Tu es venue vers moi
Toute vêtue de sombre
Ton pas clochait bien lourd
Ta morne silhouette
Sortait de nulle part
Et j’ai suivi ton ombre
Découpée sur le mur
Dans une allée muette
Et tu semblais alors
Tourner la manivelle
D’un vieil orgue barbare
Aux rêves perforés
Ainsi s’amoncelait
La triste ribambelle
De ton présent vaincu
Par de futurs regrets
Penser creuse parfois
La tombe à nos mesures
Sans doute a-t-on besoin
De ce chagrin promis
Pour absoudre le temps
De sa lente morsure
Paraphe de l’exil
Sur un serment maudit
Heureusement ce mur
Ne faisait pas son âge
Soudain l’ombre de neige
S’est endiablée de feu
Laissant courir les ans
Vers leurs cruels ravages
Et les promesses froides
Se divertir un peu.
–Aldo Campo –
Ce poème ne m’appartient pas
Je ne l’ai pas volé
Je l’ai juste emprunté
Pour vous le prouver
Voici le lien où je l’ai trouvé.
http://aldocampo.blogs.sudouest.fr/archive/2014/04/25/poeme-sur-l-allee-des-brouillards.html
Ceci est ma participation au jeudi poésie
Sur le thème « Vocalise »
Proposé cette quinzaine par notre amie Lilousoleil
Pour la communauté des Croqueurs de Môts
Je participe aussi au jeudi de la poésie chez Asphodèle
Voilà mes amis, je ne suis pas très drôle de ces jours-ci
J’ose espérer retrouver très vite ma sérénité ici et ailleurs
Dans cette attente, pardonnez-moi de ne plus vous suivre quotidiennement
Mais sachez que le coeur y est toujours.
Laisser un commentaire