Ils sont mon refuge par temps incertains ,
L’exutoire au moindre de mes chagrins.
Ils m’emportent ailleurs , dans une autre vie,
Au fil des pages vogue mon esprit.
Je prends alors la place de l’héroïne ,
M’imprégnant de ses pensées , je m’imagine ,
Vivre ses aventures , ses voyages , ses amours ,
Les heures s’écoulent comme sur du velours.
A cette douce évasion , ces tendres frissons ,
Mon coeur se pâme , répond à l’unisson ,
Une heure de lecture dissipe tous mes maux ,
Le monde des livres est bien le plus beau.
-auteur inconnu-
J’ai parcouru tout le net pour trouver l’auteur de ce poème
et je vois qu’il a été emprunté souvent mais jamais reconnu
c’est dommage car c’est un bien joli poème.
Voici ma partici »passion » au premier jeudi poésie
mené par Laura Vanel Coytte pour les Croqueurs de Môts
Indifférence
Je n’aime pas ta sinistre danse
Un jour tu encenses
L’autre tu perds la cadence
Indifférence
Si tu savais comme j’aime la danse
Elle me met en transe
Et bouleverse tous mes sens
Indifférence
En toute évidence
Tu sais manier la lance
Indifférence
Je te porte trop d’importance
Je te laisse à ton silence
Et je retourne à ma danse
-dimdamdom-
Voici ma participation au second jeudi poésie
mené par Luciole pour les Croqueurs de Môts
sur le thème : La relation à l’autre dans la danse
Que veux-tu répondre au vent qui soupire,
Au vent qui te dit le chagrin des choses,
Le trépas des lis, des lilas, des roses,
Et des clairs essaims gelés dans la cire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Il dit qu’il est triste et las de conduire
Le gémissement de tout ce qui souffre,
De frôler toujours ce qui tombe au gouffre,
De passer partout où la vie expire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Lui répondras-tu qu’un cœur peut suffire.
Un seul cœur humain chantant dans la joie,
Pour le consoler de sa longue voie
Sur les champs sans fin que l’hiver déchire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Où trouveras-tu ce cœur qui désire
Rester ce qu’il est en sa calme fête,
Le cœur qui n’ait point de douleur secrète,
Pour laquelle il n’est ni baume, ni myrrhe ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Sera-ce ton cœur, et faut-il te dire
Que le vent prendrait sur tes lèvres closes
Un chagrin plus grand que celui des choses,
Et dans ton regard, un plus haut martyre ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Alors réponds-lui, de ton cher sourire,
Qu’il ne frôle pas les âmes humaines,
S’il ne veut porter de plus lourdes peines
Que celles qu’il cueille en son vaste empire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?
Auguste Angellier
Auguste Angellier est décédé le 28 février 1911 à Boulogne-sur-Mer.
Silence
Parfois du peux être d’or
Parfois tu peux être long
Parfois tu peux être un ordre
Parfois du peux être grand
Parfois du peux en dire long
Parfois pesant parfois nécessaire
Parfois définitif
Tu peux être aussi le plus grand des mépris
Souvent incompris tu peux faire souffrir
Et quand les mots ce sont tus
Et que les maux sont là
Tu restes juqu’à ce que tu sois rompu
Alors chut… silence
-dimdamdom-
Commentaires récents