
Il s’entrainait au championnat de France
De la flatulence
Mais son entourage
Se lassait de ses outrages
Un jour il partit de façon impromptue
Faire le tour de Moncucq
Ce départ suspect
Lui permit en toute liberté de lâcher ses pêts
Quand soudain
Il vit un talus au loin
C’est là qu’il se dit
Voilà la chance de ma vie
Et en grimpant sur la butte de Moncucq
Enfin il put péter plus haut que son cul »
D’où vient l’expression connue
« Péter plus haut que son cul »
-dimdamdom-
Au départ ce poème fut dédié
A ce cher petit nain populaire
Mais voilà qu’aujourd’hui
Au risque de me rendre aussi impopulaire
Je le dédie à ceux qui n’ont eu de cesse
De polluer mes espaces
De leurs flatulences nauséabondes
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