Pour ce deuxième jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
mené par notre amie Florence (Testé pour vous)
sur le thème de l’avarice
j’ai choisi un poème en alexandrins
de notre ami Henri
qui s’en est allé aujourd’hui.
Henri croquait les mots
comme il croquait la vie.
Adieu Henri, et merci de nous avoir laissé
un peu de toi sur la toile.
Il me fallait faire un choix parmi ces péchés,
Et pour le citer, je vais donc me dépêcher.
S’il en est un qui me déplait énormément,
Je citerais « l’avarice » tout simplement.
Non pas le fait, de faire des économies,
Mais que recettes, dépenses, bon compromis,
Ne nous transforme pas en un vieil « Harpagon »,
Qui veillerait sur son « trésor », comme un dragon.
Car il y a une grande différence,
Dans les manières de traiter les finances.
Et, « Se priver de tout pour ne manquer de rien »,
Me parait un argument qui ne rime à rien.
Donc, les scènes de « l’Avare, de Molière »,
A l’avarice ne nous incitent guère.
C’est le type même du « Péché capital »,
A son argent un asservissement total.
C’est pour eux me semble t’il un curieux destin,
Et l’on peut plaindre, tous ceux qui en sont atteints.
Alors, maintenant en période de crise,
N’oublions surtout pas les leçons apprises,
Essayons avec tous d’être solidaires,
Ne vivons pas comme des loups solitaires.
Henri LANDA (5 Octobre 2015)
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