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dimdamdom59

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 Zig Zag sur un monde de poèmes
Zig Zag sur un monde que j’aime

Zig Zag sur un monde de doux adages
Zig Zag sur un monde que je partage

Zig Zag sur un monde tout dire
Zig Zag sur un monde tant à dire

Zig Zag sur un monde tout rire
Zig Zag sur un monde en plein délire

Zig Zag sur un monde virtuel
Zig Zag sur un monde devenu réel

-dimdamdom-

Ce qui m’amène à cette dernière citation

Pour le dico-citations

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« Un ivrogne disait :

De la naissance à la mort, la route est bien courte.

Je la prolonge en zigzaguant. »

En ce jour de Noël je reçois un e-mail

Sur mon adresse gemmail

De la dulcinée de Léonard de Vinci

Celle qui toujours sourit

Quand on la bise

Et qui le suit partout depuis Pise

Voilà un bail que je n’avais eu de nouvelles de lui

Elle m’annonce qu’ils sont à Paris

Lui toujours aussi déprimé

Et elle de plus en plus dévergondée

Mais cette fois en se jetant du ventail

Et en tombant dans le soupirail

Tout en bas de la Tour Eiffel

Il s’est retrouvé nez à nez avec le Père Noël

Qui lui proposait un travail

Dans la mer de Corail

Pour Léonard c’était le plus beau des cadeaux

Il allait enfin gagner des milliers d’Euros

Oui mais voilà que le père Noël

Demanda en échange une petite gâterie

De celle qui toujours sourit

C’est sans condition que Léonard proposa sa Mona

Espérant au plus vite signer son contrat

Mais le Père Noël qui n’est qu’une ordure

Au volant de sa belle voiture

A grande vitesse s’est enfui

Dans un nuage couleur de suie

Laissant sur le vitrail

Le pauvre Léonard et sa jolie caille.

Voici ma participation au jeudi poésie

Sur la communauté des Croqueurs de Mots

A la barre Eglantine-Lilas

croqueurs

En cliquant sur l’image vous accédez

 Au blog de la communauté des Croqueurs de Mots

Voici la suite

De l’aventure de notre cher Léonardo et de sa Mona-Lisa

 Que j’ai écrite un jour pour répondre à un défi sur mots imposés.

 bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, ventail et vitrail

 Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force

Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit

Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix

Et quand il croit serrer son bonheur il le broie

Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n’y a pas d’amour heureux

 

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes

Qu’on avait habillés pour un autre destin

A quoi peut leur servir de se lever matin

Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains

Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes

Il n’y a pas d’amour heureux

 

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure

Je te porte dans moi comme un oiseau blessé

Et ceux-là sans savoir nous regardent passer

Répétant après moi les mots que j’ai tressés

Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n’y a pas d’amour heureux

 

Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard

Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson

Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson

Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson

Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare

Il n’y a pas d’amour heureux

 

Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur

Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri

Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri

Et pas plus que de toi l’amour de la patrie

Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs

Il n’y a pas d’amour heureux

Mais c’est notre amour à tous les deux

 

Louis Aragon, La Diane Française (1946)

Voici ma participation

Au dico-citations

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Mon cher ami Louis Comfort Tiffany

(La culture c’est comme la confiture, moins il y en a plus on l’étale)

Pourrais-tu m’envoyer

De toute urgence un email

Sur mon adresse gemmail

Pour me donner tes coordonnées

Car me voici en haut de la Tour de Pise

Avec mon pote Léonard de Vinci

Et sa copine celle qui toujours sourit

Quand on la bise

Le pauvre Léonard

Vient de perdre son travail

Car son patron Marc O’rail

Lui a raconté des bobards

Voilà que ce soir

Léonard s’est jeté du ventail

Et s’est retrouvé dans le soupirail

Je crois bien qu’il broie du noir

Il penche comme la tour de Pise

Il lui faut vaille que vaille

Retrouver du travail

Sinon il risque de faire une grosse bêtise.

Il devrait peut-être se recycler

Dans le vitrail

Quand il aura fini son bail

Je sais que tu es dans le métier

Tu es un ange

Merci pour ta générosité.

Mes amitiés.

-dimdamdom-

Voici ma participation au jeudi poésie

Sur la communauté des Croqueurs de Mots

A la barre Eglantine-Lilas

 Du 16 juin au 26 juin

croqueurs

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Certains reconnaîtront ce poème

Que j’ai écrit un jour pour répondre à un défi sur mots imposés.

bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, ventail et vitrail

 

 Premier homme tu as courbé la tête en pénétrant ton antre,

Tu es seul, tu frisonnes de froid, la peur saisit ton ventre,

Les ténèbres te font trembler, ton ouïe affûtée scrute le silence,

Tu avances d’un pas, dans cet espace immense.

 

En ce lieu discret, tu établiras un gîte, un nid ou un repère,

Tu brûleras le bois pour en réchauffer l’air,

Tu y seras le maître, ainsi que ton aimée,

Et la lignée de ton sang, plus jamais terrifiée.

 

Ta descendance traversera le temps,

Conservant dans ces gènes, ce souci incessant,

D’avoir sur la tête, un abri permanent,

La protégeant de la pluie, du soleil et du vent.

 

Une cheminée centrale y sera disposée,

Élançant ses volutes dans le ciel tourmenté,

Réchauffant le corps, illuminant les yeux,

Du craquement divin de ses gerbes de feu.

 

Suspendue dans l’espace, arrivant du néant,

Retenant de ses griffes crochues, un chaudron bouillonnant,

Une crémaillère de fer, tiendra dans son écrin,

Une pitance nouvelle, chauffée dés le matin.

 

En ce jour Merveilleux symbole d’amitié,

Famille, amis, et autres invités sont ici rassemblés,

Perpétuant ces rites, si souvent répétés,

Dans cette maison, ce gîte… si durement gagné !

 

Poème écrit par: Pierre ST Vincent

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croqueurs

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de la communauté des Croqueurs de Mots

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Par ce poème je clôture ma quinzaine à la barre du défi 124 des Croqueurs de Mots

Dont le thème était : « La crémaillère »

Je remercie tous les Croqueurs de Mots,

Anciens, fidèles, nouveaux

De s’être pris au jeu

Et de m’avoir accueillie aussi chaleureusement.

Je tâcherai d’être toujours à la hauteur de vos attentes.

Bises amirales

Dômi

Par ce poème je participe aussi

Aux jeudis de la Poésie chez Asphodèle

Qui est devenu pour moi

Un rendez-vous incontournable.

asphodèleEn cliquant sur l’image

Vous accédez au blog « Les lectures d’Asphodèle, les humeurs et l’écriture »

les passeurs de mots sur la plateforme apln

Et si Evajoe me le permet je publie sur la communauté des passeurs de mots.

 

Portrait d'Olive Thomas par Alberto Vargas, 1920.

Voici une lettre envoyée par Aurore Dupin (romancière francaise du XIXe siècle),

dite George SAND (son nom de plume) à Alfred de MUSSET (écrivain Français).

Cette lettre est authentique.

A vous de découvrir l’érotisme caché en lisant d’abord tout le texte

Puis en sautant les lignes paires

&&&&&

Je suis très émue de vous dire que j’ai

bien compris l’autre soir que vous aviez

toujours une envie folle de me faire

danser. Je garde le souvenir de votre

baiser et je voudrais bien que ce soit

là une preuve que je puisse être aimée

par vous. Je suis prête à vous montrer mon

affection toute désintéressée et sans cal-

cul, et si vous voulez me voir aussi

vous dévoiler sans artifice mon âme

toute nue, venez me faire une visite.

Nous causerons en amis, franchement.

Je vous prouverai que je suis la femme

sincère, capable de vous offrir l’affection

la plus profonde comme la plus étroite

amitié, en un mot la meilleure preuve

que vous puissiez rêver, puisque votre

âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-

bite est bien longue, bien dure et souvent

difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme

grosse. Accourez donc vite et venez me la

faire oublier par l’amour où je veux me

mettre

GEORGE SAND (1835)

Ce qui m’amène à la citation suivante

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« Xcuse : motif que l’on invoque pour se dérober à une invitation érotique trop pressante. »

croqueurs

C’était hier

On a pendu la crémaillère

J’ai reçu de Belgique de la bière

De Suisse du gruyère

Du thé d’Angleterre

Du café de la Cordillère

Des cailloux venant d’une huitrière

Que j’ai jetés à l’arrière

De la choucroute de Bavière

Du cochon en bétaillère

Du saucisson d’une charcutière

Du couscous dans une semoulière

De Bourgogne tout une escargotière

De Tirlemont de la betterave sucrière

Du chocolat d’une chocolatière

Et me voilà à braire …

Pour les retardataires

J’ai préparé quelques tupperware

Merci à vous bande de rastaquouères

Tout cela est somptuaire

Seulement voilà, j’ai le mal de mer

Vite vite allez me chercher ma mère

Avant qu’on ne me ramasse à la petite cuillère.

En partant n’oubliez pas de passer la serpillère

Car j’ai tout vomi sur le pont hier.

Et tant que vous y êtes faites une petite prière

Je vous donne rendez-vous au cimetière.

-dimdamdom-

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C’était ma participation

Pour les jeudis poésie

Sur le blog de la communauté des Croqueurs de Mots!!!

les croqueurs de mots sur apln-blog

(cliquez sur l’image)

Si vous désirez prendre le large avec nous

Soyez les bienvenus!!!

 

Je reviens d’un week-end qui se voulait agréable et qui au final

Ne fut pas de tout repos et quelque peu burlesque.

Aussi je m’abstiendrai pour une fois

De vous le raconter en quatrains

Voilà que tout commençait bien, dans le ciel pas le moindre nuage.

Un soleil éclatant , un petit vent doux comme une caresse

Tous les ingrédients pour que ce soit un week-end de rêve.

Samedi après avoir passé une belle journée à Rome

Mon tendre époux et moi même avions décidé d’un petit dîner en amoureux

Dans une belle pizzéria non loin de la place St Pierre .

Malgré des températures très agréables, les soirées étant un peu fraîches

C’est donc avec plaisir que nous avons accepté

Une table à côté du four à pizzas.

Subitement, je vis une petite boule de feu

Passer dans le cuir chevelu de mon tendre époux,

Laissant déjà apparaître une calvitie.

C’était hallucinant de voir à quel vitesse il s’est levé,

On aurait dit qu’il avait le feu aux fesses,

Oubliant son genou qui la veille

 Avait été sauvagement attaqué par un moustique,

En quelques instants, son genou avait doublé de volume

Ce qui nous avait valu toute une nuit aux urgences

Afin de trouver au plus vite l’antidote

Qui nous permettrait de passer un bon week-end .

Une crème aux vertus cicatrisantes

Ainsi que quelques granules à laisser fondre sous la langue

Lui furent prescrites avec la promesse

Qu’après deux jours , il ne souffrirait plus .

Mon mari, pas vraiment candide, se mit à proférer un déluge de gros mots ,

Le pizzaiolo et moi même eûment bien du mal à canaliser sa colère.

Il y eut très vite un attroupement autour du restaurant ,

Ce qui n’était pas pour plaire au restaurateur

Qui y voyait une mauvaise publicité.

Donc pour calmer l’orage, tout le repas nous fut offert

Ce qui rendit très vite le sourire à mon mari.

Qu’il est craquant mon petit homme lorsqu’il est content!

Finalement ce n’était pas un si mauvais week-end.

A peine rentrés, que d’un commun accord,

Nous fixions une nouvelle date au calendrier.

Peut-être qu’avec un peu de chance

Nous trouverons un cheveu dans la soupe…

-dimdamdom-

Nous voici lundi

Qui a eu gain de cause

Puisque nous avons décidé de divorcer

Et partagerons désormais la garde

De Samedi et Dimanche;)

Ceci est ma participation

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Louis Aragon, (1897 – 1982). Écrivain français. Vers 1940. © akg – images

Louis Aragon, (1897 – 1982). Écrivain français. Vers 1940.

 

« Je vous salue ma France »

 

Je vous salue ma France, arrachée aux fantômes !

Ô rendue à la paix ! Vaisseau sauvé des eaux…

Pays qui chante : Orléans, Beaugency, Vendôme !

Cloches, cloches, sonnez l’angélus des oiseaux !

 

Je vous salue, ma France aux yeux de tourterelle,

Jamais trop mon tourment, mon amour jamais trop.

Ma France, mon ancienne et nouvelle querelle,

Sol semé de héros, ciel plein de passereaux…

 

Je vous salue, ma France, où les vents se calmèrent !

Ma France de toujours, que la géographie

Ouvre comme une paume aux souffles de la mer

Pour que l’oiseau du large y vienne et se confie.

 

Je vous salue, ma France, où l’oiseau de passage,

De Lille à Roncevaux, de Brest au Montcenis,

Pour la première fois a fait l’apprentissage

De ce qu’il peut coûter d’abandonner un nid !

 

Patrie également à la colombe ou l’aigle,

De l’audace et du chant doublement habitée !

Je vous salue, ma France, où les blés et les seigles

Mûrissent au soleil de la diversité…

 

Je vous salue, ma France, où le peuple est habile

À ces travaux qui font les jours émerveillés

Et que l’on vient de loin saluer dans sa ville

Paris, mon cœur, trois ans vainement fusillé !

 

Heureuse et forte enfin qui portez pour écharpe

Cet arc-en-ciel témoin qu’il ne tonnera plus,

Liberté dont frémit le silence des harpes,

Ma France d’au-delà le déluge, salut !

 

Louis Aragon, Le Musée Grévin, 1943

 

Suite au résultat désastreux des élections d’hier

Partout en Europe,

J’ai choisi ce poème d’Aragon qui témoigne

De son patriotisme pour la France sans jamais avoir déversé

Dans le Nationalisme!!!

Et pour ceux qui croient vraiment en ce parti semant la haine

J’ai choisi cette citation

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 « Le contrat est sans valeur :

Dieu nous a vendu le paradis en viager sans nous avertir qu’il était immortel. »

Et je partage également avec Asphodèle

Pour la poésie du jeudi.

asphodèle

 

Trente ans déjà

Et alors on va pas en faire un plat

Trente ans c’est un bail

Et voilà que j’en baille

Arrête tu sais que je rigole

Tu as toujours été mon idole

OK cette fille

Et alors ce n’était pas une amie

Toi et moi

C’est clair ce n’était qu’émoi

De beaux enfants

Ce n’est pas du vent

Nous voilà, toi grand père

Et moi grand-mère

Bon on fait quoi en attendant

On se donne encore trente ans?

Quoi j’en demande de trop!

Ok je sais que je ne suis pas de tout repos

Je sais, croix de fer, croix de bois

Jamais je ne pourrai me lasser de toi!!!

-dimdamdom-

(Mai 2011)

asphodèle

Pour la poésie du jeudi chez Asphodèle

J’aime comparer ma poésie

A de grands auteurs

C’est ainsi que je vous ai dégoté

Ce petit (heu long) poème

Et c’est drôle j’y ai retrouvé comme le manifeste Prévert,

tous les états d’esprits par lesquels un homme peut passer,

du chagrin à la gaieté, de la méchanceté à la bonté, de la joie au désespoir.

 Ces états d’âme se reflètent entre autre dans ses poèmes sur l’amour.

Prévert évoque tour à tour l’amour vache, l’amour fou ou romantique,

l’inquiétude que cet amour puisse s’estomper, ou encore la vie sans amour.

 Cet amour

Si violent

Si fragile

Si tendre

Si désespéré

Cet amour

Beau comme le jour

Et mauvais comme le temps

Quand le temps est mauvais

Cet amour si vrai

Cet amour si beau

Si heureux

Si joyeux

Et si dérisoire

Tremblant de peur comme un enfant dans le noir

Et si sûr de lui

Comme un homme tranquille au milieu de la nuit

Cet amour qui faisait peur aux autres

Qui les faisait parler

Qui les faisait blêmir

Cet amour guetté

Parce que nous le guettions

Traqué blessé piétiné achevé nié oublié

Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié

Cet amour tout entier

Si vivant encore

Et tout ensoleillé

C’est le tien

C’est le mien

Celui qui a été

Cette chose toujours nouvelle

Et qui n’a pas changé

Aussi vrai qu’une plante

Aussi tremblante qu’un oiseau

Aussi chaude aussi vivante que l’été

Nous pouvons tous les deux

Aller et revenir

Nous pouvons oublier

Et puis nous rendormir

Nous réveiller souffrir vieillir

Nous endormir encore

Rêver à la mort,

Nous éveiller sourire et rire

Et rajeunir

Notre amour reste là

Têtu comme une bourrique

Vivant comme le désir

Cruel comme la mémoire

Bête comme les regrets

Tendre comme le souvenir

Froid comme le marbre

Beau comme le jour

Fragile comme un enfant

Il nous regarde en souriant

Et il nous parle sans rien dire

Et moi je l’écoute en tremblant

Et je crie

Je crie pour toi

Je crie pour moi

Je te supplie

Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment

Et qui se sont aimés

Oui je lui crie

Pour toi pour moi et pour tous les autres

Que je ne connais pas

Reste là

Lá où tu es

Lá où tu étais autrefois

Reste là

Ne bouge pas

Ne t’en va pas

Nous qui sommes aimés

Nous t’avons oublié

Toi ne nous oublie pas

Nous n’avions que toi sur la terre

Ne nous laisse pas devenir froids

Beaucoup plus loin toujours

Et n’importe où

Donne-nous signe de vie

Beaucoup plus tard au coin d’un bois

Dans la forêt de la mémoire

Surgis soudain

Tends-nous la main

Et sauve-nous

-Jacques Prévert-

 

Qui suis-je???

Mon blog
Un peu loufoque
Parfois plein d' émoi
C'est aussi moi
Quelques coups de gueule
Ce sont eux qui le veulent
De l'humour
J'en ai eu toujours
Mes amours
Ils sont dans le four
De l'amitié
Je distribue à volonté
De la poésie
C'est juste pour rimer avec zizi
Rien de pire
Que de ne pas sourire
Voilà un peu de moi
Pour toi!!!

-dimdamdom-

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