Voici venu le temps où les feuilles jaunies
Jonchent le sol boueux de leurs débris épars —
Dans le ciel alourdi de brumes infinies
Les lugubres corbeaux chantent de toutes parts.
C’est le temps où chacun rend un culte pieux
A ceux qu’il a connus quand ils étaient sur terre,
Où l’âme cherche une âme et scrute en vain les cieux…
Le temps qui voit fleurir le morne cimetière.
O Vivants d’autrefois, qui n’êtes que des ombres
En un monde inconnu jaloux de son secret,
Savez-vous que mon cœur empli de pensers sombres,
Garde de votre mort un éternel regret ?
O Morts, par qui nos jours s’écoulèrent si doux,
Nous vous gardons encor le meilleur de nous-même
Puisqu’aux heures de deuil qu’obscurcit un ciel blême
Nos souvenirs vous font vivants auprès de nous !…
-Alfred de Musset-
Nous voici à la veille de la Toussaint
Hommage que je préfère à la fête d’Halloween
Peut-être parce que je suis née le jour des morts
Voilà pourquoi je partage ce poème aujourd’hui
Pour la poésie du jeudi
Chez Asphodèle
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« Les lectures d’Asphodèle »
Je dépose ce poème chez toi Evajoe
Tout en te demandant de m’excuser
Pour mon manque de partage en ce moment
J’espère pouvoir bientôt ressurgir 😉
J’étais heureuse
De les voir s’épanouir
De ne plus se nuire
Jusqu’à hier
Où j’ai vu qu’ils jouent à cache-cache
Je crois que j’ai raté ma tâche
Je ne baisse pas les bras
Même si cela sera difficile
De les remettre dans la file
Autant je ris
Du matin au soir
Autant la nuit je broie du noir
De les voir gâcher leur vie
Alors j’esquisse un sourire
En gardant bon espoir
De les faire sortir du fond du tiroir.
-dimdamdom-
Voici ma participation
Au jeudi poésie
Pour la Communauté des Croqueurs de Mots
Dont voici le thème :
“Expliquer à votre sauce l’origine d’une expression connue”
Les miennes sont :
« Broyer du noir «
« Se retrouver dans le fond du tiroir »
« Tu me fends le coeur »
« Esquisser un sourire »
Aujourd’hui pour rimer avec “In”
Je fête Halloween
Je suis invitée dans la chaumière
D’une vieille sorcière
Pour cette lugubre occasion
Je dois me vêtir de haillons
Et selon les bons usages
Me grimer le visage.
Au volant de ma vieille Honda
Je fais profil bas.
Je quitte mon véhicule
J’entends des chouettes qui hululent.
C’est dans le plus grand silence
Que dans la forêt de Hagenau j’avance
Dans une petite clairière
Je découvre la maison de la sorcière
Des citrouilles creusées
Décorent sa maison hantée
Son balai pendu dans sa chaumière
Ne semble pas mordre la poussière.
Elle paraît très occupée
Peut-être prépare t-elle une goulache
On dit que la Hongrie est son pays d’attache.
Il se dégage de son chaudron
Une forte odeur de houblon
A côté d’elle se tient un vieux hibou
Sur lequel elle exerce ses talents de vaudou
On la voit à peine dans l’obscurité
Elle ne me parle pas
Elle est en liaison avec l’au-delà.
Les fantômes blancs sont ses amis,
Ils chantent, ils dansent, ils rient.
Je sens qu’ils n’ont pas besoin de moi
Je m’apprête à sortir dans le grand froid
Quand elle me tend une feuille de papier froissé
Sur laquelle quelques mots qu’elle vient de déposer
« Les fantômes sont mes amis
Avec eux je relis une page de ma vie »
-dimdamdom-
Voici ma participation
A l’abécédaire pays, villes, etc …
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Soyez les bienvenus
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Pour toute information, n’hésitez pas
A me contacter, je me ferai un plaisir
De tout vous expliquer
Aujourd’hui deux participations
Pour le prix d’une.
L’une pour le jeudi de la poésie chez Asphodèle
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L’autre pour les Croqueurs de Mots
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De la communauté des Croqueurs de Mots
Où je demande (c’est moi qui suis à la barre)
De mettre en avant une expression connue.
Ici j’ai choisi « Mort aux vaches »
Utilisée par Georges Brassens
Dans une chanson dont le titre est « Hécatombe »
Issu de son album « La mauvaise réputation »
« Mort aux vaches, Mort aux lois, vive l’anarchie! »
A chaque fois qu’il chantait L’hécatombe à Bobino en ’72,
Le public s’enthousiasmait systématiquement en applaudissant
Le mot « anarchie ».
Systématiquement, Brassens allait prendre un verre d’eau
Après la chanson et disait: » Ils ne comprennent rien à l’anarchie « .
Avec ses chansons, le petit bonhomme qui n’aura jamais suivi les chemins
Qui mènent à Rome partageait contes et histoires avec son auditoire,
En même temps qu’il tenait face à son public.
Brassens provoquait le monde entier lorsqu’il se posait en scène
Avec ses trois accords, et il est un peu regrettable que la majeure partie
Du public n’ait retenu que ces trois accords, précisément.
Hécatombe
Au marché de Briv’-la-Gaillarde
A propos de bottes d’oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C’est un usag’ bien établi
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout’ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l’assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j’bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J’exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: « Hip, hip, hip, hourra! »
Frénétiqu’ l’un’ d’elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: « Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l’anarchie! »
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s’lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j’ose
Le dire tellement c’est bas
Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avait pas
Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avait pas
-Georges Brassens-
Dès ma naissance
Dans l’existence
Je n’ai jamais été gâté
Je me souviens même
Que à mon baptême
Marraine m’a laissé tomber
Et j’ai failli me noyer tout petiot
Au fond des fonds baptismaux
En premier communiant
J’étais très élégant
Mais j’avais mal au dents
Pas d’chance
Si bien que sur mon piano
Il y a toujours cette photo
Où j’ai l’air d’un idiot
Pas d’chance
A mon certificat
J’ai copié sur un gars
qui se trompait déjà
Pas d’chance
Plus tard au régiment
J’ai fait le mur en sautant
Sur le dos de l’Adjudant
Pas d’chance
Au ministère
Comme secrétaire
Le jour où j’ai débuté
Pas très à l’aise
J’offris une chaise
A la femme du Député
C’était la chaise qui avait un pied cassé
C’est moi que l’on a remplacé
On me pris par faveur
Comme garçon d’ascenseur
Mais cela me donnait mal au cœur
Pas d’chance
Comme chauffeur de taxi
J’aurais bien réussi
Mais j’étais trop poli
Pas d’chance
Des malheurs de ma vie
J’ai fait une poésie
Mais tout le monde en a rit
Pas d’chance
Mes peintures sans efforts
Se vendront à prix d’or
Mais quand je serai mort
Pas d’chance
Au fond je me plains comme cela
Puis je devrais être heureux
Parce que je suis amoureux
Mais seulement, il faudrait l’être à deux
Pas d’chance
Oh, puis après tout
Quand on a tout raté
A quoi bon insister
Il n’y a plus que à se répéter
Pas d’chance
Je m’en fiche pas mal, moi
Comme je suis poète
Parfois dans ma tête
J’imagine le train du bonheur
Qui passe à toute vapeur
Avec ses voyageurs qui dansent
Seulement ce petit train si joli
Il ne s’arrête jamais ici
C’est peut être un oubli
Tant pis
Pas d’chance, hein…
-Bourvil-
Voici ma participation au jeudi poésie
Sur la communauté des Croqueurs de Mots
Thème : La chance …
A la barre 131 Martine (Quai des rimes)
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Vieux et riche, Ignace
Perdu dans sa maigre carcasse
Les mains fouillant sa tignasse
Qu’il avait plus fournie que Quentin Elias
Se regardait d’un air satisfait dans la glace
Il avait pris en troisième noce une jeune pétasse
Femme très perspicace
Et remplie d’audace
Son désir le plus cher était qu’Ignace
Au plus vite ne trépasse
Afin que son argent elle amasse
Comme un écureuil dans sa besace
C’est dégueulasse
Tous les stratagèmes y passent
Un jour du vieux, elle entrelace
Les lacets de ses godasses
L’autre jour elle sabote les essuie-glace
De la la belle Excalibur d’Ignace
Au restaurant lui commande une rascasse
Dans un jus d’euphorbe en mélasse
Afin que d’étouffement il trépasse
Parfois elle menace
De le quitter pour lui faire perdre la face
Pensant que toujours il suivrait sa trace
Oui mais voilà Ignace
Aussi vieux soit-il, est très pugnace
Et voilà que maintenant la belle l’agace
Un matin il lui servit un jus de limace
Ce qui lui fit faire une horrible grimace
Voilà que c’est elle qui trépasse
Sous le regard cocasse
Du vieil Ignace
C’est sans perdre la face
Qu’il fit venir d’Estonie les paperasses
Afin de mettre en place
Les funérailles de sa pétasse
Qui se dérouleront en l’église de Saint Pancrace!!!
Dans la petite ville d’Ecuras.
-dimdamdom-
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ps : il m’arrive de reprendre des textes de mon répertoire
Que je remanie pour d’autres défis
Ainsi certains reconnaîtront Ignace homme pugnace !!!
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-là à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
-Mère Teresa-
Tous les 15 jours, je participe
Aux défis des jeudis poésie
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L’autre pour les Croqueurs de Mots
Mené par Martine (Quai des mots)
Dont le thème est « La chance »
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