Parce que je ne suis pas poète
Et que je n’ai pas la prétention de l’être
Je viens ici exprimer
Parfois avec mes mots
Parfois avec les leurs
Tout ce que j’ai sur le coeur
Aujourd’hui, je n’ai pas de mots
Alors pour remercier
Ceux dont parfois je m’inspire
Et ceux qui m’apportent leurs mots
Voici un petit poème
Que j ai emprunté
Les feuilles blanches se noircissent,
Sous l’encre noire des mots.
Les lettres s’entrelacent et compatissent
Comme l’ami qui soignent nos maux…
Faut-il lire entre les lignes ?
Faut-il y voir un signe ?
Est-ce une vérité ?
Est-ce juste une banalité ?
On apprécie la beauté des textes,
On essaye d’y trouver le semblant,
A notre propre histoire, comme un soulagement,
Ou tout simplement un prétexte.
Alors à chaque vers…
C’est soit le printemps, soit l’hiver !
C’est soit le jour ou soit le noir !
Mais chaque poème c’est un peu d’espoir….
Alors à tous les poètes d’un soir
Un grand Merci
-auteur inconnu-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Sur l’annuaire pour les Nuls
La reconnaissance est la mémoire du coeur.
[Hans Christian Andersen]
Pour la communauté de Clara Il y a 100 ans
On mobilise….. on part.
Sur le quai de la gare,
Près de ceux qui s’en vont, sans cris et sans bagarre,
Des groupes de parents, d’amis se sont formés.
Les futurs combattants, encore pas armés,
N’emportent, avec leurs deux paires de chaussures,
Qu’un peu d’argent, logé dans une poche sûre.
Mais leur meilleur bagage et le plus réchauffant,
Celui qui va tremper le coeur de ces enfants,
C’est le regard d’amour de tous ces yeux de femmes,
Et le dernier baiser où passeront leurs âmes.
On a tout ce qu’il faut pour vaincre, ayant cela !
Mère, soeur, fiancée, épouse, elles sont là…
Et chacune, étreignant fils, amoureux ou frère,
Fait un héros avec cette étreinte dernière !
Mots tendres, noms chéris, sont échangés, hâtifs…
A peine un mouchoir blanc sèche des pleurs furtifs :
– Au revoir, mon petit ! – Mon Jean ! – Bonsoir, soeurette !
– Bien des choses chez nous, Margot !
La classe est prête.
Un tout petit soldat, seul, presque un gosse encor,
Partait sans que quelqu’un donnât le réconfort,
A son être angoissé, d’une chaude embrassade !
Triste, il les regardait, les heureux camarades,
Et songeait, soupirant d’un grand soupir profond :
« Un bon baiser d’adieu, ce doit être si bon ! »
Alors Margot – vingt ans, teint rose et franche allure
Vit le le frêle soldat à la pauvre figure ;
Et, comprenant d’instinct tout ce qui se passait
Dans le coeur isolé de ce petit Français,
Marcha vers lui, disant : »Vous n’avez donc personne ?
Eh bien ! Je vous embrasse ! et que ça claque et sonne ! »
Sur chaque joue elle appuya sa lèvre en feu,
Et le petit soldat eut son baiser d’adieu.
Il cria : » Vivent les Françaises ! » Les portières
Battirent, et le train courut à la frontière.
-Marguerite Duportal-
30 août 1914
Marguerite Duportal, dont je n’ai que très peu de renseignements
Si ce n’est qu’elle était poétesse des années 30 et d’origine dauphinoise,
A su porter des mots d’une grande poésie, sur les maux
De ces hommes appelés aux armes tout âge confondu.
Au pays du Soleil Levant
La vie ne sera plus jamais comme avant
La terre en tremblant
Fait trembler de peur milliers d’enfants
La mer dans les terres s’engouffrant
Dans l’horreur et le néant
Fait sombrer milliers d’enfants
Et comme si ce n’était pas suffisant
Voilà que de ces monstres géants
S’échappe par des trous béants
Le poison si puissant
Empêchant milliers d’enfants
Du pays du Soleil Levant
De respirer comme avant
Si l’homme qui se prétend pensant
Pouvait comprendre que depuis la nuit des temps
La nature jamais ne fait semblant.
-dimdamdom-
Non je ne suis pas redondante
Nous ne pouvons pas oublier
Cette tragédie!!!
Mes potes
Disent que je suis hot
Les hommes
Disent que je suis bonne
Mes copines
Disent que je suis coquine
Certains
Disent que j’ai de beaux seins
Les malotrus
Disent que j’ai un beau cul
Voilà notre drame
A nous les femmes
Avoir de beaux atouts
N’est pas un tout
Je n’ai rien trouvé de mieux
De répondre à ces messieurs
Qu’avant tout je suis femme
Dotée d’une âme
-dimdamdom-
Pour la communauté des Passeurs de Mots
Evajoe lance le thème du mois de mars
(vous avez le temps )
Que vous inspire cette photo, chacun le dira à sa manière…
Sur Ta barque
Un jour j’ai voulu embarquer
Nous avons fait le tour du lac
Non sans quelques couacs
Quand un jour Elle a voulu embarquer
Sur Notre barque
Aussitôt j’ai débarqué
Vous laissant sur Votre barque
Vous avez fait le tour du lac
Il n’y eut que des couacs
De Votre barque
Tu l’as débarquée
Sur Ta barque
Tu voulais me faire rembarquer
Mais voilà ça sentait l’arnaque
Et je t’ai débarqué
Aujourd’hui il ne reste plus qu’une barque
Et plus personne pour embarquer.
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à cette citation
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. »
Ce soir j’ai une mission en l’air
Te prendre en missionnaire
Pour une si belle conquête
Nous jouirons en levrette
Une nuit de passion
De jolis papillons
Ton corps je dévoile
En une belle étoile
Ton parfum m’enivre
En union de Tigre
Quel beau manège
En union de singe
Nous jouirons ce soir
En une balançoire
Ton corps isiaque
Chevauchée d’Andromaque
Je dresse ma plume
Pour une belle enclume
Tu es une merveille
En alliance d’Abeille
J’aime celle du roseau
Et celle des ciseaux
Je te déguste d’un bout
En fente du bambou
Tel le sirop d’érable
Délicieuse en union de crabe
Nos corps fondus
En une suspendue
Ces moments nous en font
Même la posture d’Eléphant
Quelle délicatesse
En position de déesse
Viens là ma puce
Pour une ardente Lotus
Mots d’amour en langue romane
Une exquise courtisane
Toi ma romancière
Qui aimes celle des cuillères
Notre passion accoucha
Une belle union de chat
Tu me reviendras
En position d’Indra
Assis debout …
En mobile de la roue
Vapeur sur la vitre
Voile notre union de l’huître
Tout a commencé apparemment
En union des amants !
-auteur inconnu-
Ce qui m’amène à cette citation du Kama Sutra
Pour le dico-citation
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Quelque chose que l’un des amants fasse à l’autre,
Celui-ci doit lui rendre la pareille:
Baiser pour baiser,
Caresse pour caresse,
Coup pour coup. »
Elles étaient trois
Se promenant au bois
Toutes les trois aimaient se retrouver
Pour se raconter de petites histoires
Parfois du matin au soir
Tantôt qui les faisaient éclater de rire
Tantôt faisant éclater leur ire
Elles avaient du caractère
Aucune ne se laissait faire
Mais une fois les choses dites
Elles revenaient à leurs rites
Jusqu’au jour, un renard
Apparut sans crier gare
Il n’était pas méchant en apparence
Il fit quelques pas de danse.
Et les trois amies furent aussitôt séduites
Oubliant de prendre la fuite
Faut dire qu’il avait un beau langage
Et savait y faire pour complimenter son entourage.
Il avait bien une tanière
Mais chaque fois qu’on trouvait son repère
Il faisait en sorte
Que close soit sa porte.
Jusqu’au jour l’une d’elle
Et se fut sans appel
Comprit son jeu
Ce qui le rendit quelque peu furieux
Il fit tant et si bien de semer la zizanie
Que se séparèrent les trois amies .
L’une tenta bien de justifier
Son attitude face à ce renard futé
Mais les deux autres ne voulurent rien entendre.
Elles laissèrent partir leur amie sans mots dire
Oubliant tout qui jusqu’ici les avait fait tant rire!!!
Celle-ci, partit non sans se retourner
Avec le coeur profondément blessé
Laissant entendre
Que plus jamais elle ne se laisserait prendre .
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls!!!
« Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain,
Les routes de la terre seraient tellement plus agréables ! »
Les 14 mots imposés pour le jeu de la saint Valentin
Sur l’annuaire pour les Nuls
Etaient les suivants :
illusions-escroquerie-conférence
vie-utilisateur-téléphone
glace-point-hasarda-cambrure
soleil-réfléchir-parsemée-année
&&&&&
Te souviens-tu c’était en quatorze
Un quatorze exactement
En ce temps là point de téléphone
Et encore moins de smartphone
Pas de nom d’utilisateur ou de mot de passe
Pour s’écrire des mots d’amour
Je me souviens cette année là
Nos regards qui n’étaient pas de glace
Se sont croisés lors d’une conférence internationale
Dont le thème était “Paix dans le monde”
Tu parles d’une escroquerie, un déballage d’illusions.
On ne nous a pas laissé réfléchir longtemps
Puisqu’une semaine après tu partais pour le front.
Pendant ces quatre années nous nous écrivions
Et chaque jour notre amour se renforçait
Tu n’avais pas encore découvert ma jolie cambrure
Mais tu es resté patient jusqu’à ton retour,
Où tu te hasardas à demander ma main à mon père
Te souviens-tu c’était en quatorze
Un quatorze exactement
Il faisait soleil, le parvis de l’église était parsemé
De roses rouges emblème de toute une vie d’amour.
-dimdamdom-
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé
Ne serait que pure coincidence
Ayant pris le pli
De faire du deux en un
Voir même du trois en un
J’ai décidé d’utiliser cette lettre
Que vous avez déjà lu ailleurs 😉
Pour répondre à la proposition honnête de
En 1914, débutait une guerre mondiale terrible
qui allait durer quatre longues années.
Certains d’entre nous ont même connu un grand-père,
une grand-mère, ou quelqu’un d’autre qui l’a vécue.
Pour honorer ces personnes, et savoir comment
on vivait il y a cent ans exactement, et ce qui s’est passé,
je vous propose une nouvelle chronique à laquelle vous pourrez participer,
sous quelque forme que ce soit
( en commentant ou non, en prose, en vers…),
Pour en savoir plus c’est ICI
Aussi pour compléter ma prose ci-dessus
Sur le sujet du mariage en ces temps de guerre
J’ai trouvé ce petit témoignage
Qui je vous garantis n’est vraiment que pure coïncidence🙂
1914-1918: le destin bouleversé des familles
« Mon grand-père, Francisque, né à Lyon en 1888,
était employé aux écritures comptables dans une société de sa ville natale
où son avenir semblait tout tracé: carrière à Lyon et mariage avec une Lyonnaise.
La guerre en a décidé autrement en l’envoyant au front,
au sein du 3e R.I., où il sera blessé à plusieurs reprises,
ce qui lui vaudra de passer à l’arrière pour quelques semaines de convalescence.
Il se retrouvera ainsi à Agon-Coutainville, petite station balnéaire de la Manche
où des hôtels et des villas avaient été réquisitionnés
comme lieux de soins et de repos pour les combattants.
Dès le lendemain de son arrivée, il poussa la porte du bazar Percepied
– nom d’autant plus pittoresque qu’il était blessé au pied –
pour y acheter une carte postale, afin de donner des nouvelles à ses parents.
La vendeuse se nommait Adrienne.
Elle avait 22 ans, lui 28. Ils ont longuement bavardé,
ont fait de longues promenades en bord de mer.
Il lui promit que s’il échappait à cette boucherie, il reviendrait l’épouser.
Il en réchappa et se hâta de tenir parole,
l’épousant en 1919 à Agon et ouvrant rapidement un bazar,
où il vendait des articles de pêche,
des jouets de plage, des produits photographiques,
et Adrienne des étoffes, de la parfumerie,
des articles de ménage, sans oublier… des cartes postales! »
Témoignage de Xavier Guyot.
Dans l’introduction de cette page
Je dis ceci…
« Est poète aussi celui qui vous donne l’envie
D’aimer la poésie
En partageant des mots jolis
Empruntés à autrui »
C’est pourquoi j’ai décidé
De participer tous les jeudis
Au défi chez Asphodèle
« La poésie du jeudi »
Cette semaine j’ai choisi un grand de la poésie
Louis Aragon.
J’aime beaucoup sa … et particulièrement cette poésie
Que je vous ai retranscrite telle qu’on peut la trouver sur le net
Sans oser y changer le moindre interligne 😉
L’auteur élève la voix – Poéme
Es sont partis
J’écoute mourir les pas sur la route je les suis
Je demeure arrêté comme un train dans un tunnel de suie
On dirait un signal interminablement dans la nuit qui sonne
Personne personne personne
Il me semble avoir entendu déjà quelque part cette chanson
Ancienne ancienne ancienne
Même quand on n’y voit goutte il faut prendre les choses comme elles sont
Et nous à vingt ans devant nous qu’est-ce qu’on voyait de la route
Nous qu’est-ce qu’on avait à dire somme toute
J’écoute les pas mourir j’écoute
Au loin mourir les jeunes gens
Hélas ce n’est pas là parler par métaphore
Ceux même qui ne meurent pas quelque chose en eux s’est éteint
Quelque chose qui meurt en eux sans même attendre le matin
Ô pâle cigarette des mots qu’étoile un dernier effort
Il n’y a pas que des feux d’artifice où se brûler les doigts
On se dit d’abord c’est du jeu rien n’est joli comme les flammes
Et comme les autres d’abord on croyait faire ce qu’on doit
Le diable ne rend pas leur jeunesse à ceux dont il a pris l’âme
Ceux qui s’en reviennent flétris et ceux qui n’en reviennent pas
Nous aussi nous avons appris à vingt ans à marquer le pas
Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir
Partir on se dit c’est partir et peu nous importe comment
Puisque aussi bien vivre ou mourir l’un comme l’autre n’a do sens
Il s’agit d’être ivre ou courir ce monde cruel et dément
Moi la démence dans les mots m’y paraissait une innocence
Et je comprends ceux qui se font une bouche d’obscurité
Ils sont à leur tour aujourd’hui ce qu’hier nous avons été
Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir
Une bonne fois éprouver comme à la nage sa folie
Aller jusqu’au bout de sa force aussi loin qu’on peut
dans la mer
Comme on découvre le plaisir comme on s’y plonge et s’y
oublie
Faire encore une fois l’amour quitte à mourir de le refaire
Honte à qui trouve sa limite à qui sa limite suffit
Prudemment qui reprend sa mise et qui décline le défi
Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir
Tout était pour vous un grand rire au seuil d’un pays inconnu
Vous portiez en vous ce pouvoir que les yeux ne peuvent pas voir
Vous aviez l’âge triomphant qui marque tout de son pied nu
Ce soleil du dedans de vous à vos gestes mettait sa gloire
Les murs sont faits pour les sauter
On ne court jamais assez loin
Quand on en brise les miroirs la belle couleur qu’ont les poings
Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir
Quand le soir vient sur vous avec la mémoire du jour qui fut
Que vous vous asseyez pesamment dans vos jambes sur la terre
Ce sable dans votre gorge est-ce bien l’orgueil de vos refus
Qu’est-ce qui vous fait le regard de ceux qui préfèrent se taire
Pouvez-vous parler d’autre chose avec ce fusil dans vos mains
Autour de vous la nuit mûrit profondément des mots humains
Il y a pour vous cependant toujours une guerre où partir
D’abord on se servait des mots comme des œufs font les jets d’eau
Et puis voilà qu’ils ont pris dans la paume une chaleur vivante
Nous aussi nous pensions qu’il fallait attendre courber le dos
Je me souviens d’une autre guerre et voilà la guerre suivante
Et bien sûr que cela fait mal ce qu’on y trouve ressemblant
Et qu’il y ait entre les choses et les mots ce lien sanglant
Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir
Le bien le mal qui ne sait plus les distinguer il s’étourdit
Si la guerre est l’honneur de l’homme ainsi qu’on le disait naguère
Pesez vos mots hommes qui naissez à l’homme
Je vous le dis
Eh bien faites-la mais qu’elle soit à votre honneur cette guerre
Que ce soit du moins une guerre à vous
Enfants de la
Patrie
Où l’on ne puisse entre la chose et le mot honneur faire son tri
Il y a pour vous jeunes gens toujours une guerre où partir
Il y a un monde à conquérir autrement que par le canon
Un monde où jeter joyeusement votre gant dans la
balance
Un monde où l’on peut appeler toutes les choses par leur
nom
Il y a un monde à la taille de l’homme et de sa violence
Où tous les mots de l’homme entre la vie et la mort ont
choisi
Je réclame dans ce monde-là la place de la poésie
Le prédateur
N’a pas de coeur
Ce n’est pas par hasard
Qu’il entre chez vous sans crier gare
Il parle de tout
Parle de vous partout
Il est beau parleur
Souvent enjôleur
Il dit de sa vie
Qu’elle n’est que mépris
Il fait en sorte
Que vous lui ouvriez votre porte
Il vous amadoue pour ensuite
Prendre la fuite
Et ressort de chez vous sans égard
En vous laissant ballant sur le quai d’une gare
Avant que vous compreniez
Qu’il a une vie dérangée,
Peut-être une sexualité malheureuse,
Voir défectueuse
C’est trop tard il a ouvert votre coeur
Tel un prédateur.
-dimdamdom-
Un texte sur une image chez
Etrange présence
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