Il était penché
Au dessus de la falaise
Prêt à basculer
Au bord du malaise
Elle était juste derrière
Prête à l’empêcher
De tomber tête la première
Dans l’obscurité
Il ne l’entendait plus
A cause du vent pensait-elle
Où est passé celui qu’elle a connu
Il n’était plus rationnel
Il lui fallut du temps
Pour le ramener à elle
Elle lui parlait doucement
La nuit était belle
Et comme par magie
Elle vit dans ses yeux perdus
Cette indescriptible envie
D’oublier leurs malentendus
Dans cette nuit pas si noire
Elle l’invita à quitter sa chaise
Et de venir s’asseoir
A côté d’elle au bord de la falaise
Tous les deux regardaient maintenant
Dans la même direction
Comme des enfants
Qui revenaient à la raison.
-La Raison-
Je participe aux jeudis poésie
Sur la communauté des Croqueurs de Mots
Pour la barre 126
Menée par Jeanne Fadosi
Dont le thème est » la chaise »
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Où vous êtes les bienvenus.
Je participe également
Au jeudi de la poésie chez Asphodèle
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Où de bien entendu vous êtes les bienvenus aussi 😉
Zig Zag sur un monde de poèmes
Zig Zag sur un monde que j’aime
Zig Zag sur un monde de doux adages
Zig Zag sur un monde que je partage
Zig Zag sur un monde tout dire
Zig Zag sur un monde tant à dire
Zig Zag sur un monde tout rire
Zig Zag sur un monde en plein délire
Zig Zag sur un monde virtuel
Zig Zag sur un monde devenu réel
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à cette dernière citation
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Un ivrogne disait :
De la naissance à la mort, la route est bien courte.
Je la prolonge en zigzaguant. »
En ce jour de Noël je reçois un e-mail
Sur mon adresse gemmail
De la dulcinée de Léonard de Vinci
Celle qui toujours sourit
Quand on la bise
Et qui le suit partout depuis Pise
Voilà un bail que je n’avais eu de nouvelles de lui
Elle m’annonce qu’ils sont à Paris
Lui toujours aussi déprimé
Et elle de plus en plus dévergondée
Mais cette fois en se jetant du ventail
Et en tombant dans le soupirail
Tout en bas de la Tour Eiffel
Il s’est retrouvé nez à nez avec le Père Noël
Qui lui proposait un travail
Dans la mer de Corail
Pour Léonard c’était le plus beau des cadeaux
Il allait enfin gagner des milliers d’Euros
Oui mais voilà que le père Noël
Demanda en échange une petite gâterie
De celle qui toujours sourit
C’est sans condition que Léonard proposa sa Mona
Espérant au plus vite signer son contrat
Mais le Père Noël qui n’est qu’une ordure
Au volant de sa belle voiture
A grande vitesse s’est enfui
Dans un nuage couleur de suie
Laissant sur le vitrail
Le pauvre Léonard et sa jolie caille.
Voici ma participation au jeudi poésie
Sur la communauté des Croqueurs de Mots
A la barre Eglantine-Lilas
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Au blog de la communauté des Croqueurs de Mots
Voici la suite
De l’aventure de notre cher Léonardo et de sa Mona-Lisa
Que j’ai écrite un jour pour répondre à un défi sur mots imposés.
bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, ventail et vitrail
Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n’y a pas d’amour heureux
Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu’on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n’y a pas d’amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j’ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n’y a pas d’amour heureux
Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux
Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs
Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux
Louis Aragon, La Diane Française (1946)
Voici ma participation
Au dico-citations
Pour l’annuaire pour les Nuls
Mon cher ami Louis Comfort Tiffany
(La culture c’est comme la confiture, moins il y en a plus on l’étale)
Pourrais-tu m’envoyer
De toute urgence un email
Sur mon adresse gemmail
Pour me donner tes coordonnées
Car me voici en haut de la Tour de Pise
Avec mon pote Léonard de Vinci
Et sa copine celle qui toujours sourit
Quand on la bise
Le pauvre Léonard
Vient de perdre son travail
Car son patron Marc O’rail
Lui a raconté des bobards
Voilà que ce soir
Léonard s’est jeté du ventail
Et s’est retrouvé dans le soupirail
Je crois bien qu’il broie du noir
Il penche comme la tour de Pise
Il lui faut vaille que vaille
Retrouver du travail
Sinon il risque de faire une grosse bêtise.
Il devrait peut-être se recycler
Dans le vitrail
Quand il aura fini son bail
Je sais que tu es dans le métier
Tu es un ange
Merci pour ta générosité.
Mes amitiés.
-dimdamdom-
Voici ma participation au jeudi poésie
Sur la communauté des Croqueurs de Mots
A la barre Eglantine-Lilas
Du 16 juin au 26 juin
En cliquant sur l’image vous accédez
Au blog de la communauté des Croqueurs de Mots
Certains reconnaîtront ce poème
Que j’ai écrit un jour pour répondre à un défi sur mots imposés.
bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, ventail et vitrail
Premier homme tu as courbé la tête en pénétrant ton antre,
Tu es seul, tu frisonnes de froid, la peur saisit ton ventre,
Les ténèbres te font trembler, ton ouïe affûtée scrute le silence,
Tu avances d’un pas, dans cet espace immense.
En ce lieu discret, tu établiras un gîte, un nid ou un repère,
Tu brûleras le bois pour en réchauffer l’air,
Tu y seras le maître, ainsi que ton aimée,
Et la lignée de ton sang, plus jamais terrifiée.
Ta descendance traversera le temps,
Conservant dans ces gènes, ce souci incessant,
D’avoir sur la tête, un abri permanent,
La protégeant de la pluie, du soleil et du vent.
Une cheminée centrale y sera disposée,
Élançant ses volutes dans le ciel tourmenté,
Réchauffant le corps, illuminant les yeux,
Du craquement divin de ses gerbes de feu.
Suspendue dans l’espace, arrivant du néant,
Retenant de ses griffes crochues, un chaudron bouillonnant,
Une crémaillère de fer, tiendra dans son écrin,
Une pitance nouvelle, chauffée dés le matin.
En ce jour Merveilleux symbole d’amitié,
Famille, amis, et autres invités sont ici rassemblés,
Perpétuant ces rites, si souvent répétés,
Dans cette maison, ce gîte… si durement gagné !
Poème écrit par: Pierre ST Vincent
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de la communauté des Croqueurs de Mots
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Par ce poème je clôture ma quinzaine à la barre du défi 124 des Croqueurs de Mots
Dont le thème était : « La crémaillère »
Je remercie tous les Croqueurs de Mots,
Anciens, fidèles, nouveaux
De s’être pris au jeu
Et de m’avoir accueillie aussi chaleureusement.
Je tâcherai d’être toujours à la hauteur de vos attentes.
Bises amirales
Dômi
Par ce poème je participe aussi
Aux jeudis de la Poésie chez Asphodèle
Qui est devenu pour moi
Un rendez-vous incontournable.
Vous accédez au blog « Les lectures d’Asphodèle, les humeurs et l’écriture »
Et si Evajoe me le permet je publie sur la communauté des passeurs de mots.
Voici une lettre envoyée par Aurore Dupin (romancière francaise du XIXe siècle),
dite George SAND (son nom de plume) à Alfred de MUSSET (écrivain Français).
Cette lettre est authentique.
A vous de découvrir l’érotisme caché en lisant d’abord tout le texte
Puis en sautant les lignes paires
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Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l’amour où je veux me
mettre
GEORGE SAND (1835)
Ce qui m’amène à la citation suivante
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Xcuse : motif que l’on invoque pour se dérober à une invitation érotique trop pressante. »
C’était hier
On a pendu la crémaillère
J’ai reçu de Belgique de la bière
De Suisse du gruyère
Du thé d’Angleterre
Du café de la Cordillère
Des cailloux venant d’une huitrière
Que j’ai jetés à l’arrière
De la choucroute de Bavière
Du cochon en bétaillère
Du saucisson d’une charcutière
Du couscous dans une semoulière
De Bourgogne tout une escargotière
De Tirlemont de la betterave sucrière
Du chocolat d’une chocolatière
Et me voilà à braire …
Pour les retardataires
J’ai préparé quelques tupperware
Merci à vous bande de rastaquouères
Tout cela est somptuaire
Seulement voilà, j’ai le mal de mer
Vite vite allez me chercher ma mère
Avant qu’on ne me ramasse à la petite cuillère.
En partant n’oubliez pas de passer la serpillère
Car j’ai tout vomi sur le pont hier.
Et tant que vous y êtes faites une petite prière
Je vous donne rendez-vous au cimetière.
-dimdamdom-
C’était ma participation
Pour les jeudis poésie
Sur le blog de la communauté des Croqueurs de Mots!!!
(cliquez sur l’image)
Si vous désirez prendre le large avec nous
Soyez les bienvenus!!!
Je reviens d’un week-end qui se voulait agréable et qui au final
Ne fut pas de tout repos et quelque peu burlesque.
Aussi je m’abstiendrai pour une fois
De vous le raconter en quatrains
Voilà que tout commençait bien, dans le ciel pas le moindre nuage.
Un soleil éclatant , un petit vent doux comme une caresse
Tous les ingrédients pour que ce soit un week-end de rêve.
Samedi après avoir passé une belle journée à Rome
Mon tendre époux et moi même avions décidé d’un petit dîner en amoureux
Dans une belle pizzéria non loin de la place St Pierre .
Malgré des températures très agréables, les soirées étant un peu fraîches
C’est donc avec plaisir que nous avons accepté
Une table à côté du four à pizzas.
Subitement, je vis une petite boule de feu
Passer dans le cuir chevelu de mon tendre époux,
Laissant déjà apparaître une calvitie.
C’était hallucinant de voir à quel vitesse il s’est levé,
On aurait dit qu’il avait le feu aux fesses,
Oubliant son genou qui la veille
Avait été sauvagement attaqué par un moustique,
En quelques instants, son genou avait doublé de volume
Ce qui nous avait valu toute une nuit aux urgences
Afin de trouver au plus vite l’antidote
Qui nous permettrait de passer un bon week-end .
Une crème aux vertus cicatrisantes
Ainsi que quelques granules à laisser fondre sous la langue
Lui furent prescrites avec la promesse
Qu’après deux jours , il ne souffrirait plus .
Mon mari, pas vraiment candide, se mit à proférer un déluge de gros mots ,
Le pizzaiolo et moi même eûment bien du mal à canaliser sa colère.
Il y eut très vite un attroupement autour du restaurant ,
Ce qui n’était pas pour plaire au restaurateur
Qui y voyait une mauvaise publicité.
Donc pour calmer l’orage, tout le repas nous fut offert
Ce qui rendit très vite le sourire à mon mari.
Qu’il est craquant mon petit homme lorsqu’il est content!
Finalement ce n’était pas un si mauvais week-end.
A peine rentrés, que d’un commun accord,
Nous fixions une nouvelle date au calendrier.
Peut-être qu’avec un peu de chance
Nous trouverons un cheveu dans la soupe…
-dimdamdom-
Nous voici lundi
Qui a eu gain de cause
Puisque nous avons décidé de divorcer
Et partagerons désormais la garde
De Samedi et Dimanche;)
Ceci est ma participation
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