Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
-Charles BAUDELAIRE-
Voici ma participation au dernier jeudi poésie
mené par tout l’équipage des Croqueurs de Môts
sur le thème du voyage.
Mon cher Henri, je suis bien incapable
D’écrire comme toi en alexandrins
Mais connaissant ton esprit affable
Je sais que de bonté tu es enclin
Alors voici pour moi en acrostiche quelques mots
Qui résument parfaitement ta personnalité
L’homme que tu étais et le Croqueur de Môts
Ont marqué à jamais notre communauté
Héritier des rois de l’Europe entière, tu
Es le maître de ta maison selon ton origine germanique
N’écoutant que ton courage, tu restes fidèle à ta ligne de conduite, tes
Rêves de bonheur, d’amitié et de générosité tu les partages et nous les fais vivre
Idéaliste, tu nous ouvres les portes de ton royaume aux couleurs du paradis
Où que tu sois cher Henri , on ne t’oublie pas
Vois ici, ils sont tous venus pour toi
Laisser un hommage à l’homme sympa
Et au poète qui maintenant les anges tutoie
-dimdamdom-
Voici ma participation au jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
en hommage à notre ami Henri
Pour ce deuxième jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
mené par notre amie Florence (Testé pour vous)
sur le thème de l’avarice
j’ai choisi un poème en alexandrins
de notre ami Henri
qui s’en est allé aujourd’hui.
Henri croquait les mots
comme il croquait la vie.
Adieu Henri, et merci de nous avoir laissé
un peu de toi sur la toile.
Il me fallait faire un choix parmi ces péchés,
Et pour le citer, je vais donc me dépêcher.
S’il en est un qui me déplait énormément,
Je citerais « l’avarice » tout simplement.
Non pas le fait, de faire des économies,
Mais que recettes, dépenses, bon compromis,
Ne nous transforme pas en un vieil « Harpagon »,
Qui veillerait sur son « trésor », comme un dragon.
Car il y a une grande différence,
Dans les manières de traiter les finances.
Et, « Se priver de tout pour ne manquer de rien »,
Me parait un argument qui ne rime à rien.
Donc, les scènes de « l’Avare, de Molière »,
A l’avarice ne nous incitent guère.
C’est le type même du « Péché capital »,
A son argent un asservissement total.
C’est pour eux me semble t’il un curieux destin,
Et l’on peut plaindre, tous ceux qui en sont atteints.
Alors, maintenant en période de crise,
N’oublions surtout pas les leçons apprises,
Essayons avec tous d’être solidaires,
Ne vivons pas comme des loups solitaires.
Henri LANDA (5 Octobre 2015)
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