Moi qui n’aimais que toi, moi qui ne pensais pas
Pouvoir regarder là où tes yeux n’étaient pas,
Moi qui t’ai adulé comme on prie les dieux
Moi qui ne savais pas vivre autrement qu’à deux …
Moi qui te mettais haut dans l’échelle du coeur
Prête à me saboter pour te lancer des fleurs,
Je me suis oubliée en croyant trop en toi
Je ne me voyais plus car je ne m’aimais pas.
Aujourd’hui, j’ai compris qu’il me fallait trouver
D’abord l’enfant perdu puis la femme envolée
Celle qui était en moi et que j’avais laissée
Pour être un peu de toi, occultant mes pensées.
Tu n’en demeures pas moins quelqu’un de merveilleux capricieux
Mais je suis à ma place et je me sens bien mieux
Quand enfin je m’écoute et défends mes idées
Je n’ai plus peur de moi, j’ai envie d’exister.
L’amour est un échange, pas une vénération
Le sentiment d’aimer n’est pas une addiction,
C’est en devenant soi qu’on peut enfin donner
Quand on se sait capable d’être soi-même aimée.
– Mayane –
(auteur inconnu)
Voici ma participation au jeudi poésie
Mené par mes soins
Sur la communauté des Croqueurs de Môts
Le thème étant « L’addiction »
J’ai mal au coeur
Des hauts le coeur
Trop souvent je pleure
Tout m’écoeure
Que dit le docteur?
Un excès de rancoeur
Que vous prenez trop à coeur.
Une pincée de bonheur
Une infusion de pétales de fleur
Encore un peu de torpeur
Et après quelques heures
Vous retrouverez votre belle humeur.
Merci Docteur!!!
-dimdamdom-
Voici ma participation au jeudi poésie
Proposé par Enriqueta
Sur le thème « Je suis malade »
Pour le thème d’avril : Une photo des mots
sur une photo de Martine
Sirupeux souvenir balayé d’un revers,
Cent façons de s’éloigner, de briser le navire.
Quand la brume du quai se retire en hiver,
Ce trou béant, le vaisseau qui chavire.
La cicatrice sur ma poitrine à jamais sanglante,
Une palombe gitane d’un cri m’indique l’horizon.
Je regarde sans rien voir la lumière chancelante,
Notre presque bateau s’engouffrant dans le fond.
Sur mes joues des larmes séchées s’oublient en nuages,
Rejoignant le troupeau compact de ce ciel,
Qui, on pourrait presque y voir un présage,
Iront verdir un à un vos espoirs éternels.
-Flying K-
Voici ma participation pour Evajoe et sa communauté
Les passeurs de mots
Est poète aussi celui qui vous donne l’envie
D’aimer la poésie
En partageant des mots jolis
Empruntés à autrui
Roméo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois
Juliette dans l’immeuble d’en face au dernier étage
Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient
Grandit dans leur regard une envie de partage
C’est au premier rendez-vous qu’ils franchissent le pas
Sous un triste ciel d’automne où il pleut sur leurs corps
Ils s’embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid
Car l’amour a ses saisons que la raison ignore
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo
Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo
Un amour dans l’orage, celui des dieux, celui des hommes
Un amour, du courage et deux enfants hors des normes
Juliette et Roméo se voient souvent en cachette
Ce n’est pas qu’autour d’eux les gens pourraient se moquer
C’est que le père de Juliette a une kippa sur la tête
Et celui de Roméo va tous les jours à la mosquée
Alors ils mentent à leurs familles, ils s’organisent comme des pros
S’il n’y a pas de lieux pour leur amour, ils se fabriquent un décor
Ils s’aiment au cinéma, chez des amis, dans le métro
Car l’amour a ses maisons que les darons ignorent
Le père de Roméo est vénèr, il a des soupçons
La famille de Juliette est juive, tu ne dois pas t’approcher d’elle
Mais Roméo argumente et résiste au coup de pression
On s’en fout papa qu’elle soit juive, regarde comme elle est belle
Alors l’amour reste clandé dès que son père tourne le dos
Il lui fait vivre la grande vie avec les moyens du bord
Pour elle c’est sandwich au grec et cheese au McDo
Car l’amour a ses liaisons que les biftons ignorent
Mais les choses se compliquent quand le père de Juliette
Tombe sur des messages qu’il n’aurait pas dû lire
Un texto sur l’i-phone et un chat Internet
La sanction est tombée, elle ne peut plus sortir
Roméo galère dans le hall du bâtiment trois
Malgré son pote Mercutio, sa joie s’évapore
Sa princesse est tout prêt mais retenue sous son toit
Car l’amour a ses prisons que la raison déshonore
Mais Juliette et Roméo changent l’histoire et se tirent
A croire qu’ils s’aiment plus à la vie qu’à la mort
Pas de fiole de cyanure, n’en déplaise à Shakespeare
Car l’amour a ses horizons que les poisons ignorent
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo
Et si le ciel n’est pas clément tant pis pour la météo
Un amour dans un orage réactionnaire et insultant
Un amour et deux enfants en avance sur leur temps.
-Grand Corps Malade-
Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, est un véritable
poète, un poète des temps modernes.
Voici ma participation pour les poésies du jeudi chez Asphodèle
Et pour compléter ce poème j’ajoute ma toute petite participation
Au jeudi poésie proposé par Enriqueta
Qui pour l’occasion nous demande
d’évoquer en poésie les médecines “parallèles”
(homéopathes, magnétiseurs, marabout, psy, coach, …).
Donc ma conclusion à ce superbe poème de GCM est la suivante :
« Quand Homéopathie Juliette pleure »
À l’ombre, sous les platanes roux,
À Londres, tristement assis sur un banc
J’écourte ces discours douloureux,
J’écoute chaque jour mon cœur las et triste.
« Je pars, c’est fini. Je t’aime. »
Je parvins à saisir ces mots murmurés :
Assis près de toi, l’âme déchirée,
À six heures, l’heure ultime.
Fragments d’un être brisé,
Fragiles phrases aux rimes égarées,
Souvenirs volatiles sans destination,
Soupirs inexprimables d’une passion.
Las, malgré l’automne qui flamboie
Là, un homme, seul, dans un précoce hiver.
Il était une fois
Un poème à l’envers…
-William Taurus-
(Poésie française – Webnet)
Voici ma double participation au jeudi poésie
L’une sur la communauté des Croqueurs de Môts
Défi 142 mené par Lénaïg
Sur le thème
« Le monde à l’envers »
L’autre chez Asphodèle
Sur le blog
« Les lectures d’Asphodèle »
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