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Archives mensuelles : mars 2018

Ils sont mon refuge par temps incertains ,

L’exutoire au moindre de mes chagrins.

Ils m’emportent ailleurs , dans une autre vie,

Au fil des pages vogue mon esprit.

 

Je prends alors la place de l’héroïne ,

M’imprégnant de ses pensées , je m’imagine ,

Vivre ses aventures , ses voyages , ses amours ,

Les heures s’écoulent comme sur du velours.

 

A cette douce évasion , ces tendres frissons ,

Mon coeur se pâme , répond à l’unisson ,

Une heure de lecture dissipe tous mes maux ,

Le monde des livres est bien le plus beau.

 

-auteur inconnu-

 

J’ai parcouru tout le net pour trouver l’auteur de ce poème

et je vois qu’il a été emprunté souvent mais jamais reconnu

c’est dommage car c’est un bien joli poème.

 

Voici ma partici »passion » au premier jeudi poésie

mené par Laura Vanel Coytte pour les Croqueurs de Môts

Indifférence

Je n’aime pas ta sinistre danse

Un jour tu encenses

L’autre tu perds la cadence

Indifférence

Si tu savais comme j’aime la danse

Elle me met en transe

Et bouleverse tous mes sens

Indifférence

En toute évidence

Tu sais manier la lance

Indifférence

Je te porte trop d’importance

Je te laisse à ton silence

Et  je retourne à ma danse

-dimdamdom-

Voici ma participation au second jeudi poésie

mené par Luciole pour les Croqueurs de Môts

sur le thème : La relation à l’autre dans la danse

Que veux-tu répondre au vent qui soupire,
Au vent qui te dit le chagrin des choses,
Le trépas des lis, des lilas, des roses,
Et des clairs essaims gelés dans la cire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Il dit qu’il est triste et las de conduire
Le gémissement de tout ce qui souffre,
De frôler toujours ce qui tombe au gouffre,
De passer partout où la vie expire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Lui répondras-tu qu’un cœur peut suffire.
Un seul cœur humain chantant dans la joie,
Pour le consoler de sa longue voie
Sur les champs sans fin que l’hiver déchire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Où trouveras-tu ce cœur qui désire
Rester ce qu’il est en sa calme fête,
Le cœur qui n’ait point de douleur secrète,
Pour laquelle il n’est ni baume, ni myrrhe ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Sera-ce ton cœur, et faut-il te dire
Que le vent prendrait sur tes lèvres closes
Un chagrin plus grand que celui des choses,
Et dans ton regard, un plus haut martyre ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Alors réponds-lui, de ton cher sourire,
Qu’il ne frôle pas les âmes humaines,
S’il ne veut porter de plus lourdes peines
Que celles qu’il cueille en son vaste empire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Auguste Angellier

 
Poète et professeur français de langue anglaise
né le 1er juillet 1848 à Dunkerque,

Auguste Angellier est décédé le 28 février 1911 à Boulogne-sur-Mer.

J’ai choisi ce poème pour le second jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
que je dédie à mon cher beau-frère
qui s’en est allé toucher les étoiles.

Silence

Parfois du peux être d’or

Parfois tu peux être long

Parfois tu peux être un ordre

Parfois du peux être grand

Parfois du peux en dire long

Parfois pesant parfois nécessaire

Parfois définitif

Tu peux être aussi le plus grand des mépris

Souvent incompris tu peux faire souffrir

Et quand les mots ce sont tus

Et que les maux sont là

Tu restes juqu’à ce que tu sois rompu

Alors chut… silence

-dimdamdom-

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Je distribue à volonté
De la poésie
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Que de ne pas sourire
Voilà un peu de moi
Pour toi!!!

-dimdamdom-

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