Ce matin il m’a parlé
Purée qu’est-ce que j’ai ramassé
Il m’a dit “tu vois ces paroles
Comme une gaine à tes chairs molles elles te collent”
Tu sembles m’oublier
Je me sens négligé
Le matin tu te lèves
Sans faire une seule trêve
Tu as les yeux tout grands
Rivés sur ton écran
Tu es vissée
Sur ton tabouret
Un jour il restera collé à tes fesses
Pour le décoller il te faudra faire des prouesses
Pourrais-tu un seul instant
Prendre un peu de temps
Pour moi qui souffre en silence
Il faudrait que tu y penses
Ton fils bientôt va passer bague au doigt
Que va t-il penser de toi
Ressaisis-toi il n’est pas trop tard
Pour soigner tes écarts
Finalement il n’a pas tort
Non pas mon EX mais mon corps!!!
-dimdamdom-
Voici ma participation au défi 155 mené par Lénaïg
Qui nous demande cette fois …
thème libre, ou proposition :
le portrait d’un animal ou d’un personnage célèbre (ou reconnaissable),
sans le nommer mais en donnant des indices au long de son poème.
Alors qui est le personnage qui a écrit ces paroles
Qui me collent à la peau comme une gaine ???
Je n’ai point d’envie
Pas plus de fantaisie
Que de poésie
C’est bien ça le pire
Quand je manque de sourire
Et de mots à écrire
C’est comme un jour de pluie
Je m’ennuie
Même si au dehors le soleil luit
Alors je cherche
Qu’on me tende une perche
Et qu’on recherche
A me redonner l’envie
De poésie
Et de fantaisie
-dimdamdom-
Je vous rassure
L’ennui est un sentiment très humain
et non pathologique, que tout le monde peut éprouver.
Il correspond à la perception pénible de la pesanteur du temps,
chaque seconde semble durer une éternité.
Cette sensation n’a rien à voir avec la réalité.
Elle ne ressemble pas non plus au désœuvrement de l’enfant inoccupé
ou à la morosité d’un dimanche de pluie.
Le véritable ennui relève de la métaphysique ,
il questionne notre rapport au monde.
C’est un « »enlisement dans l’intervalle »,
nous sommes bloqués, condamnés à l’attente,
alourdis par notre vacuité et notre inutilité.
Nous perdons le goût de l’existence et de l’altérité sans pouvoir lutter.
(Cliquez sur l’image pour lire d’autres participations).
Voici ma participation au second jeudi poésie
Mené par Jeanne Fadosi
Sur la communauté des Croqueurs de Môts
Le soleil
Avait quitté l’été tout rouge de colère.
Le soleil avait boudé l’hiver
Et ne revint pas au printemps.
Que fait-il ? On l’attend,
Se lamentaient les jeunes pousses.
Il nous faut sortir de la mousse.
Ne lui serait-il pas arrivé quelque chose,
Dirent les roses
Avec effroi.
Nos pétales vont prendre froid.
Est-ce que je rêve ?
Rageait la sève.
A quoi beau monter,
S’il ne monte pas de son côté !
Je sus le fin mot de l’histoire :
Le soleil n’aimait que sa gloire
Et voulait attendre l’été.
Je dus le ramener à plus de modestie
Si tu ne te sens pas bien ici
Il y a d’autres galaxies.
On n’avait jamais parlé au soleil sur ce ton
Mais j’eus raison
Car depuis ce temps, à chaque printemps
Il monte,
Rouge de honte.
(auteur : Michel Luneau)
Voici ma participation au jeudi poésie
Mené par Jeanne Fadosi
Chez les Croqueurs de Mots
Et ma participation au jeudi de la poésie
Chez Asphodèle
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