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Archives mensuelles : octobre 2017

Un banc, des coteaux,

des fleurs, une treille,

rayons de soleil

me chauffant le dos.

Des troncs noirs et hauts.

Émois du matin…

Que je me sens bien !

 

Bocages, ramures.

Un toit qui rassure.

Abri où je dure.

Du rêve. Un piano.

Des livres à gogo.

Pour moi un festin !

Que je me sens bien !

 

Et quittant la rade,

parfois en balade

ou en randonnée,

je prends le sentier,

coeur et pied légers.

Appel quotidien…

Que je me sens bien !

 

S’allongent les lieues.

Au vent mes cheveux.

Fatigue aux mollets.

Un coin oublié.

Un silence ailé.

Gazouillis soudain…

Que je me sens bien !

 

Des baies, des épines.

Et l’air qui burine.

Odeurs de résine

et de chèvrefeuille.

Un saut d’écureuil.

Soleil au déclin…

Que je me sens bien !

 

Chemin du retour.

Rougeoiement du jour.

Et paix alentour.

Au loin en beauté,

mon toit, mon grenier.

En moi un refrain…

 

Que je me sens bien !…

Que je me sens bien !…

Que je me sens bien !…

Que je me sens bien !…

 

Esther Granek, De la pensée aux mots, 1997

Voici ma participation

au second jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts

mené par Martine (Quai des rimes)

Sur le thème : Le corps humain (dans son intégralité ou en partie).

J’ai choisi le pied parce que marcher pour moi c’est le pied 😀

 

 

Pour les jeudis en poésie des 19 et 26 octobre 2017

chez les Croqueurs de Môts,

menés par Martine (Quai des Rimes) :

Le corps humain (dans son intégralité ou en partie).

 

J’ai choisi une chanson

Ecrite par Charles Aznavour

Je la ferai suivre par un petit poème

Qui me parle  beaucoup !!!

&&&&&

C’est drôl’c’que t’es drôle à regarder

T’es là , t’attends, tu fais la tête

Et moi, j’ai envie de rigoler

C’est l’alcool qui monte dans ma tête

Tout l’alcool que j’ai pris ce soir

Afin d’y puisser le courage

De t’avouer que j’en ai marr’

De toi et de tes commerages

De ton corps qui me laisse sage

Et qui m’enlève tout espoir.

J’en ai assez faut bien qu’j’te l’dise

Tu m’exaspèr’s, tu m’tyrannises

Je subis ton sal’caractèr’

Sans oser dir’que t’exagèr’s

Oui t’exagèr’s, tu l’sais maint’nant

Parfois je voudrais t’étrangler

Dieu que t’as changer en cinq ans

Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

Ah! tu es belle à regarder

Tes bas tombant sur tes chaussures

Et ton vieux peignoir mal fermé

Et tes bigoudis qu’elle allure

Je me demande chaque jour

Comment as-tu fait pour me plaire

Comment ai’j pu te faire la cour

Et l’alièner ma vie entière

Comm’ça tu ressembles à ta mère

Qu’à rien pour inspirer l’amour

D’vant mes amis quell’catastroph’

Tu m’contredis, tu m’apostrophes

Avec ton venin et ta hargne

Tu ferais battre des montagnes

Ah! j’ai décroché le gros lot

Le jour où je t’ai rencontrée

Si tu t’taisais, ce s’rait trop beau

Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

Tu es une brute et un tyran

Tu n’as pas de coeur et pas d’âme

Pourtant je pense bien souvent

Que malgrè tout tu es ma femme

Si tu voulais faire un effort

Tout pourrait reprendre sa place

Pour maigrir fait un peu de sport

Arranges-toi devant la glace

Accroche un sourire à ta face

Maquille ton coeur et ton corps

Au lieu de penser que j’te déteste

Et de me fuir comme une peste

Essaie de te montrer gentille

Redeviens la petite fille

Qui m’a donné tant de bonheur

Et parfois comm’ par le passé

J’aim’rai que tout contre mon coeur

Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

-Charles Aznavour »

Ce matin il m’a parlé

Purée qu’est-ce que j’ai ramassé

Il m’a dit « tu vois ces paroles

Comme une gaine à tes chairs molles elles te collent »

Tu sembles m’oublier

Je me sens négligé

Le matin tu te lèves

Sans faire une seule trêve

Tu as les yeux tout grands

Rivés sur ton écran

Tu es vissée

Sur ton tabouret

Un jour il restera collé à tes fesses

Pour le décoller il te faudra faire des prouesses

Pourrais-tu un seul instant

Prendre un peu de temps

Pour moi qui souffre en silence

Il faudrait que tu y penses

Ton fils bientôt va passer bague au doigt

Que va t-il penser de toi

Ressaisis-toi il n’est pas trop tard

Pour soigner tes écarts

Finalement il n’a pas tort

Non pas mon mari mais mon corps!!!

-dimdamdom-

Ce poème je l’ai écrit en 2014

Depuis j’ai perdu 25 kilos ….

Ils arrivent par vagues

Investissent la cime des arbres

Les peupliers sans feuille

Se couvrent d’un feutre noir

Fait de petits êtres frêles

Accrochés à leur faîte

La nuit tombe vite

Le ciel se pare de mauve

Le soleil se cristallise

Le vent se lève un peu

Des éclaireurs passent

Ramenant peu après

Une myriade d’attardés.

Ils s’agglutinent, se tassent

Se rassemblent pourquoi faire ?

Piaillant à l’unisson

Appelant leurs congénères

« L’instant » est intense

Ils trépignent d’impatience

D’autres arrivent encore

Virevoltent un moment

En virage serré

Repèrent un emplacement

Et se posent rapidement

L’heure approche, ça se sent

Ils s’agitent bruyamment

Les arbres tremblent

Investis d’un courant

D’un seul coup c’est parti

Le signal est donné

Des milliers d’étourneaux

Commandés par magie

A l’instar d’un chef,

Ou d’une envie

A l’unisson s’envolent

Dans un ordre parfait

Le ballet peut commencer

Ailes contre ailes sans un bruit

Ils montent très haut

Font des vagues dans le ciel

En formation serrée

Virent en piqué

S’éparpillent dans le vent

Se regroupent d’un coup

Descendent en cascade

Remontent d’un trait

Des ondes se forment

S’éloignent, se rapprochent

Au loin poussières grises

Plus près étoiles noires

Sur l’aile amas sombre

Ils passent, repassent au dessus de moi

En silence font des vagues

Ce ballet est pour moi ?

Ou peut-être l’annonce

D’un périple prochain

Vers des cieux africains

Je ne les distingue plus

Ils se perdent dans la nuit

Quinze minutes de tournis

Des étoiles plein les yeux

Je « vole » maintenant

Rattraper mon retard.

-auteur inconnu-

Si toi l’auteur de ce poème venait ici à te reconnaître

Sache que je ne t’ai pas volé tes mots

Mais que je les ai partagés

Afin de leur redonner une nouvelle vie!!!

Voici ma participation au second jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts

mené par Jeanne Fadosi

sur le thème « Vitesse »

Voici ma participation au premier jeudi poésie

proposé par Jeanne Fadosi

pour les Croqueurs de Môts

sur le thème « lenteur »

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-dimdamdom-

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