Alchimiste de la vie, je te convie à m’apprendre ta magie
Bâtisseur des miracles, illumine mes plus ternes nuits
Confie-moi tes secrets, que je puisse sortir de l’oubli
D’aise tu me combleras, si tu mues en bonheur tous mes ennuis
Etrange, est ta manière de transformer les guerres en paix
Fanatique des métamorphoses, tu as fait de cette science ta fierté
Grand maître, digne de tes pouvoirs et de ton nom
Homme sage que tu es, et qui a l’air de vivre éternellement,
Inimaginable, ce que tu oses : changer les périls en soulagements !
Jeu d’enfant pour toi, Mystère pour nous depuis le commencement
Kyrielle de merveilles quand tu réduis le feu de l’enfer en poussière
Lorsqu’aussi, toi, alchimiste de la vie, veille sur la terre et l’univers
Métamorphose l’hiver en printemps avec de doux parfums…
Naguère, ici c’était le désert : du sable, des dunes et des mirages
Observant à présent l’image : des papillons et des primeroses. Ô le paysage !
Puis encore grâce à cet homme, plus de malheur, plus de défunts
Qualifier cet alchimiste de sorcier, ce serait grossier et malsain
Rappelez-vous, c’est du à lui que vous êtes maintenant serein !
Submergez vos cœurs d’amour, vous débarrassant de tous autres mauvais sentiments
Talent sibyllin, qui nous a fait du bien. A l’alchimiste de la vie on doit des remerciements
Usuels enchantements transformant nos rêves en réalité
Vraie magie qui nous émerveille. Un conte de fées !
Waw ! Alchimiste de la vie qui mérite admiration
Xénophobie, cela n’existe plus, car tous vivrons à l’unisson
Yeux brillants, espérant que ça ne change plus
Z’espère que l’histoire de l’alchimiste vous a plu !
-auteur inconnu-
Si toi l’auteur de ce poème venait ici à te reconnaître
Sache que je ne t’ai pas volé tes mots
Mais que je les ai partagés
Afin de leur redonner une nouvelle vie!!!
Que tu sois malade
Cela ne te donne pas le droit
De me rendre malade
Que tu sois pauvre
Sache que dans la vie
Tu n’es pas seul à être pauvre
Que tu sois mal dans ta peau
Cela ne te donne pas le droit
De me rendre coupable de tes maux
Tout comme toi j’ai mes maux
Alors fait comme moi
Recueille toi dans de jolis mots
Mais c’est dommage que ces mots
Déposés dans ton recueil
Sonnent désormais aussi faux.
-dimdamdom-
Hier j’ai fermé mon blog sur Kazeo
Qui faisait double emploi
Alors je ramène ici tous mes mots
Je vous les rapporterai petit à petit
Selon mes humeurs du moment
Celui-ci tombe brûle pourpoint.
A l’enterrement d’une feuille morte
Deux escargots s’en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s’en vont dans le soir
Un très beau soir d’automne
Hélas quand ils arrivent
C’est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes réssucitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voila le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L’autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C’est moi qui vous le dit
Ça noircit le blanc de l’oeil
Les histoires de cercueils
C’est triste et pas joli
Reprenez vous couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent a chanter
A chanter a tue-tête
La vrai chanson vivante
La chanson de l’été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C’est un très joli soir
Un joli soir d’été
Et les deux escargots
S’en retournent chez eux
Ils s’en vont très émus
Ils s’en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un petit peu
Mais la haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
Jacques Prévert
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