Une brise MARINE a soufflé ce matin!
Elle a soufflé partout, tout au long des chemins.
«Debout » disait la brise à tous les braves gens,
«Debout, allez, debout, tous, en avant ! ».
Alors le paysan s’étira, se leva…
Et le maçon partit, gamelle sous le bras.
Le patron se planta devant son atelier…
Et sourit au passage à tous ses ouvriers.
Et puis le fonctionnaire se saisit d’un dossier,
Et l’écolier finit, enfin, par s’éveiller.
« Debout ! » disait la brise.
Le bedeau accorda son vieil orgue s’en fut,
Et le marin-pêcheur vérifia son chalut.
L’instituteur nota la date au tableau noir,
Le routier alluma son moteur et ses phares,
La caissière compta un à un ses billets,
L’infirmière enfila sa blouse immaculée.
« Debout ! » disait la brise.
Le commerçant fébrile fit quelques pas dehors,
Le pilote s’assit à son tableau de bord,
Le chercheur insomniaque se versa un café,
Le boulanger sortit la nouvelle fournée,
Le typo mit en page les dernières rumeurs,
Le soldat, impeccable, salua les couleurs.
« Debout ! » disait la brise.
Pendant que le dealer, le voleur, le violeur,
Racketteur, proxénète, politicien menteur,
Le siffleur insolent des hymnes nationaux,
L’incendieur de drapeau, d’autobus ou d’autos,
Ou l’agresseur de prof, le rappeur insultant,
Dormait paisiblement, dormait profondément.
« Debout ! » disait la brise.
Puis, elle se fit vent,
le vent se fit tempête,
La tempête ouragan…
Qui balaya d’un coup dormeurs et malfaisants.
Une brise a soufflé ce matin…MARINE…Enfin,
Il était temps !
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A toi l’auteur que je préfère laisser inconnu
Qui ne gagne pas à être connu
Voici donc ma réponse!!!
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Pauvre France
Entre les deux ton coeur balance
A ne pas savoir ce que tu veux
Personne ne pourra dénouer les noeuds
Un jour tu cries espoir
L’autre tu broies du noir
Tu cherches la perfection
Dans un monde en contradiction
Oui mais attention quand tu verras bleu
Il te faudra soigner tes bleus
Ton identité ils n’en ont cure
Ils te jetteront en pâture
14/18 te souviens-tu
De l’identité de nos Poilus?
-dimdamdom-
Souvent j’utilise ma poésie pour évacuer mes mots,
Je laisse à chacun la possibilité de les interpréter selon leur motivation
Quant à moi je n’ouvre pas de débat sur les miennes.
Alors à vous tous qui me lisez,
Considérez que cet article n’est autre qu’un exercice d’écriture
Auquel j’aime participer.
Ceci est ma participation
Au dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
Ce matin un peu barbouillé
Direction les cabinets
Un peu patraque
Je quitte la barraque
Je me mets en piste
Direction le dentiste
Un peu mal au coeur
Direction le docteur
Un peu coincé
Direction le kiné
Un peu indécis
Direction le psy
Un peu ruiné
Direction le banquier
Le facteur qui m’accoste
Direction la poste
Ma voiture hors piste
Direction le garagiste
Mon chien me fout les nerfs
Direction le vétérinaire
J’aimerais demain au réveil
Pouvoir prendre la direction du soleil
Et prendre rendez-vous
Rien qu’avec vous!
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Un matin, l’un de de nous manquant de noir, se servit de bleu :
l’impressionnisme était né. »
Pierre Auguste Renoir
Parce que je ne suis pas poète
Et que je n’ai pas la prétention de l’être
Je viens ici exprimer
Parfois avec mes mots
Parfois avec les leurs
Tout ce que j’ai sur le coeur
Aujourd’hui, je n’ai pas de mots
Alors pour remercier
Ceux dont parfois je m’inspire
Et ceux qui m’apportent leurs mots
Voici un petit poème
Que j ai emprunté
Les feuilles blanches se noircissent,
Sous l’encre noire des mots.
Les lettres s’entrelacent et compatissent
Comme l’ami qui soignent nos maux…
Faut-il lire entre les lignes ?
Faut-il y voir un signe ?
Est-ce une vérité ?
Est-ce juste une banalité ?
On apprécie la beauté des textes,
On essaye d’y trouver le semblant,
A notre propre histoire, comme un soulagement,
Ou tout simplement un prétexte.
Alors à chaque vers…
C’est soit le printemps, soit l’hiver !
C’est soit le jour ou soit le noir !
Mais chaque poème c’est un peu d’espoir….
Alors à tous les poètes d’un soir
Un grand Merci
-auteur inconnu-
Ce qui m’amène à la citation suivante
Sur l’annuaire pour les Nuls
La reconnaissance est la mémoire du coeur.
[Hans Christian Andersen]
Pour la communauté de Clara Il y a 100 ans
On mobilise….. on part.
Sur le quai de la gare,
Près de ceux qui s’en vont, sans cris et sans bagarre,
Des groupes de parents, d’amis se sont formés.
Les futurs combattants, encore pas armés,
N’emportent, avec leurs deux paires de chaussures,
Qu’un peu d’argent, logé dans une poche sûre.
Mais leur meilleur bagage et le plus réchauffant,
Celui qui va tremper le coeur de ces enfants,
C’est le regard d’amour de tous ces yeux de femmes,
Et le dernier baiser où passeront leurs âmes.
On a tout ce qu’il faut pour vaincre, ayant cela !
Mère, soeur, fiancée, épouse, elles sont là…
Et chacune, étreignant fils, amoureux ou frère,
Fait un héros avec cette étreinte dernière !
Mots tendres, noms chéris, sont échangés, hâtifs…
A peine un mouchoir blanc sèche des pleurs furtifs :
– Au revoir, mon petit ! – Mon Jean ! – Bonsoir, soeurette !
– Bien des choses chez nous, Margot !
La classe est prête.
Un tout petit soldat, seul, presque un gosse encor,
Partait sans que quelqu’un donnât le réconfort,
A son être angoissé, d’une chaude embrassade !
Triste, il les regardait, les heureux camarades,
Et songeait, soupirant d’un grand soupir profond :
« Un bon baiser d’adieu, ce doit être si bon ! »
Alors Margot – vingt ans, teint rose et franche allure
Vit le le frêle soldat à la pauvre figure ;
Et, comprenant d’instinct tout ce qui se passait
Dans le coeur isolé de ce petit Français,
Marcha vers lui, disant : »Vous n’avez donc personne ?
Eh bien ! Je vous embrasse ! et que ça claque et sonne ! »
Sur chaque joue elle appuya sa lèvre en feu,
Et le petit soldat eut son baiser d’adieu.
Il cria : » Vivent les Françaises ! » Les portières
Battirent, et le train courut à la frontière.
-Marguerite Duportal-
30 août 1914
Marguerite Duportal, dont je n’ai que très peu de renseignements
Si ce n’est qu’elle était poétesse des années 30 et d’origine dauphinoise,
A su porter des mots d’une grande poésie, sur les maux
De ces hommes appelés aux armes tout âge confondu.
Au pays du Soleil Levant
La vie ne sera plus jamais comme avant
La terre en tremblant
Fait trembler de peur milliers d’enfants
La mer dans les terres s’engouffrant
Dans l’horreur et le néant
Fait sombrer milliers d’enfants
Et comme si ce n’était pas suffisant
Voilà que de ces monstres géants
S’échappe par des trous béants
Le poison si puissant
Empêchant milliers d’enfants
Du pays du Soleil Levant
De respirer comme avant
Si l’homme qui se prétend pensant
Pouvait comprendre que depuis la nuit des temps
La nature jamais ne fait semblant.
-dimdamdom-
Non je ne suis pas redondante
Nous ne pouvons pas oublier
Cette tragédie!!!
Mes potes
Disent que je suis hot
Les hommes
Disent que je suis bonne
Mes copines
Disent que je suis coquine
Certains
Disent que j’ai de beaux seins
Les malotrus
Disent que j’ai un beau cul
Voilà notre drame
A nous les femmes
Avoir de beaux atouts
N’est pas un tout
Je n’ai rien trouvé de mieux
De répondre à ces messieurs
Qu’avant tout je suis femme
Dotée d’une âme
-dimdamdom-
Pour la communauté des Passeurs de Mots
Evajoe lance le thème du mois de mars
(vous avez le temps )
Que vous inspire cette photo, chacun le dira à sa manière…
Sur Ta barque
Un jour j’ai voulu embarquer
Nous avons fait le tour du lac
Non sans quelques couacs
Quand un jour Elle a voulu embarquer
Sur Notre barque
Aussitôt j’ai débarqué
Vous laissant sur Votre barque
Vous avez fait le tour du lac
Il n’y eut que des couacs
De Votre barque
Tu l’as débarquée
Sur Ta barque
Tu voulais me faire rembarquer
Mais voilà ça sentait l’arnaque
Et je t’ai débarqué
Aujourd’hui il ne reste plus qu’une barque
Et plus personne pour embarquer.
-dimdamdom-
Ce qui m’amène à cette citation
Pour le dico-citations
Sur l’annuaire pour les Nuls
« Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. »
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