Dans un verre,
Je verse les maux
D’un monde d’égos
Qui tourne à l’envers.
Dans un verre,
Je bois les vers
D’un poète amer
Qui tombe à la mer.
Dans un verre,
Je noie les hommes
D’un genre pomme
Qui sans cesse errent.
Dans un verre,
Je vide l’air
D’un temps de colère
Qui préfère se taire.
La vie de ces verres,
Se remplit de misère
Va droit vers l’enfer
Se brisera par terre.
-I5AB3LL3-
Poème primé pour un concours sur un forum.
Voici ma façon de résister devant l’actualité peu encourageante
Qui nous est servie actuellement.
Pour moi le verre est plein
Et j’avoue que les médias poussent à la consommation
En stigmatisant et en poussant à l’amalgame
Nous entrainant dans un climat de haine.
Voici ma participation au jeudi poésie mené par Enriqueta
Sur le thème « Résistance »
Pour les Croqueurs de Mots!!!
Je résiste sur les montagnes hautes de Naplouse
Je résiste dans la mer encerclée de Gaza
Je résiste au pied de collines occupées de Ramallah
Je résiste sur la terre sacrée de Jérusalem
Je résiste sur la terre sainte de Bethlehem
Je résiste en Palestine et pour la Palestine.
Aux côtés des oliviers menacés de Jenin, je résiste !
Sur ma terre confisquée à Hébron, je résiste !
Près des rares orangeraies de Java, je résiste !
Prés des dattiers mûrs de Jéricho, je résiste !
Contre les colons illégaux, je résiste !
Contre les soldats agresseurs, je résiste !
Contre l’impunité des oppresseurs, je résiste !
Contre la terrible violence des occupants, je résiste !
Face à un usurpateur arrogant, je résiste !
Malgré le silence assourdissant
Et malgré l’hypocrisie latente, je résiste !
En dépit de l’injustice, je résiste !
Je résiste pour la paix et je résiste en paix !
Par ma lutte pacifique, je résiste !
Par ma présence riche en humanité, je résiste !
Par une poésie engagée qui creuse son sillon, je résiste !
Avec la force de mon droit, je résiste !
Avec ma plume et mes vers, je résiste !
Avec mon existence sur ma terre, je résiste !
Avec ma persévérance et ma foi, je résiste !
Avec ma glaise d’amour et de tolérance, je résiste !
Avec l’arme indestructible de mon espoir, je résiste !
Pour une graine d’espérance, je résiste !
Pour une nuit magique, toujours lumineuse, je résiste !
Pour le courage de la mère d’un martyr qui sait pardonner, je résiste!
Pour le retour d’un réfugié, je résiste !
Pour une cause juste et noble, je résiste !
Pour créer de nouveaux horizons d’espérance, je résiste !
Pour que nos arbres grandissent où vivent leurs racines, je résiste !
Pour en finir avec le nuage de l’horreur qui planait sur la Palestine, je résiste!
Puisque ma patience est un génie, je résiste !
Puisque je suis soutenu par la bravoure des solidaires, je résiste !
Puisque mon sourire est plus puissant que leurs armes, je résiste !
Puisque les épées de la victoire brillent dans mes yeux, je résiste !
Puisque je suis attaché à la vie, je résiste !
Pour arrêter la machine infernale de cette occupation
Qui continue de fustiger inlassablement, je résiste !
Pour allumer sans éclipse la lumière de notre avenir, je résiste !
Pour guérir les blessures et la douleur des années noires, je résiste !
Pour rendre leur sourire à nos enfants traumatisés, je résiste !
Pour effacer le désespoir de nos jeunes enfermés, je résiste !
Pour arrêter le génocide et les crimes arbitraires contre mon peuple, je résiste !
Pour la reconnaissance de nos droits légitimes, je résiste !
Pour que mon cri légitime contre l’injustice soit entendu, je résiste !
Pour un monde plus humain et plus humaniste, je résiste !
Dans la dignité, je résiste !
Loin de la haine, je résiste !
Pour l’humanité, je résiste !
Pour la vie et la paix, je résiste !
Ziad Medoukh est un professeur de français palestinien.
Responsable du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza,
Et coordinateur du Centre de la paix de cette université.
Il a terminé ses études de didactique du français à l’université de Paris VIII
Où il obtint en 2009 un doctorat en Sciences du Langage.
Il est l’auteur de nombreuses publications
Concernant l’enseignement du français en Palestine et aussi la non-violence.
Je remercie mon amie
Qui m’a fait connaître cet auteur
Un grand Monsieur qu’elle connait personnellement
Avec qui elle défend la cause de la Palestine.
Par ce poème je participe au double jeudi poésie
L’un chez les Croqueurs de Môts
Enriqueta à la barre, sur le thème « Résistance »
L’autre chez Asphodèle
Sur le blog « Les lectures d’Asphodèle »
En cliquant sur les images
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Naître
Et ne plus être
Ivre
De ne plus vivre
Comme le chat qui se rebiffe
Tu sors tes griffes
Tes larmes tu déguises
Avant de fermer ta valise
Tu renverses les remparts
Voilà c’est le départ …
Renaître
Pour mieux être
Vivre
Jusqu’à en devenir ivre
-dimdamdom-
Chaque chose à sa place
Voilà pourquoi j’ai ramené ce poème ici
En le dédiant à notre âme’mie
Chemin je t’aime
Je vous invite chez’aile
Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessus!!!
J’suis snob, j’suis snob…
c’est vraiment l’seul defaut que j’gobe.
ça demande des mois de turbain, c’est une vie de galèrien,
mais quand j’sors avec Hildegarde, c’est toujours moi qu’on r’garde.
J’suis snob, foutrement snob,
tous mes amis le sont, on est snob et c’est bon.
Chemises d’organdi, chaussures de zébu,
Cravate d’Italie et méchant complet vermoulu.
Un rubis au doigt… de pied, pas çui-là,
les ongles tout noirs et un très jolie ptit mouchoir.
j’vais au cinéma, voir des films suédois,
et j’rentre au bistro, pour boire du wisky à gogo.
J’ai pas mal au foie, personne fait plus ça
J’ai un ulcère, c’est moins banal et plus cher
J’suis snob… c’est bat!
J’m’appelle Patrick, mais on dit Bob
Je fais du ch’val tous les matins
Car j’adore l’odeur du crottin
Je ne fréquente que des baronnes
Aux noms comme des trombones
J’suis snob… Excessivement snob
Et quand j’parle d’amour
C’est tout nu dans la cour
On se réunit avec les amis
Tous les vendredis, pour faire des snobisme-parties
Il y a du coca, on deteste ça
Et du camembert qu’on mange à la petite cuiller
Mon appartement est vraiment charmant
J’me chauffe au diamant, on n’peut rien rêver d’plus fumant
J’avais la télé, mais ça m’ennuyait
Je l’ai r’tournée… d’l’aut’ côté c’est passionnant
J’suis snob… ahhah
J’suis ravagé par ce microbe
J’ai des accidents en Jaguar
Je passe le mois d’août au plumard
C’est dans les p’tits détails comme ça
Que l’on est snob ou pas
J’suis snob… Encor plus snob que tout à l’heure
Et quand je serai mort
J’veux un suaire de chez Dior!
-Boris Vian-
Voici ma participation au Jeudi Poésie
Pour la Communauté des Croqueurs de Mots
Mené par Lilousoleil.
D’un abîme à un autre
Je me promène souriant
A l’ironie de mon sort d’apôtre
Du bonheur recherché et toujours se dérobant.
On ne se méfie jamais assez
De ses moments éphémères
Où l’on se croyait arrivé
Dans ses ports espérés après tant de galères.
Triste sort n’est que recommencement
Ironique, illusoire et taquin
Qui nous ballotte au gré des vents
Pour mieux nous aplatir d’un revers de main.
-Max Bailleul-
Je viens de faire connaissance avec cet auteur sur Webnet
Qui est une rubrique qui rassemble des poèmes publiés par des internautes.
Ce monsieur ne figure pas dans les grands classiques de la poésie
Mais je pense qu’il a le mérite d’être connu
Par ce poème je participe au double jeudi poésie
L’un pour les Croqueurs de Mots
C’est Lilousoleil qui nous mène en bateau
Pour cette fois elle nous demandait d’interpréter en poésie
L’image en haut de la page.
L’autre est pour le jeudi poésie
Chez Asphodèle.
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