Usure
D’un corps qui perdure
Univers
Pas toujours vert
Utopie
D’un monde qui roupille
Unité
Monnaie de singe sans pitié
Union
Mariage sans condition
Unique
Trop pratiquent
Uniforme
Je veux sortir des normes
Usée
Je suis désabusée
-dimdamdom-
Voici ma participation de dernière minute
Au jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts
Mené par Lilousoleil.
Je suis un vieux poète
Au style dépassé
Obéissant aux nombres
Des syllabes des vers…
Si j’ai mené ma quête
Par amour du français
Je ne serai que l’ombre
Des génies d’une autre ère
Je voudrais un voyage
Au-delà de mes yeux,
Danser sur une plage,
La nuit près d’un grand feu,
Ecouter des chansons
Pour m’embuer les yeux,
Et vivre les frissons
Qui descendent des cieux…
Je voudrais un amour
Où le coeur se repose,
Pouvoir y promener
Le fond de mes pensées,
Refaisant le parcours
Où renaissent les roses,
Afin d’y ramener
Mes rêves effacés…
Je veux cette innocence
Où guérir tous mes vices,
Fêter les renouveaux
Qui chassent les malheurs…
Dans les jeux de l’enfance,
Les êtres s’adoucissent
Par la douceur des mots
Où tarissent les pleurs…
Je veux de la beauté
Pour soigner mon regard,
Construire une passion
Sans user de ses charmes…
Eprouver la fierté
Qu’inspire le savoir…
Admirer de beaux yeux
Pour en sécher les larmes…
J’aime tant écouter
Tous les oiseaux qui chantent,
Perchés sur des rameaux
Portant mille parfums…
Me laisser emporter
Par les vagues touchantes
Du gazouillis des mots
Qui n’auront pas de fin…
J’aime cette chaleur
Qui me descend du ciel
Pour réchauffer mon sang
Que l’âge refroidit…
Butiner chaque fleur
Où fabriquer mon miel,
Dans les jeux innocents
Que l’amour a prédits…
J’aime chaque sourire
Où je bois de l’espoir,
Pour offrir à mes nuits
Son émouvant prélude…
En faire un souvenir
Pour orner ma mémoire
Et chasser les ennuis
Que fait la solitude…
Je n’ai qu’un coeur d’enfant,
En dépit de mon âge…
Je suis un vieux marmot
Au visage ridé…
Je souris en rêvant
A mon ciel sans nuages,
Pour libérer les mots
Que la peur à bridés…
Et j’offre de l’amour
Comme un médicament,
Pour soigner les erreurs
Qu’inflige l’ignorance,
Réveillant chaque jour
Les poètes dormants
Capables de couleur
Pour peindre l’innocence…
J’ai besoin de paroles
Où l’âme se guérit,
Goûter un peu de paix
Sur la voie des Prophètes,
Effacer les idoles
Où l’amour dépérit,
Pour ainsi échapper
Aux rêves de conquête…
J’aimerais un appui
Sur une épaule amie,
Marcher contre le vent
Sans être fatigué,
Offrir l’eau de mon puits
A tous les ennemis,
Dans le désert brûlant
Que la haine a brigué…
Il faut tendre le cœur
Aux pauvres en l’amour,
Eteindre les querelles
Du pétrole et de l’eau,
Espérant le bonheur
Que l’on écoute un jour
Cet être exceptionnel
Qui marcha sur les flots
-auteur inconnu 2006-
C’est fou, ce poème j’aurais pu me l’approprier
J’en connais qui ne se seraient pas gênés 😉
Chaque mot, chaque phrase me parlent
Et pour changer de mes notes pessimistes
Sur le sujet de l’amitié
J’ai eu envie de le mettre au goût du jour.
Je l’avais déjà publié en 2012
A cette époque je l’avais trouvé par hasard
En parcourant internet.
Aujourd’hui je l’ai recherché
Et plus nulle part il n’apparait
Quel dommage que les mots de cet auteur
Ne soient pas gravés dans cette immense bibliothèque,
C’est pour ces raisons que je les ramène à la vie
Dans l’espoir qu’un jour l’auteur puisse les retrouver ici.
Pour les Croqueurs de Môts défi 178 Mené par Lilousoleil
Ce matin en me levant
J’avais une folle envie
De m’envoyer en l’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois hôtesse de l’air
Comme le dit dans la chanson
Le léger Jacques Dutronc
Qui n’a rien d’une diva
Mais tout d’un Casanova
Ce matin il faisait beau temps
J’avais très envie
De rester dans mon rocking chair
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois voluptuaire
Comme l’était Emmanuelle
Aussi belle qu’une demoiselle
Qui les dimanches sur sa balançoire
Montrait ses jambes sous son jupon noir
Ce matin pas un souffle de vent
Pourtant j’avais bien envie
D’aller prendre un bol d’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois pompeuse d’air
Comme l’était Liz Taylor
Dont les disputes valaient de l’or
Avec son célèbre Richard Burton
Qu’elle rendait furibond
Ce matin derrière mon paravent
Je n’avais aucune envie
D’avoir les fesses à l’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
J’étais nonne au couvent
Comme l’était Soeur Sourire
Qui n’est pas morte de rire
Mais d’avoir tout quitté
Pour une femme qu’elle a aimée
Ce matin les cheveux au vent
Je n’avais qu’une envie
D’aller à la montagne prendre l’air
Ne croyez pas cependant
Que je n’aime pas les vacances balnéaires
Comme le disait Jean Ferrat
Qui n’habitait pas le Cap Ferrat
Que la montagne est belle
Tout en regardant voleter les hirondelles
Ce matin tempête et vent
J’avais très envie
De sortir de ma bulle d’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je manque d’air
Comme Mam’selle Bulle
Qui comme un funambule
Avait rêvé de s’envoler
De s’envoler pour tout quitter.
Ce matin malgré le vent
J’avais très envie
D’aller prendre l’air
J’ai entendu cependant
Que pour notre survie
Il fallait éviter la pollution de l’air
Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton
Je pense sincèrement que la pollution
Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…
C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.
Ca marche aussi pour la connerie
Ca c’est moi qui le dit
Pardonnez moi la médiocrité de cette tirade
Qui n’a vraiment rien d’une ballade.
-dimdamdom-
Voici ma participation pour le jeudi poésie
chez les Croqueurs de Môts
que Fanfan voulait en chanson.
Voici donc un florilège que vous n’aurez pas de mal à reconnaître.
Je participe aussi au Jeudi Poésie
chez Asphodèle
Sur un air de tralalère.
Ceci est une réédition car voyez vous en ce moment
je manque d’air et aurais bien besoin d’aller prendre l’air 😉
Pour ce premier jeudi poésie de l’année chez les Croqueurs de Môts
Fanfan nous demande une chanson parlée.
Pour ma participation je vous donne ma version
Et je vous laisse deviner le titre et l’auteur de la chanson !!!
Ce matin il m’a parlé
Purée qu’est-ce que j’ai ramassé
Il m’a dit “tu vois ces paroles
Comme une gaine à tes chairs molles elles te collent”
Tu sembles m’oublier
Je me sens négligé
Le matin tu te lèves
Sans faire une seule trêve
Tu as les yeux tout grands
Rivés sur ton écran
Tu es vissée
Sur ton tabouret
Un jour il restera collé à tes fesses
Pour le décoller il te faudra faire des prouesses
Pourrais-tu un seul instant
Prendre un peu de temps
Pour moi qui souffre en silence
Il faudrait que tu y penses
Ton fils bientôt va passer bague au doigt
Que va t-il penser de toi
Ressaisis-toi il n’est pas trop tard
Pour soigner tes écarts
Finalement il n’a pas tort
Non pas mon mari mais mon corps!!!
-dimdamdom-
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