des fleurs, une treille,
rayons de soleil
me chauffant le dos.
Des troncs noirs et hauts.
Émois du matin…
Que je me sens bien !
Bocages, ramures.
Un toit qui rassure.
Abri où je dure.
Du rêve. Un piano.
Des livres à gogo.
Pour moi un festin !
Que je me sens bien !
Et quittant la rade,
parfois en balade
ou en randonnée,
je prends le sentier,
coeur et pied légers.
Appel quotidien…
Que je me sens bien !
S’allongent les lieues.
Au vent mes cheveux.
Fatigue aux mollets.
Un coin oublié.
Un silence ailé.
Gazouillis soudain…
Que je me sens bien !
Des baies, des épines.
Et l’air qui burine.
Odeurs de résine
et de chèvrefeuille.
Un saut d’écureuil.
Soleil au déclin…
Que je me sens bien !
Chemin du retour.
Rougeoiement du jour.
Et paix alentour.
Au loin en beauté,
mon toit, mon grenier.
En moi un refrain…
Que je me sens bien !…
Que je me sens bien !…
Que je me sens bien !…
Que je me sens bien !…
Esther Granek, De la pensée aux mots, 1997
Voici ma participation
au second jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
mené par Martine (Quai des rimes)
Sur le thème : Le corps humain (dans son intégralité ou en partie).
J’ai choisi le pied parce que marcher pour moi c’est le pied 😀
Pour les jeudis en poésie des 19 et 26 octobre 2017
chez les Croqueurs de Môts,
menés par Martine (Quai des Rimes) :
Le corps humain (dans son intégralité ou en partie).
J’ai choisi une chanson
Ecrite par Charles Aznavour
Je la ferai suivre par un petit poème
Qui me parle beaucoup !!!
&&&&&
C’est drôl’c’que t’es drôle à regarder
T’es là , t’attends, tu fais la tête
Et moi, j’ai envie de rigoler
C’est l’alcool qui monte dans ma tête
Tout l’alcool que j’ai pris ce soir
Afin d’y puisser le courage
De t’avouer que j’en ai marr’
De toi et de tes commerages
De ton corps qui me laisse sage
Et qui m’enlève tout espoir.
J’en ai assez faut bien qu’j’te l’dise
Tu m’exaspèr’s, tu m’tyrannises
Je subis ton sal’caractèr’
Sans oser dir’que t’exagèr’s
Oui t’exagèr’s, tu l’sais maint’nant
Parfois je voudrais t’étrangler
Dieu que t’as changer en cinq ans
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
Ah! tu es belle à regarder
Tes bas tombant sur tes chaussures
Et ton vieux peignoir mal fermé
Et tes bigoudis qu’elle allure
Je me demande chaque jour
Comment as-tu fait pour me plaire
Comment ai’j pu te faire la cour
Et l’alièner ma vie entière
Comm’ça tu ressembles à ta mère
Qu’à rien pour inspirer l’amour
D’vant mes amis quell’catastroph’
Tu m’contredis, tu m’apostrophes
Avec ton venin et ta hargne
Tu ferais battre des montagnes
Ah! j’ai décroché le gros lot
Le jour où je t’ai rencontrée
Si tu t’taisais, ce s’rait trop beau
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
Tu es une brute et un tyran
Tu n’as pas de coeur et pas d’âme
Pourtant je pense bien souvent
Que malgrè tout tu es ma femme
Si tu voulais faire un effort
Tout pourrait reprendre sa place
Pour maigrir fait un peu de sport
Arranges-toi devant la glace
Accroche un sourire à ta face
Maquille ton coeur et ton corps
Au lieu de penser que j’te déteste
Et de me fuir comme une peste
Essaie de te montrer gentille
Redeviens la petite fille
Qui m’a donné tant de bonheur
Et parfois comm’ par le passé
J’aim’rai que tout contre mon coeur
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
-Charles Aznavour »
Ce matin il m’a parlé
Purée qu’est-ce que j’ai ramassé
Il m’a dit « tu vois ces paroles
Comme une gaine à tes chairs molles elles te collent »
Tu sembles m’oublier
Je me sens négligé
Le matin tu te lèves
Sans faire une seule trêve
Tu as les yeux tout grands
Rivés sur ton écran
Tu es vissée
Sur ton tabouret
Un jour il restera collé à tes fesses
Pour le décoller il te faudra faire des prouesses
Pourrais-tu un seul instant
Prendre un peu de temps
Pour moi qui souffre en silence
Il faudrait que tu y penses
Ton fils bientôt va passer bague au doigt
Que va t-il penser de toi
Ressaisis-toi il n’est pas trop tard
Pour soigner tes écarts
Finalement il n’a pas tort
Non pas mon mari mais mon corps!!!
-dimdamdom-
Ce poème je l’ai écrit en 2014
Depuis j’ai perdu 25 kilos ….
Ils arrivent par vagues
Investissent la cime des arbres
Les peupliers sans feuille
Se couvrent d’un feutre noir
Fait de petits êtres frêles
Accrochés à leur faîte
La nuit tombe vite
Le ciel se pare de mauve
Le soleil se cristallise
Le vent se lève un peu
Des éclaireurs passent
Ramenant peu après
Une myriade d’attardés.
Ils s’agglutinent, se tassent
Se rassemblent pourquoi faire ?
Piaillant à l’unisson
Appelant leurs congénères
« L’instant » est intense
Ils trépignent d’impatience
D’autres arrivent encore
Virevoltent un moment
En virage serré
Repèrent un emplacement
Et se posent rapidement
L’heure approche, ça se sent
Ils s’agitent bruyamment
Les arbres tremblent
Investis d’un courant
D’un seul coup c’est parti
Le signal est donné
Des milliers d’étourneaux
Commandés par magie
A l’instar d’un chef,
Ou d’une envie
A l’unisson s’envolent
Dans un ordre parfait
Le ballet peut commencer
Ailes contre ailes sans un bruit
Ils montent très haut
Font des vagues dans le ciel
En formation serrée
Virent en piqué
S’éparpillent dans le vent
Se regroupent d’un coup
Descendent en cascade
Remontent d’un trait
Des ondes se forment
S’éloignent, se rapprochent
Au loin poussières grises
Plus près étoiles noires
Sur l’aile amas sombre
Ils passent, repassent au dessus de moi
En silence font des vagues
Ce ballet est pour moi ?
Ou peut-être l’annonce
D’un périple prochain
Vers des cieux africains
Je ne les distingue plus
Ils se perdent dans la nuit
Quinze minutes de tournis
Des étoiles plein les yeux
Je « vole » maintenant
Rattraper mon retard.
-auteur inconnu-
Si toi l’auteur de ce poème venait ici à te reconnaître
Sache que je ne t’ai pas volé tes mots
Mais que je les ai partagés
Afin de leur redonner une nouvelle vie!!!
Voici ma participation au second jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
mené par Jeanne Fadosi
sur le thème « Vitesse »
Voici ma participation au premier jeudi poésie
proposé par Jeanne Fadosi
pour les Croqueurs de Môts
sur le thème « lenteur »
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